Un bébé qui fait des caprices cherche donc à s'affirmer, tout simplement. En tant que parents, vous devez d'abord réagir avec patience et souplesse. L'objectif : rester zen, ne pas crier plus fort que lui, mais aussi transformer - quand cela vous est possible - cette négativité en quelque chose de positif.
Expliquez votre décision. Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Enfant colérique : incitez-le à exprimer autrement son mécontentement. Commencez par lui apprendre à bien respirer, en inspirant et expirant profondément pour retrouver son calme. Vous pouvez également lui confier un objet symbolique (peluche, ballon) contre lequel il pourra se défouler.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Les comportements agressifs sont fréquents entre 18 mois et 3 ans. À cet âge, l'enfant ne contrôle pas bien ses désirs et il agit sans réfléchir. C'est d'ailleurs souvent une impulsion ou le manque d'autocontrôle qui sont à l'origine de l'agressivité et non le désir de blesser quelqu'un.
Les crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, particulièrement à l'âge où celui-ci commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d'autres peuvent se prolonger pendant plus d'une heure.
Il le fait peut-être à cause qu'il a un trop-plein d'énergie ou encore à cause de sa fatigue. Observer aussi si c'est davantage pour attirer l'attention sur lui ou si c'est vraiment sa façon de communiquer.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Laisser l'enfant choisir certaines choses lui permet de se sentir concerné par les décisions de la famille. Mais attention tout de même à lui proposer un éventail de choix "fermé". Par exemple, au moment du choix du dessert, au lieu de lui demander ce qu'il désire, vous pouvez lui dire "Un yaourt ou un fruit ?".
Cela me semble en opposition avec les connaissances récentes de neuropsychologie de l'enfant qui ont montré que laisser pleurer un enfant seul va entraîner un arrêt progressif des pleurs, mais également un stress chronique destructeur pour le cerveau des bébés et une baisse de l'estime de soi.
Modifiez le dialogue dans votre tête. Par exemple, au lieu de penser : « Je ne suis plus capable! », dites-vous plutôt : « Je vais me calmer avant de réagir. » Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Expliquer les refus et limiter ainsi les prochains caprices du bébé Lorsque vous interdisez une action ou refusez de céder à l'une de ses demandes, expliquez-lui pourquoi. S'il est déçu ou en colère, ne vous énervez pas et montrez-lui que vous comprenez ses émotions mais que vous n'allez pas céder.
Encouragez votre enfant à exprimer ce qu'il ressent par la parole quand il est fâché : « Je vois bien que tu es en colère parce que tu voulais ce jouet. Tu peux exprimer ton mécontentement avec des mots et sans crier. Tu n'as pas l'air content, dis-moi ce que tu ressens.
Bébé en colère : une émotion normale et utile
Les colères de bébé peuvent être impressionnantes, mais elles ne recouvrent pas le même sens que celles des adultes. Elles expriment non pas une violence, mais une frustration, un désir non assouvi.
Il vous faut surtout comprendre pourquoi ces colères. Vous dites quand on ne fait pas ce qu'elle veut. Il vous faut donc évaluer si ce qu'elle veut est légitime. Jouer avec quelque chose de fragile, ne pas vous tenir la main dans la rue, prendre un jouet sur un étalage, refuser d'aller au lit quand c'est le moment etc.
Jouer à cache-cache en se dissimulant derrière le rideau et réapparaître peut être un bon moyen de le rassurer. A 1 an, l'enfant va à la rencontre de l'autre. Pensez dès à présent à lui apprendre de simples règles de politesse. Celles-ci participent à sa socialisation et lui permettent de se structurer.
-Prendre le temps de respirer profondément et de se calmer en cas d'énervement et s'isoler, si nécessaire, jusqu'à ce que la tension baisse. -Contrôler le ton de sa voix et se forcer à parler moins fort, fait qui ramènera le vis à vis à s'ajuster au volume sonore adopté, sans même y penser.
Il s'agit du père souvent absent car il fait passer son travail, son passe-temps ou ses amis avant tout le reste. Ce genre de père se repose beaucoup sur la mère en ce qui concerne l'éducation et les soins apportés à l'enfant. Même s'il est présent physiquement, il ne s'implique que très peu dans son rôle de père.