Le contre-transfert est indispensable à connaître et à utiliser avec discernement. Il fait progresser l'analyste dans la connaissance de soi et de l'autre. Il a été longtemps de règle que l'analyste ne laisse rien apparaître de ce qu'il ressentait.
Pour pouvoir travailler son contre-transfert, l'analyste a besoin de s'inclure dans la situation analytique, ne pas s'imaginer ni supérieur ni normal face à un patient inférieur et malade, comme cela s'est fait pendant longtemps, alors que le contre-transfert était sous-estimé et pris pour un phénomène névrotique qui, ...
Le contre-transfert désigne « l'ensemble des réactions inconscientes de l'analyste à la personne de l'analysé et plus particulièrement au transfert de celui-ci »[3]. C'est donc des réactions inconscientes du superviseur à l'égard du supervisé et du transfert qu'il effectue sur le superviseur.
Les signes annonciateurs d'un contre transfert : Tendance à intervenir trop rapidement à cause d'une émotion d'un patient, La contagion d'humeur où le thérapeute se cale sur celle de son patient, L'irritation ressentie à cause des propos du patient.
Revenir à soi et ses besoins pour sortir des transferts
La personne attend passivement d'être comblée ou exerce des pressions pour obtenir satisfaction, sans jamais dévoiler son besoin réel. De rupture en rupture, elle cherche à être comblée, mais passe de relations en relations identiques qui mènent à l'impasse.
Pour que le transfert ait lieu, il faut que le sujet croit que le symptôme qui le fait souffrir veut dire quelque chose qui concerne son désir inconscient. Il attend alors que l'analyste lui en révèle le sens.
Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l'inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l'aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
Merci pour ton écoute, tes conseils éclairés et ta grande disponibilité.” “Ayant vécu une période très difficile, c'était la première fois de ma vie où je me suis dit avoir besoin d'une aide extérieure.
Minutes de la Société…, Freud introduit pour la première fois le terme de « contre-transfert » (Gegenübertragung) – avec des guillemets – pour décrire un « processus similaire » à l'attachement du patient au médecin, que le psychanalyste doit surmonter pour se rendre « maître de la situation psychanalytique » en ...
Un bon moment pour s'arrêter, c'est quand on a l'impression d'avoir fait un tour.» L'éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l'avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d'être évaluée par les deux parties, jusqu'à paraître acceptable. C'est un processus qui, parfois, peut s'étaler sur des années.
Contre-attitudes
Du côté des patients : « attitude-réponse » du patient à celle qui lui est présentée par le soignant. Peut être vécue sur le même mode d'expression, ou sur un mode différent voire opposé.
Le transfert est le lieu de répétition de fantasmes.
La difficulté pour le soignant est de voir à quelle place il est mis et ce qu'il vient représenter là pour le patient. Reconnaître, accepter et analyser le transfert, c'est pouvoir acquérir une position juste et éviter de se laisser détruire.
En psychanalyse, le transfert est la projection de sentiments ou de désirs de la personne en analyse sur une tierce personne, celle-ci étant généralement son analyste. Ainsi, le patient ou la patiente reproduit un sentiment connu ainsi que des émotions familières, envers la personne qui l'écoute.
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
En psychanalyse active, le transfert est considéré comme une forme d'activation des différentes phases d'évolution psychoaffectives. Dans un premier temps, le transfert positif est seul à l'œuvre, l'analysant perçoit l'analyste et les séances comme une matrice protectrice, rassurante, bienfaisante.
Définition de Transfert
"Transfert" désigne un déplacement d'une chose, d'une valeur ou un droit, oubien un changement de situation. Ainsi la vente aboutit à un transfert de propriété entre le vendeur et l'acquéreur.
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.
Écrivez une lettre pour lui avouer vos sentiments.
Peut-être que l'idée d'aller directement le voir pour lui dire ce que vous ressentez vous terrifie. Si vous le voyez régulièrement, par exemple, à l'école (ou ailleurs), vous pouvez lui faire parvenir une lettre pour lui déclarer vos sentiments.
Déontologie: L'Ordre des médecins interdit les relations sexuelles entre médecins et patients. L'interdiction des relations sexuelles avec les patients vient d'être inscrite dans le Code de déontologie médicale.
Qu'est ce que le transfert en psychanalyse ? Le transfert est le moteur de tout travail analytique. Il consiste à déplacer sur la personne de l'analyste les affects vécus et ressentis durant l'enfance.
Une cure fait donc mal parce qu'elle remet en contact avec le plus vif de l'existence assourdi depuis des années, mais surtout parce qu'elle le crée. Elle est donc un travail (qui fait mal par le temps, l'argent, le calme plat ou les tempêtes du voyage) mais surtout un travail douloureux comme celui de toute création.