Pas facile pour le nouveau conjoint de savoir ce qu'il peut dire ou ne pas dire concernant les enfants. Pour les aider, transposez la situation à d'autres enfants en visite chez eux pendant plusieurs semaines… L'attitude et les mots juste seront plus simples à trouver car l'affect est mis de côté.
Une des premières causes des difficultés à vivre dans les familles recomposées est le nombre exponentiel de variables par rapport à une famille « traditionnelle ». Cela ne veut pas dire que cela ne peut pas bien fonctionner, ou que les membres d'un foyer recomposé ne peuvent pas être heureux.
Passer du temps seul avec votre enfant l'aide à s'adapter à la famille recomposée. Faire des activités amusantes avec les enfants, créer des rituels propres à la nouvelle famille et établir des règles familiales avec son nouveau partenaire favorisent la bonne entente.
l'emmener et aller le chercher à l'école ; signer son cahier de correspondance et son livret scolaire ; l'inscrire à une activité sportive ; l'accompagner chez le médecin.
En France, on estime à 1,5 millions le nombre d'enfants qui vivent en famille recomposée. Ainsi, beaucoup sont ce que l'on appelle des demi-frères ou des quasi-frères. On emploie le terme de demi-frères ou sœurs lorsque les enfants ont un seul des 2 parents en commun.
Les enfants : comme cité précédemment, une relation fraternelle doit s'instaurer entre les enfants. Tout commence par l'acceptation de l'autre. Au fur et à mesure que les enfants communiquent entre eux, avec l'implication des parents, une relation saine s'instaurera progressivement.
Plus vous discutez ou vous opposez, plus vous alimentez un conflit présent ou sous-jacent. Il faut s'imposer, imposer ses choix, et prendre ses distances si besoin. Ne culpabilisez pas de ne pas prendre tous ses appels, ni de ne pas assister à toutes les réunions familiales. Surtout si elles vous pèsent.
Pour imposer son nouveau couple, il faut être deux à le vouloir. L'enfant prend beaucoup d'importance quand l'homme (ou la femme) ne prend pas assez la sienne au sein du couple, et quand il y a des failles inconscientes dans le désir de se soutenir l'un l'autre, de se protéger, et de se donner la véritable place.
Il faut donc, non seulement en parler avec son (sa) partenaire, mais aussi avec l'enfant incriminé. Trouver les mots adéquats en fonction de son âge, et mettre des limites aux remarques et attitudes qui ne sont pas acceptables de sa part, mais aussi accepter son refus de ne pas aimer le partenaire.
R : Clarifiez avec votre conjoint ce qui vous agace. Ensuite, observez ce qui se passe pour vous rassurer, pour vous assurer qu'il n'y a pas de menace ni d'ambiguïté (amoureuse ou sexuelle) de part et d'autre. Avec le temps, l'absence d'ambiguïté soutenue et l'auto-rassurance, on y arrive.
Faire partie d'une famille recomposée offre des avantages
Le changement peut aussi permettre à la famille d'expérimenter de nouvelles façons de vivre que jusque-là elle n'a encore jamais exploitées. Outre cela, faire partie d'une famille recomposée permet aux enfants de connaître ce qu'est vivre en communauté.
Pour qu'un enfant accepte la présence du nouveau conjoint, il faut que celui-ci lui montre de l'attention. Trouver des intérêts communs peut également aider pour que la relation s'améliore : « Il y a des enfants qui vont trouver quelque chose que leur parent biologique n'a pas.
Pour réussir à trouver sa place au sein d'une famille recomposée, le beau-parent ne doit pas hésiter, en fonction de l'histoire familiale et de l'âge de l'enfant, à passer du temps avec lui, seul ou avec son partenaire. Et là, ce dernier joue un rôle primordial.
C'est pour d'autres raisons qu'il est utile de signer un contrat de séparation de biens dans les familles dites recomposées. En effet, dans le régime de la communauté légale, tout ce que les époux économise tombe en communauté. Ainsi toutes les économies effectuées par les époux pendant le mariage sont communes.
Le beau-parent n'a ni droit ni devoir direct envers l'enfant de son conjoint ou de son compagnon. Toutefois, le code civil l'oblige à « assister son conjoint de façon appropriée dans l'exercice de l'autorité parentale ».
En France, une belle-mère ou un beau-père n'a en principe ni droits ni devoirs envers les enfants de son conjoint. Cependant dans certains cas, la justice peut accorder toute ou une partie de l'autorité parentale au conjoint du parent.
La belle-mère est une matriarche : elle peut être celle qui réunit tous les membres de la famille et endosser un rôle de gardienne de clan quand ça se passe bien, mais parfois elle n'est pas autorisée à rassembler, à se mêler, ça dépend des cas", explique l'experte. "Elle peut aussi les désunir si ça se passe mal."
Si tu souhaites t'y opposer, tu peux régler cela devant le juge aux affaires familiales ou le tribunal de grande instance. Avant d'en arriver là, tu peux faire appel à un médiateur familial pour tenter de rétablir la communication avec tes parents.
Le rôle de la belle-mère ou du beau-père est celui de parent de substitution ou de parent supplémentaire. Il faut répondre à des besoins basiques comme nourrir, donner le bain, aider aux devoirs, conduire les bambins à l'école ou à leurs activités.