Apprendre à, dans un premier temps repérer sa pensée, puis la déjouer et la remettre en question va pouvoir désamorcer la colère contre votre enfant. Pour prendre l'habitude de penser plus positivement vous aurez besoin de vous entraîner. Plus vous ferez cet exercice moins vous vous mettrez en colère.
De la fermeté sans s'énerver
Si par exemple on demande à un enfant de ne pas mettre ses pieds sur la table, il faut le dire avec fermeté car cela va le rassurer et renforcer son estime de lui-même. Il va l'interpréter comme un message lui indiquant qu'il est apte et capable de vivre avec les autres.
“Maman est énervée, j'ai besoin de me calmer”. Cela peut signifier de t'isoler dans la salle de bains et de pleurer un peu, de crier dans un coussin ou d'aller marcher dehors afin de te changer les idées si un adulte calme peut prendre le relais auprès de ton enfant. 3. ALLONGE-TOI SUR LE SOL.
Toutes sortes de raisons peuvent nous faire perdre patience avec notre enfant, sans faire de nous un mauvais parent. La fatigue, le stress, la surcharge sensorielle, la charge mentale peuvent parfois nous amener à perdre le contrôle de nos émotions.
Il n'est pas rare que les parents arrivent à un point d'épuisement tel qu'ils n'en peuvent plus de leurs enfants. Cela n'est en aucun cas synonyme de moins d'amour, c'est simplement une sonnette d'alarme. Ne plus supporter ses enfants est un sentiment très difficile à gérer, mais qu'il s'agit de prendre au sérieux.
Le plus souvent, il s'agit bien sûr des parents, parfois de la mère en particulier. Plus l'enfant perçoit ce lien d'attachement comme étant inconditionnel, plus il est à l'aise avec son environnement, pour tester ses interactions, ses limites et ses émotions.
Elle est une manière d'exprimer un trop plein d'émotion. Nous pouvons crier de joie comme crier de douleur. Il est normal à certains moments de la vie de parents d'élever le ton de la voix pour se faire entendre et manifester notre désaccord. Ou encore pour rappeler à l'ordre un enfant pour sa sécurité.
C'est une façon instinctive et universelle d'exprimer sa colère et son irritation. Mais rassurez-vous, le fait de crier sur vos enfants ne fait pas de vous un monstre. En effet, la violence verbale peut être aussi dangereuse d'un point de vue psychologique que la violence physique.
Il faut expliquer en quoi ce comportement, dans cette situation, n'était pas le bon. "Les excuses ne se font pas à la va-vite, entre deux portes. Elles doivent être faites en tête-à-tête, avec un ton d'excuse. En reconnaissant explicitement son erreur, on montre la valeur que l'on accorde à l'interaction.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Le plus important est d'apprendre à écouter vos émotions qui débordent par moment, à les accueillir, à vous intéresser à ce qu'elles viennent vous dire. Les émotions, ce sont des messagères de nos besoins, si on ne les écoute pas lorsqu'elles murmurent, elles vont finir par se faire entendre… en criant.
La respiration abdominale est une excellente technique de relaxation et d'apaisement, celle-ci vous permettra d'oxygéner votre corps et cerveau. Elle adaptera tout votre corps à un rythme plus lent (celui de votre respiration), plutôt qu'à la frénésie et à la violence de la colère.
Impulsivité : Le trouble explosif intermittent affecte également les décisions des personnes. En d'autres termes, face à une colère excessive, les gens peuvent finir par prendre des mesures très impulsives et se comporter de manière très impulsive.
Conséquences des cris sur un enfant
Cependant, s'emporter régulièrement contre son enfant peut être aussi nuisible que de le frapper. Les cris peuvent nuire à sa confiance en lui et à son estime personnelle. Il pourrait se sentir incompétent. Un parent qui crie n'est plus en contrôle de ses émotions.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
L'astuce magique quand un enfant nous parle mal est de reformuler en douceur. Une petite astuce en fait, c'est d'arriver à se reformuler dans sa tête la phrase qu'on s'attendrait à ce qu'il nous donne.
Si vous venez à bouger comme pour quitter la pièce, il vous cherche du regard, vous suit des yeux… Bébé apprécie votre proximité, et si vous vous éloignez, Bébé semble pris au dépourvu, il montre des signes de nervosité et d'anxiété.
Tous les enfants, particulièrement lorsqu'ils sont petits, désobéissent aux règles. À cet âge, ils testent les limites. C'est un peu leur manière d'explorer ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. C'est normal.