Le plus important est de lui expliquer de manière simple et de vous y tenir. Par exemple : il ne peut pas courir en chaussures non stop dans l'appartement, parce qu'il y a des voisins et que c'est insupportable pour eux. Il pourra le faire au square.
Un enfant caractériel lutte pour le respect. Si vous le lui offrez, il n'a pas besoin de se battre pour protéger sa position. Cela l'aide de se sentir compris. Si vous voyez les choses de son point de vue et pensez qu'il a tort, vous pouvez toujours lui offrir votre empathie et essayer de faire un compromis.
Identifiez ses sentiments. Faire preuve d'empathie est essentiel face à un enfant têtu pour qu'il se sente écouté et compris, affirme le Dr. Walfish. « Cela signifie de s'adresser à lui sur un ton compréhensif : "Eh bien, tu te mets en colère quand on doit arrêter de jouer.
À retenir. La discipline vise à éliminer les comportements non acceptables d'un enfant, mais surtout à renforcer ses bons comportements. Même si la punition est parfois nécessaire, il ne faut pas l'utiliser trop souvent. Mieux vaut renforcer les bons comportements que de punir les comportements inacceptables.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Les enfants tyrans semblent être de plus en plus nombreux et pourtant... Très peu d'entre eux sont diagnostiqués avec une pathologie. La raison majeure est le manque de consultations. Trop de parents attribuent les comportements de leurs enfants à des faits erronés.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
L'agression physique est une réponse à un sentiment de frustration que l'enfant utilise pour faire respecter sa volonté. Parfois, il se montre agressif envers sa maman, parce que c'est la personne la plus proche, et en laquelle il a le plus confiance.
Des experts ont démontré que les enfants de 3 ans piquaient des colères encore plus terribles, et selon des études récentes, elles seraient engendrées par le temps qu'ils passent devant les écrans… Deux ans, l'âge redoutable et redouté par les parents du fait des nombreux caprices que font leurs bambins !
Une faible estime de soi
Lorsque l'enfant se sent impuissant, incompétent ou frustré, il se met à tout contrôler et à donner des ordres. En somme, c'est parce qu'il veut se sécuriser et apaiser son anxiété que l'enfant tente de tout contrôler.
« (Enfant) qui a une intelligence normale mais qui présente des troubles du comportement le plus souvent caractérisés par l'agressivité, l'instabilité excessive et un blocage dans la communication avec autrui [1][1]Définition donnée par le Centre National de Ressources…. »
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
« Un enfant méchant, c'est aussi un enfant qui ne veut jamais jouer avec moi, ou alors, quand il veut bien, ça finit toujours par une bagarre. » « Un enfant méchant c'est un enfant malheureux. Je veux dire qu'il ne le fait pas vraiment exprès de ne pas être gentil, c'est juste qu'il a eu des problèmes dans sa vie. »
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
Le diagnostic repose sur l'anamnèse. Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.