Il ne faut pas qu'elle/il se sente menacé(e) : évitez le contact physique trop proche, ne lui barrez pas les issues ; Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas ou en commentant ce qu'il ressent ("Tu as peur ?"), sans multiplier les questions ou lui faire de discours.
Tentez d'éviter toute tension, de rester calme et de ne pas déclencher de conflits. Comme évoqué précédemment, vous pouvez ne pas abonder dans son sens pour qu'il distingue le réel de l'imaginaire, pour autant vous devrez faire preuve de tact.
Cette nouvelle étude suggère ainsi que l'insomnie est une cible importante du traitement de la schizophrénie. Le Dr Miller cite ainsi l'adoption d'habitudes comme éviter les boissons caféinées et la lumière bleue des écrans au moment du coucher, et préconise l'utilisation de somnifères sur ordonnance ou en vente libre.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Quand une hospitalisation peut-elle être utile ? En cas d'opportunité à évaluer l'importance des symptômes en dehors du milieu de vie habituel. En cas d'urgence générée par l'acuité des symptômes : agitation, hallucinations, délire, angoisse, autisme*...
Mais que se passe-t-il dans la tête d'un schizophrène ? La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité. Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges. Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations, c'est-à-dire qu'ils entendent des voix.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Les schizoïdes ont souvent des silences qu'il faut accueillir avec respect. Ils ont besoin d'acceptation et de permissivité. Et c'est essentiel de leur apprendre tranquillement à verbaliser leurs sentiments.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
Une idée reçue très répandue est que les personnes schizophrènes peuvent être dangereuses pour les autres lors de leurs crises psychotiques. «La grande majorité d'entre eux ne sont dangereux que pour eux-mêmes, rappelle le docteur Gut-Fayand. Mais environ la moitié des patients fait au moins une tentative de suicide.»
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Génétique de la schizophrénie
La composante génétique de la maladie est aujourd'hui classiquement admise et le mode de transmission correspond à une hérédité complexe. En effet, dans les familles où l'un des sujets est atteint, le risque de développer la schizophrénie augmente pour ses apparentés.
Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Dialoguer avec le patient
Les proches doivent apprendre à mieux comprendre le schizophrène et à communiquer avec lui. Ils doivent aussi le rassurer et lui rappeler que les progrès de la prise en charge thérapeutique permettent désormais d'améliorer la vie de nombreux patients schizophrènes.
La maladie touche les femmes comme les hommes mais selon les chiffres de l'OMS, ces derniers sont plus touchés, 12 millions d'hommes sont atteints de schizophrénie dans le monde, pour 9 millions de femmes. La schizophrénie serait également plus précoce chez l'homme.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Une décompensation induit une rupture brutale avec le réel. Les symptômes physiques et psychiques sont nombreux (sudations, douleurs thoraciques, arythmies cardiaques, insomnies, addictions, anxiété généralisée, crises d'angoisse, bouffées délirantes, phobies, TOC, dépression…).
La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.