La maladie de Lyme se traite avec des antibiotiques. La conduite thérapeutique (choix de l'antibiotique, posologie, durée du traitement) dépend de l'âge et des atteintes présentes, d'où l'importance de procéder à examen physique complet incluant un examen neurologique. L'efficacité du traitement s'évalue cliniquement.
Une approche optimiste et éclairée de la maladie de Lyme, une pathologie transmise par les tiques et encore mal diagnostiquée en France. Une malade raconte huit années d'errance médicale avant qu'un médecin pose enfin le diagnostic et qu'elle retrouve une vie normale grâce à un traitement adapté.
Dans de très rares cas, la maladie de Lyme peut entraîner la mort en raison de complications liées à une infection du cœur.
Selon l'ASPC, on compte parmi les symptômes l'arthrite chronique (douleurs musculaires et articulaires), les troubles neurologiques et du système nerveux. Les symptômes peuvent aussi comprendre l'engourdissement ou la paralysie (incapacité de bouger certaines parties du corps).
Puisque la maladie de Lyme est causée par une bactérie, un traitement aux antibiotiques est utilisé pour tenter de la guérir. Souvent, il suffit de deux semaines à un mois sous antibiotiques pour que l'infection se résorbe complètement.
Les symptômes neurologiques sont variés : maux de tête, douleur le long des nerfs, paralysie d'une moitié du visage, inflammation des méninges… Il peut également survenir des symptômes oculaires (vision double notamment) (1,3).
Les centres de compétence hospitaliers pour la prise en charge des maladies vectorielles à tiques sont rattachés au centre de référence hospitalier, le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges associé au CHU de Créteil. Il couvre les régions Île-de-France et Haut-de-France.
Le stade deux se manifeste quelques mois après l'infection. Les malades éprouvent une fatigue extrême, une raideur articulaire et une irrégularité de leur rythme cardiaque. «Souvent, à ce stade, les patients ont oublié qu'ils se sont fait piquer et le diagnostic est plus difficile à poser», explique le docteur Phaneuf.
Le service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges propose une prise en charge pluridisciplinaire personnalisée des patients présentant des symptômes susceptibles d'être en lien avec la maladie de Lyme, afin de répondre aux questions sur le parcours diagnostique et la prise en ...
La maladie se présente généralement en 3 stades cliniques plus ou moins juxtaposés et entrecoupés de périodes de latence. La durée de l'incubation varie selon le stade d'apparition des premiers symptômes. Ces 3 stades sont le stade localisé, le stade disséminé précoce et le stade disséminé tardif.
Des tests sanguins peuvent être utilisés pour détecter la présence d'anticorps développés contre la bactérie Borrelia burgdorferi. Ces tests (ELISA et Western blot) sont habituellement plus efficaces quelques semaines après l'infection.
Malheureusement en l'absence de tests fiables, réalisés dans un délai très court, et face à une méconnaissance de cette maladie, de nombreuses personnes souffrent de symptômes invalidants non diagnostiqués et ne sont, de ce fait, pas indemnisés par la sécurité sociale.
Phytothérapie de Chardon-marie (Silybum marianum) : La plante qui protège et stimule le foie pour éliminer les toxines émises par Borrelia. Le Chardon-marie est riche en silybine, une molécule qui permet de diminuer les toxines ayant un effet néfaste sur le foie.
Il faudra adopter une alimentation saine et biologique, anti-inflammatoire, et antioxydante. Il faudra réduire les aliments riches en sucres et à indice glycémique élevé, éviter de trop consommer des graisses animales et saturées, mais aussi des céréales contenant du gluten et des produits laitiers.
Les manifestations du stade secondaire ou précoce disséminé sont principalement neurologiques et rhumatologiques : Les atteintes neurologiques ou neuroborrélioses précoces se présentent le plus souvent sous la forme d'une méningo-encéphalite qui apparaît entre 5 jours et 3 mois après la morsure de tique.
Le test « Elisa » est systématiquement utilisé depuis 2006 pour dépister la maladie, en vertu d'un protocole établi par les autorités sanitaires.
La maladie de Lyme est rarement mortelle, mais les personnes mordues par une tique infectée ont souvent une éruption cutanée et souffrent de symptômes pseudo-grippaux, notamment des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête, des nausées et des vomissements.
Chute de cheveux inexpliquée. Maux de tête d'intensité modérée ou sévère, crises. Pression dans la tête, lésions de la substance blanche dans le cerveau (IRM). Spasmes musculaires sur le visage ou ailleurs.
La plupart des personnes touchées par une infection chronique de Lyme se plaignent de fatigue. Des chercheurs du collège médical de New York ont montré que cette fatigue pouvait être trompeuse.
Une simple prise de sang :
À réaliser 2 à 5 semaines après la piqûre, sans traitement antibiotique en cours. Vous n'avez pas besoin d'être à jeun. Les résultats sont communiqués sous 10 jours environ.
Une fois diagnostiquée, la borréliose de Lyme est traitée par antibiotiques, pendant 14, 21 ou 28 jours selon la situation.
Les adultes avec neuroborréliose précoce possible ou définitive devraient recevoir une antibiothérapie. Les antibiotiques classiques sont la ceftriaxone (2 g/jour) ou la pénicilline IV (24 MU/jour) pendant 14 à 21 jours. 2,7 Le traitement alternatif est la doxycycline PO (2 × 100 mg/jour) pour la même durée.
(Certaines maladies inflammatoires rares comme le Rhumatisme Articulaire Aigu ou la Sarcoïdose ont une composante auto-immune. Certaines maladies infectieuses, comme la maladie de Lyme, ont parfois des symptômes tels que l'arthrite de Lyme qui se présente effectivement comme un symptôme de maladie auto-immune.
Les principaux hôtes réservoirs de Borrelia burgdorferi sensu lato sont des petits mammifères sauvages (campagnols, mulots, écureuils, etc.). Certaines espèces d'oiseaux ou de reptiles sont également réservoirs.