En parler. Il peut être utile de parler de vos préoccupations afin de ne pas rester seul avec et de pouvoir trouver, éventuellement, du soutien et de l'écoute dans votre entourage. Cependant, il faut que cela ait du sens pour vous. Vous pouvez tout à fait renouer le contact avec votre entourage sans forcément en parler ...
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans les addictions. Le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable. Nécessité d'une évaluation par un médecin généraliste en raison des risques de complications physiques dues aux addictions.
Il n'est pas possible de se faire interdire de jeux de grattage comme on peut se faire interdire de casino. Par contre vous pouvez peut-être vous mettre d'accord avec votre buraliste pour qu'il ne vous en vende plus ou ne sortir qu'avec une somme limitée lorsque vous passez devant chez lui.
La dépendance aux jeux de hasard et d'argent est le résultat d'un ensemble de facteurs qui, progressivement, peuvent influencer le comportement de la personne qui joue et son rapport au jeu. Ce qui n'était qu'un simple divertissement devient alors un besoin : le jeu n'est plus un jeu.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le médecin traitant ou le pharmacien sont souvent les premiers interlocuteurs en cas d'addiction. Les psychiatres et les psychologues en cabinet de ville ou présents dans les Centres médico-psychologique (CMP) ou dans les Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) peuvent aussi être facilement consultés.
On l'appelle le gaming disorder en anglais. Le trouble du jeu vidéo en français. L'Organisation mondiale de la santé a décidé de reconnaître ce trouble comme une maladie.
Comportement problematique
En revanche, les personnes qui jouent de manière excessive risquent une perte de contrôle et le développement d'une dépendance. Elles s'exposent alors à différents risques, notamment à des problèmes en matière de santé psychique et physique ainsi qu'à des difficultés sociales et financières.
Sur quelles parties du cerveau agissent-ils ? Yann Leroux : Le jeu vidéo augmente la capacité de concentration mais tout dépend du type de tâche. Généralement, plus on y joue, plus on devient compétent et les capacités intentionnelles vont être un peu plus grandes.
La dépendance aux jeux d'argent est une forme d'addiction dite comportementale. Cette notion est établie dès lors que l'activité ne se limite plus au simple plaisir. Devenue excessive, elle n'est plus adaptée à la vie quotidienne, se répète et persiste au point de devenir la seule préoccupation du joueur.
Dans un rapport de l'OCDE publié mercredi, on apprend qu'une consommation excessive fait perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie aux populations de 52 pays, en raison des maladies et des accidents qu'elle cause.
Des produits/pratiques au potentiel addictif variable
Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente.
Ces comportements de dépendance trouvent leur origine dès l'adolescence. En première approche, l'addiction peut être mise en lien avec la notion de plaisir délivrée par l'administration ou l'absorption d'une ou de plusieurs substances pharmacologiques.
Le jeu pathologique (aussi nommé jeu compulsif, jeu excessif ou ludomanie) est une forte addiction compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter. De sévères problèmes de jeux peuvent être diagnostiqués en tant que jeu pathologique clinique si le joueur rencontre certains critères.
Conséquences du jeu excessif
Le joueur excessif peut ressentir différents malaises, souvent liés au stress. Il peut souffrir d'insomnie, de problèmes de digestion, de maux de tête, de douleurs au dos et dans le cou.
La pratique du jeu isole le joueur et diminue le temps et l'attention qu'il accorde à son conjoint, ses enfants et sa famille. Les éventuels mensonges autour des sommes engagées et du temps passé à jouer installent un climat de méfiance, à l'origine de tensions ou de conflits récurrents.