Les médicaments anti-angiogéniques, ou "anti-VEGF" (ranibizumab, bevacizumab, aflibercet), sont des traitements récents de la DMLA. Le VEGF (vascular endothelial growth factor) est un facteur de croissance qui permet la formation des néo-vaisseaux. Les anti VEGF empêchent le développement de ces néo-vaisseaux.
Un régime alimentaire de type méditerranéen – riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive et poissons gras – permettrait de prévenir le développement de la DMLA, maladie dégénérative qui est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
"Désormais, les personnes atteintes de DMLA peuvent porter des lunettes avec un simple reflet bleuté qui altèrent beaucoup moins la qualité de leur vision. Ces lunettes préservent mieux la vision des couleurs et ne sont pas stigmatisantes pour les porteurs, contrairement aux lunettes à verres jaunes.
Souvent héréditaire, la DMLA est plus fréquente au sein de certains groupes de population. En 2005 des chercheurs ont montré notamment que certaines variations du gène codant pour le facteur H du complément – un composant du système immunitaire inné – sont associées à un risque majeur de développer une DMLA.
Technique récente, l'injection intravitréenne (IVT) est indiquée dans le traitement de certaines pathologies rétiniennes. Il s'agit essentiellement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide ou exsudative, que l'on traite à l'aide de médicaments dits « anti-VEGF ».
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Non, la DMLA isolée ne rend pas aveugle étant donné que la rétine périphérique n'est pas atteinte par la maladie. La vision périphérique permet au patient de se déplacer dans un environnement familier et de réaliser les gestes de la vie quotidienne et ce même si l'acuité visuelle est effondrée.
L'exposition intense à la lumière du jour, par exemple lors d'une vie professionnelle en extérieur dans une région très ensoleillée, augmente le risque de développer une DMLA. Des concentrations élevées de cholestérol dans le sang et l'hypertension artérielle ont également été associées à la dégénérescence maculaire.
La vitamine A joue un rôle important dans la vision. Riche en bêta-carotène et en vitamine A, la carotte constitue une excellente source de vitamines qui peut contribuer à la santé de l'œil et diminuer les risques de cataractes et de dégénérescence maculaire.
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
L'injection est indolore dans la très grande majorité des cas, grâce à une anesthésie par collyres. Cela permet un retour au domicile rapidement après l'acte, le jour même. Il est néanmoins recommandé d'être accompagné le jour de l'injection.
La DMLA humide – également connue comme DMLA néovasculaire, est la forme la plus grave. La DMLA humide se développe lorsque des petites veines anormales envahissent la rétine depuis la couche située derrière elle.
La sécurité sociale les prend en charge à 100 % quand une DMLA est diagnostiquée. D'autres piqures oculaires ou intravitréennes sont remboursées ; c'est le cas des injections d'AVESTIN ou autres médicaments anti-VEGF, anti-antigéniques dont les prix vont jusqu'à 100 €/acte.
On distingue deux formes de dégénérescence maculaire : La DMLA sèche est la plus fréquente, son évolution est lente. La DMLA humide, quant à elle, évolue plus rapidement et entraîne un risque plus important de perte majeure de la vision.
L'injection est réalisée en position allongée sur le dos ou demi-assise. Une désinfection des paupières et de la surface de l'œil est réalisée avec un antiseptique local. Un champ stérile est posé sur votre visage et un écarteur à paupière est mis en place. L'injection en elle-même ne dure que quelques secondes.
Se frotter les yeux, passer du temps devant les écrans, ou encore sortir se promener sans lunettes de soleil sont des mauvaises habitudes qu'on fait tous plus ou moins ! Certaines d'entre elles peuvent participer à la fatigue des yeux ou encore représenter un danger pour eux.
Les premiers symptômes de la DMLA sont souvent discrets : une déformation des images et des lignes droites, qui paraissent ondulées ou courbes ; une diminution de l'acuité visuelle dans la partie centrale du champ de vision, avec difficulté à percevoir les détails.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est une maladie évolutive et ne guérit pas spontanément! Si rien n'est fait, les symptômes continueront donc de s'aggraver. La forme sèche de la maladie évolue toutefois lentement, en général sur plusieurs années.
Une diminution de l'acuité visuelle centrale. Une déformation de la vision, avec une ondulation des lignes droites. L'apparition d'une tache sombre dans le champ de vision central.
L'Hôpital Fondation Rothschild propose aux patients atteints de DMLA, une prise en charge globale et experte de toutes les pathologies ophtalmologiques, du dépistage à la chirurgie de pointe.
La rétine artificielle, également appelé implant rétinien ou œil bionique, fait de plus en plus parler d'elle.