Le traitement anti-angiogénique de la DMLA humide (ou exsudative) Pour traiter la DMLA humide, on a recours à la biothérapie. Les médicaments anti-angiogéniques, ou « anti-VEGF » (ranibizumab, aflibercet, et moins utilisé le bévacizumab), sont des traitements de la DMLA.
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
La DMLA est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 65 ans. Il s'agit d'une dégénérescence progressive de la rétine d'origine multi-factorielle dont les principaux facteurs de risque reconnus sont le tabagisme et les antécédents familiaux.
Comment prend-on en charge ces DMLA ? Pour la forme humide, le traitement consiste à pratiquer des injections (à base d'anti-VEGF) qui arrêtent la croissance des vaisseaux et donc l'évolution de la DMLA.
Un suivi médical régulier est indispensable pour freiner l'évolution de la DMLA lorsque cela est possible et vous apporter une aide à l'organisation de la vie au quotidien lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.
"Désormais, les personnes atteintes de DMLA peuvent porter des lunettes avec un simple reflet bleuté qui altèrent beaucoup moins la qualité de leur vision. Ces lunettes préservent mieux la vision des couleurs et ne sont pas stigmatisantes pour les porteurs, contrairement aux lunettes à verres jaunes.
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
Technique récente, l'injection intravitréenne (IVT) est indiquée dans le traitement de certaines pathologies rétiniennes. Il s'agit essentiellement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide ou exsudative, que l'on traite à l'aide de médicaments dits « anti-VEGF ».
La lutéine
Concernant la dégénérescence maculaire (DMLA), une supplémentation de lutéine durant 1 an à raison de 10 à 15mg par jour, a permis de ralentir la progression de la maladie. Tous ces traitements peuvent être menés de front, ou séparément au choix.
La vitamine A joue un rôle important dans la vision. Riche en bêta-carotène et en vitamine A, la carotte constitue une excellente source de vitamines qui peut contribuer à la santé de l'œil et diminuer les risques de cataractes et de dégénérescence maculaire.
Souvent héréditaire, la DMLA est plus fréquente au sein de certains groupes de population. En 2005 des chercheurs ont montré notamment que certaines variations du gène codant pour le facteur H du complément – un composant du système immunitaire inné – sont associées à un risque majeur de développer une DMLA.
Le traitement de la DMLA sèche
une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants (vitamine C et E, bêtacarotène, oxyde de zinc, oxyde de cuivre) ; une augmentation de la consommation d'acides gras oméga-3 et de pigments caroténoïdes (la lutéine et la zéaxanthine contenus dans les légumes verts…).
L'injection est indolore dans la très grande majorité des cas, grâce à une anesthésie par collyres. Cela permet un retour au domicile rapidement après l'acte, le jour même. Il est néanmoins recommandé d'être accompagné le jour de l'injection.
La sécurité sociale les prend en charge à 100 % quand une DMLA est diagnostiquée. D'autres piqures oculaires ou intravitréennes sont remboursées ; c'est le cas des injections d'AVESTIN ou autres médicaments anti-VEGF, anti-antigéniques dont les prix vont jusqu'à 100 €/acte.
Se frotter les yeux, passer du temps devant les écrans, ou encore sortir se promener sans lunettes de soleil sont des mauvaises habitudes qu'on fait tous plus ou moins ! Certaines d'entre elles peuvent participer à la fatigue des yeux ou encore représenter un danger pour eux.
La loupe sur support pour lecture
Elle est idéale car elle permet de lire, écrire, coudre et effectuer d'autres tâches minutieuses tout en ayant les mains libres.
une déformation des objets et des lignes droites, qui paraissent ondulées ou courbes ; une diminution de l'acuité visuelle dans la partie centrale du champ de vision, avec difficulté à percevoir les détails.
- la forme évolutive exsudative, également nommée « forme humide » ou « néovasculaire » est caractérisée par la présence de néo-vaisseaux sous la macula. C'est la forme la plus grave et son évolution est plus rapide que celle de la forme sèche.
Il est plus dangereux de porter des lunettes de soleil qui ne protègent pas des UV que de ne pas en porter du tout. A l'ombre des verres teintés, la pupille de vos yeux se dilatera et laissera passer plus de rayons UV néfastes.
La rétine artificielle, également appelé implant rétinien ou œil bionique, fait de plus en plus parler d'elle.
La DMLA désigne le vieillissement pathologique de la macula. Ce trouble lié à l'âge se traduit par l'apparition d'une tache noire au milieu de la vision (scotome central) ou des déformations (métamorphopsies). Note : la macula est la zone centrale de la rétine qui sert à la vision précise et diurne.
L'Hôpital Fondation Rothschild propose aux patients atteints de DMLA, une prise en charge globale et experte de toutes les pathologies ophtalmologiques, du dépistage à la chirurgie de pointe.
Une diminution de l'acuité visuelle centrale. Une déformation de la vision, avec une ondulation des lignes droites. L'apparition d'une tache sombre dans le champ de vision central.