Une abeille fatiguée reste habituellement dans sa ruche. Si vous apercevez une abeille seule, qui ne vole pas, alors elle se trouve peut-être en danger. Si celle-ci semble faible, vous pouvez lui déposer un peu de miel pour accélérer son rétablissement. Vous pouvez préparer un mélange composé de miel et d'eau.
Le principe est de mettre 1 part de sucre pour 1 part d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg d'eau (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser mais aussi pour acidifier le mélange et faciliter l'assimilation par l'abeille).
Voici quelques précautions nécessaires si l'on nourrit au miel : Utiliser son propre miel, provenant de colonies en bonne santé, sans spore de loque américaine. Nourrir avec du miel de la même colonie si possible. Utiliser du miel très dilué.
Elles détectent une source, ingère l'eau, la stocke dans leur jarot. Cette sorte de réserve placée après l'œsophage dans l'abdomen de l'abeille. Une fois arrivée à la ruche, elles régurgitent l'eau afin qu'elle soit utilisée.
une soucoupe en terre cuite ou bien un récipient en métal d'environ 20 cm de diamètre minimum ; un peu d'eau de pluie ou de l'eau minérale ; des galets, des cailloux, des graviers ou des billes ; un peu de sel car les abeilles adorent les minéraux (vous pouvez remplacer le sel par un lit de billes d'argile).
N'importe quel magasin d'artisanat vend des sacs de cailloux multicolores. Prenez un ou deux sacs et versez-les dans un récipient large et peu profond. Il doit être assez grand pour contenir quelques grammes d'eau, mais pas trop pour que les abeilles s'y noient.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
La pâte sucrée APIFONDA est parfaite pour nourrir les abeilles après l'hiver, comme stimulant de printemps. Elle peut également être utilisée pour l'alimentation en début d'hiver (en particulier dans les régions au climat chaud).
- Ce nourrissement doit être terminé vers la mi-septembre. Les jeunes abeilles qui naissent à ce moment sont destinées pendant l'hiver, à utiliser toute leur énergie pour l'entretien du couvain de la saison suivante et assurer les 1ères rentrées de nourriture.
Recueillez délicatement ces abeilles transies de froid, les cadavres aussi pour les placer dans un bocal fermé ( ex: un tissus, mouchoir en papier et élastique ), avec une petite goutte de miel ou d'eau sucrée, de sirop.... Placez le bocal à température ambiante et..... Miracle!
l'abeille tourne en rond, se pose en semblant avoir des difficultés à conserver son équilibre ou à marcher, étendant sans cesse ses pattes avant de tomber. Elles quittent la ruche et volent de nuit vers la lumière (c'est la première fois qu'on observe ce comportement).
Ce qui tue les abeille
Cette surmortalité est mondiale et s'explique par une conjonction de plusieurs facteurs : maladies, dégâts du frelon asiatique, dérèglement climatique, monoculture et, surtout, pesticides et produits phytosanitaires...
Comment faire ? Si votre colonie est sur tous ses cadres, 5-6 pour une ruchette ou 10 pour une ruche, placez le sachet de candi, ouvert par un petit trou en dessous ou comme ici coupé en deux directement sur la tête des cadres, retournez le nourrisseur et fermez la ruche.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.
Le retrait des hausses doit s'effectuer pour un miel toutes fleurs après la miellée, mi-Août au plus tard. après avoir allumé votre enfumoir et envoyé un jet de fumée par le trou d'envol, vous ôtez le couvre-cadre posé sur le sommet de la hausse.
Avant d'en arriver là, elles consomment du nectar, du miellat ou encore du pollen et puis bien sûr de l'eau ! Par la récolte du miel, les abeilles sont privées de cette réserve hivernale de dernier recours. Nourrir les abeilles est donc une nécessité. Et pas seulement pendant l'hiver.
L'emplacement de l'abreuvoir naturel est choisi par les insectes de façon à éviter les noyades et à obtenir une eau la plus chaude possible : partie de rive peu profonde, en dehors du courant à l'abri du vent et bien ensoleillé.
Filtrez l'eau, dynamisez-la et ménagez-leur un petit abreuvoir d'eau purifiée et salée à 0.5% (soit 5 g par litre) avec des petits cailloux pour faciliter l'atterrissage et le prélèvement sans noyade. Les abeilles ne savent pas nager.
Pour une colonie d'abeilles, les apports en eau par les butineuses sont d'environ 10 litres par an, et varient fortement en fonction des biotopes, les abeilles des régions chaudes en ont un besoin plus important. L'eau est utilisée pour l'alimentation des larves, de la reine et ouvrières.