Elle est composée, au minimum, des deux constituants obligatoires : le sujet et le prédicat. Ceux-ci doivent se suivre dans un ordre précis : le sujet d'abord et le verbe ensuite. 4. Elle peut contenir un constituant supplémentaire, qui est facultatif : le complément de phrase.
Une phrase est composée de deux constituants obligatoires : le groupe sujet qui détermine qui fait l'action et le groupe verbal qui exprime l'action.
Une phrase verbale comprend deux constituants essentiels : un groupe sujet (GS) et un groupe verbal (GV) qui contient le verbe et ses compléments essentiels. Une phrase peut également comporter des compléments facultatifs (on peut les supprimer) qui précisent les circonstances de l'action exprimée par le verbe.
La phrase minimale, trace écrite
G4 : "Une phrase que l'on ne peut plus réduire s'appelle une phrase minimale." "De quoi ai-je besoin pour écrire une phrase minimale?" Réponse attendue: un sujet (Groupe Nominal Sujet) et un verbe (Groupe Verbal).
Une phrase commence toujours par une majuscule et finit toujours par un point (que ce soit un point simple, un point d'exclamation ou un point d'interrogation). La phrase est composée d'un ensemble de mots placés dans un ordre logique afin d'avoir un sens et permettant d'exprimer une action ou un état.
Syntagme nominal (SN), syntagme verbal (SV) et circonstants (CIRC) Une phrase simple verbale est constituée de trois syntagmes : Le syntagme nominal ou SN, obligatoire, constitue le sujet. Le verbe, accompagné de son COD, constitue le syntagme verbal (SV) : lui aussi est obligatoire.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Une phrase complexe est une phrase qui comporte plusieurs propositions, donc plusieurs verbes conjugués. Ces propositions peuvent être reliées entre elles par juxtaposition, coordination ou subordination. La juxtaposition relie deux propositions indépendantes par une ponctuation faible (, ; :).
Les formes de phrases. Les phrases sont ainsi classées par types (déclarative, interrogative, exclamative, injonctive), mais elles peuvent aussi prendre différentes formes : l'affirmation/la négation, la voix active/la voix passive, la forme personnelle/la forme impersonnelle et la forme neutre/la forme emphatique.
On appelle phrase verbale une phrase qui contient un verbe conjugué. EX. : J'attends le silence. On appelle phrase non verbale (ou averbale) une phrase qui ne contient aucun verbe conjugué.
La phrase verbale s'organise autour d'un verbe (conjugué à un mode personnel ou impersonnel), qui constitue le noyau de la phrase. Un requin a attaqué un plongeur. Une phrase non verbale s'organise autour d'un mot (nom, adjectif…) autre qu'un verbe. Une phrase nominale a pour noyau un nom.
Une forme verbale compte un radical, une terminaison, et le plus souvent, un pronom de conjugaison. La conjugaison est l'ensemble des différentes formes verbales.
Un syntagme peut être constitué de plusieurs autres syntagmes, appelés alors sous-syntagmes, dont les formes indivisibles sont le nom, le mot composé ou la locution. Le syntagme est composé d'un noyau, appelé aussi « tête » (qui détermine sa nature et sa fonction) et d'éventuels satellites (ou subordonnés).
Si la phrase ne contient qu'une seule proposition, elle est simple. Si elle comprend plusieurs propositions, mais indépendantes, elle est composée. Une phrase complexe comprend plusieurs propositions, dont au moins une subordonnée.
Pour analyser une phrase complexe comprenant une ou plusieurs subordonnées, il faut repérer les mots subordonnants et couper la phrases en propositions : la principale et la subordonnée (ou les subordonnées).
la phrase déclarative qui énonce un fait ; la phrase exclamative qui exprime un sentiment fort ; la phrase impérative qui exprime un ordre ; la phrase interrogative qui pose une question.
Une phrase simple ne comporte qu'une seule proposition, donc un seul verbe conjugué. Une phrase complexe comporte plusieurs propositions, donc plusieurs verbes conjugués.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
La proposition subordonnée complétive conjonctive
Elle occupe le plus souvent la fonction de complément d'objet direct (COD) ou indirect (COI) du verbe de la proposition principale : Je veux que tu viennes. La subordonnée « que tu viennes » est COD de « veux ». Je travaille à ce que le projet réussisse.
Elle est introduite par un subordonnant (si, ce qui, ce que, etc.) ou par un marqueur interrogatif avec ou sans préposition (pourquoi, comment, de combien, à qui, etc.). Elle fait partie du groupe verbal. Elle occupe la fonction de complément direct ou indirect du verbe.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».