On rencontre trois sortes d'hémorragies : – externe : on voit le sang couler par une lésion ; – extériorisée : on voit le sang couler par un orifice naturel tel que la bouche, le nez, l'oreille, le vagin, l'anus, l'urètre ; – interne : on ne voit pas le sang couler.
Une hémorragie est dite externe si le sang s'écoule directement à l'extérieur, interne si elle se produit dans une cavité (thorax, abdomen) ou dans un viscère (estomac, intestin) ; quand le sang sort par les voies naturelles (bouche, anus, urètre), l'hémorragie est dite secondairement extériorisée (→ circulation ...
Les symptômes d'une hémorragie sont un écoulement de sang en cas d'hémorragie externe. Dans le cas d'une hémorragie interne, les symptômes à reconnaitre sont des sueurs froides, des vertiges, un évanouissement. Mais aussi une pâleur, des vomissements, une soif, une chute de tension, une décoloration des muqueuses.
Arrêtez le saignement par une compression directe avec la paume de la main ou les doigts. Si vous êtes seul ou ne pouvez pas maintenir la compression, fabriquez un tampon de tissu ou de papier épais et maintenez-le en place avec un lien large, non élastique et bien serré (faire un moins deux tours).
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
Il existe trois types d'hémorragies: l'hémorragie artérielle, l'hémorragie veineuse et le saignement capillaire. Lors d'une hémorragie artérielle, le sang s'écoule rapidement et en grande quantité, ce qui rend difficile son arrêt.
La victime présentera des signes de malaise (sueurs, pâleurs, vertiges, perte de connaissance…) Face à une hémorragie, il faut agir rapidement ! Si la personne perd trop de sang, il y a un risque d'arrêt cardiaque, car le cœur n'a plus assez de sang à pomper et s'arrête.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Par ailleurs, l'application d'un garrot médical est nécessaire uniquement si la personne présente un cas d'hémorragie externe grave non contrôlable par une compression locale. Vous pouvez poser le garrot médical si l'une de ces situations se présente : Il devient impossible de maintenir le point de compression.
L'hémorragie interne est une urgence médicale grave qui peut souvent être fatale. Cela peut se produire à la suite d'une blessure, comme un accident de voiture, ou d'un problème de santé, comme une rupture de la rate. L'hémorragie externe est le type d'hémorragie le plus courant et est facile à reconnaître.
Certains signes faisant suspecter un risque hémorragique doivent être rapidement signalés au médecin : présence de sang dans les selles ou les urines, saignements des gencives, bleus survenant spontanément, fatigue inhabituelle, pâleur importante.
Saignement entraînant parfois une perte importante de sang. On distingue les hémorragies artérielles où le sang coule à flot par saccades, les hémorragies dites capillaires où le sang coule «en nappe» et les hémorragies veineuses où l'écoulement, qui peut être très important, n'est pas pulsé.
Rectorragie : définition et causes. La rectorragie correspond à l'émission, plus ou moins abondante, de sang rouge par l'anus. La présence de sang rouge dans les selles provient d'une lésion du rectum, de l'anus ou du colon. Les hémorroïdes sont l'une des causes les plus fréquentes.
L'acide tranexamique doit être envisagé dans les cas d'hémorragie majeure. Lorsqu'un PHM est déclenché, il faut administrer le plasma selon un rapport de 2 culots globulaires pour 1 unité de plasma; les transfusions de plasma dépendent par la suite des résultats des analyses hémostatiques.
hémorragie de Benckiser l.f.
Hémorragie fœtale imprévisible se traduisant, en cas d'insertion vélamenteuse du cordon, par une souffrance aigüe du fœtus, presque toujours rapidement mortelle, qui se produit au moment de l'accouchement, lors de la rupture des membranes.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
Une perte de plus d'un litre de sang peut avoir une issue fatale. Lors d'une hémorragie, l'organisme remplace tout d'abord le sang perdu par de l'eau tirée des tissus. Ensuite, il active la production des globules sanguins.
Il faut donc arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l'endroit qui saigne, quel que soit le lieu de la plaie. La main doit être protégée, si possible, avec des gants, un sac plastique ou à défaut une épaisseur de tissu propre.
Vérifiez la respiration de la victime : Vérifiez que la poitrine se soulève et s'abaisse régulièrement. Ecoutez les bruits de la respiration en approchant votre oreille de sa bouche. Essayez de sentir le souffle de sa respiration en plaçant votre joue près de sa bouche pendant 10 secondes.
Allonger confortablement la victime, par exemple sur un lit, un canapé ou à défaut sur le sol, afin de retarder ou empêcher l'installation d'une détresse liée à la perte de sang.
On parle d'hémorragie massive lorsqu'un gros vaisseau sanguin est concerné. Le décès peut survenir en quelques minutes suite à la perte trop importante de sang. De nombreuses causes peuvent engendrer une hémorragie, par exemple : Un traumatisme ou un choc qui peut engendrer la rupture d'un vaisseau.