Résister à la critique, c'est savoir garder son sang-froid et prendre du recul, quelle que soit le type de remarque. Pour éviter de réagir de façon négative, il est possible de : prendre du recul en essayant de comprendre le message sous-entendu : quel intérêt a la personne à nous dire cela ?
Tâchez plutôt de vous excuser, et demandez-lui ce qu'elle attend de vous, ou ce qu'elle suggère pour améliorer les choses. Un reproche est toujours l'occasion de mieux se connaître et de s'améliorer." Attention toutefois, toute réflexion n'est pas bonne à prendre ! Certaines critiques sont stériles.
Posez des questions. Veillez à ne pas mal interpréter un reproche. Si vous en avez l'opportunité, posez des questions et demandez des éclaircissements sur les points que vous ne comprenez pas. Cela vous aidera à mieux comprendre les propos de l'autre, d'absorber la critique en question et de trouver une solution.
Différents facteurs peuvent en être la cause, mais un dénominateur est souvent commun : notre réaction face à cela. Peut-être avons-nous tendance à prendre tout ce qui arrive trop à cœur, comme des attaques sur notre propre personne, sans mettre de la distance et analyser le problème.
Regardez-la dans les yeux et dites-lui d'une voix calme et sérieuse : « OK, ça suffit maintenant, je sais que tu crois que c'est drôle, mais ça m'énerve, je voudrais que tu t'arrêtes ». Si elle ne s'arrête pas tout de suite, vous pourriez lui dire : « je te demande sérieusement de t'arrêter » avant de partir.
Soyez détendu et riez. Les piques sont censées vous énerver alors restez de marbre, en apparence. Lorsqu'une personne vous blesse, essayez de faire comme si ses paroles ne vous ont pas atteintes, quoi qu'elle ait pu dire. Riez et laissez couler.
Le critiqueur. Le critiqueur ne rate aucune occasion de vous juger ouvertement, de vous rabaisser ou de relever vos plus infimes imperfections.
Alors, comment faire pour réagir au mieux ? Dans un premier temps, écouter l'interlocuteur jusqu'au bout et reformuler pour accuser réception de la critique : « Si je comprends bien, tu me reproches de ne pas avoir l'esprit de synthèse lorsque j'adresse des emails aux clients ? »
Anne-Laure Buffet utilise le mot d'emprisonneur pour désigner les bourreaux, auteurs de violence psychologique (ces emprisonneurs peuvent être des hommes ou des femmes, de tout âge et de toute classe sociale).
critiqueur (n.m.) critiqueur (adj.)
Autrement dit, lorsque nous critiquons les autres, nous projetons nos peurs, nos insécurités, nos défauts et nos failles. Les personnes jalouses et envieuses sont généralement celles qui émettent le plus de critiques. En agissant ainsi, elles détournent leur regard d'elles-mêmes par peur de ce qu'elles pourraient voir.
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Soyez toujours conscient du bruit que vous faites. Bien se comporter c'est avant tout savoir contrôler le bruit que l'on fait. Si vous avez du mal à parler à un volume approprié, arrêtez-vous, respirez profondément. Rassemblez vos esprits et exprimez ce que vous voulez dire de façon respectueuse et réservée.
Voici ce que disent les psychologues sur cela : une expression excessive de bonheur cause du rejet. Trop de gratitude et de félicité (sans raison apparente) font que les personnes nous semblent inconsciemment plus ingénues, et même stupides.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Un passif-agressif évite de vous dire clairement les choses et préfère tourner autour du pot. Faites exactement l'inverse, dites-lui ce que vous pensez, mais sans être trop imposant et méchant envers lui. Essayez d'être diplomate.
Paranoïaques et inhibés sont les plus touchés
« Il y a trois grandes familles de personnes très susceptibles à la critique, explique la psychologue clinicienne Marie Haddou. D'un côté, les paranoïaques qui sont très vigilants. Ils remarquent des choses que nous ne voyons pas et ont un sentiment de persécution.
"Cela peut être par manque de confiance en soi ou par dépendance affective" suggère Chantal Pironi, psychologue. Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissé laisse décider l'autre pour lui. A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice.
Rabaisser les autres est un moyen qu'il utilise pour tenter de rééquilibrer son regard sur lui-même et s'auto-convaincre qu'il a de la valeur. Mais malheureusement, son habitude est totalement contre productive. Il s'enferme dans une spirale de comparaison, et ne réussit pas à combler son vide intérieur.