Le but est de le laisser s'exprimer librement et d'améliorer votre relation parent-enfant. Soyez précis et factuel : l'utilisation d'un langage précis évitera des erreurs d'interprétation. Par exemple, si vous dites à votre enfant « Je suis en colère », cela peut ne pas suffire.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.
L'attachement parent-enfant est un lien affectif qui permet à l'enfant, grâce à un registre de comportements innés, puis à des représentations intériorisées de ses relations avec sa figure d'attachement, d'assurer sa protection en situation de détresse et de là d'explorer son environnement, cognitif, social, etc.
Essayer de prévoir du temps ensemble, rien que vous et votre enfant. Du temps dédié c'est du jeu, une aide aux devoirs ou une balade au parc par exemple. Vous renforcez votre lien parent-enfant si vous lui consacrez du temps exclusif : pas de portable, pas de télévision en même temps.
Il existe quatre principaux styles parentaux, selon les recherches en psychologie : les styles démocratique, autoritaire, permissif et désengagé. Il existe quatre principaux styles parentaux, selon les recherches en psychologie : les styles démocratique, autoritaire, permissif et désengagé.
La grand-mère dispose aussi d'une expérience de parentalité et est apte à prendre du recul, en cas de situations difficiles. Celle-ci n'a pas à prendre en charge le poids de l'éducation : elle n'a pas à être autoritaire, ni à inculquer les règles de la vie (bien qu'elle puisse tout à fait le faire).
Droits des grands-parents
Les grands-parents ont un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents. Ces droits restent valables : en cas de divorce des parents.
Être un bon parent, c'est la capacité de se remettre en question, de remettre en question nos interventions. De s'adapter aux nouvelles situations en allant chercher de l'information, en demandant conseil à nos parents, à nos amis, de faire tout ce qu'on peut pour être simplement meilleur la prochaine fois.
Privilégier un environnement calme et sans distractions.
La communication avec votre enfant sera plus facile s'il sent que vous êtes attentif. Limitez aussi les doubles tâches, comme regarder votre téléphone pendant que votre enfant vous parle. Il doit sentir qu'il a toute votre attention.
Le câlin et la santé
Recevoir et faire des câlins permet de secréter de l'ocytocine, l'hormone liée à l'amour, à l'empathie, à l'attachement,... Embrasser son enfant et le prendre dans ses bras favorise ces décharges d'ocytocine qui sont très importantes pour la régulation du stress.
Il est peut-être trop en colère ou trop triste pour pouvoir parler. Il a peut-être besoin d'un câlin, d'une présence non jugeante, d'une personne auprès de qui il peut pleurer, de solitude, de temps pour libérer son énergie de colère avant de pouvoir réfléchir…
Si les choses dérapent, organisez une réunion de famille pour rétablir la situation le plus tôt possible. Vous êtes dans une situation où des adultes vivent ensemble, peut-être même avec de jeunes enfants à la maison. La clé du succès réside dans une communication positive et claire et dans le respect mutuel.
Respectez les limites que votre enfant adulte a fixées concernant votre relation et n'essayez pas de les repousser, fixez-en plutôt quelques-unes vous-même. Apprenez à accepter votre enfant tel qu'il est et admettez le fait qu'il soit une personne indépendante et capable de faire ses propres choix.
En somme, les parents observent leurs enfants à travers un filtre de pensées, de croyances et d'attitudes conscientes et inconscientes qui orientent leur façon de percevoir leurs actions. Quand ces pensées sont bienveillantes, elles entraînent des actions positives de la part des parents.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Pour ce faire, éviter de se disputer devant lui ou d'aborder des sujets qu'il n'est pas en mesure de supporter. L'éducation et la discipline positive sont les clés d'une famille heureuse. Il s'agit ici de mettre en place une méthode d'éducation ni permissive ni punitive afin de permettre le développement de l'enfant.