Sur la Station spatiale internationale (ISS), les astronautes disposent par exemple de couchettes de la taille d'une cabine téléphonique. Et avant de tomber dans les bras de Morphée, il leur faut s'empaqueter dans des sacs de couchage attachés aux parois.
À bord de l'ISS, chaque astronaute dispose de sa propre chambre (du moins, lorsqu'ils ne sont pas en surnombre à bord). Celle-ci consiste en un petit compartiment de la taille d'une cabine téléphonique, destiné à accueillir la « literie » (un sac de couchage) et les effets personnels de son occupant.
Résultat, pas d'air, pas de matière, pas de matière, pas de pression, pas de pression, pas de bruit, pas de bruit.
L'air provient de bouteilles d'oxygène et d'azote transportées régulièrement par les fusées à la station ISS, car il n'y a pas d'air dans l'espace.
Aujourd'hui, les astronautes mangent des plats préparés à l'avance sur Terre, parfois lyophilisés ou déshydratés qui leur sont livrés par engin automatisé ou vaisseau-cargo.
Pour uriner, les astronautes emploient un tuyau avec un entonnoir situé à l'extrémité : l'urine produite est collectée dans un réservoir grâce à un ventilateur aspirant. Elle est ensuite recyclée en eau potable pour toute la station !
Cependant à 20 000 km d'altitude, ils ne subissent que le quart de l'attraction gravitationnelle terrestre ce qui au contraire accélère leur vieillissement et augmente leurs journées de 45 microsecondes. La différence totale entre une journée sur Terre et une journée à bord du satellite est de 38 microsecondes !
Pour aller à la selle, les astronautes soulèvent le couvercle des toilettes et s'assoient sur le siège – comme ici sur Terre. Mais ces toilettes commencent à aspirer dès que le couvercle est soulevé afin d'empêcher les choses de s'échapper – et de contrôler l'odeur.
Prendre une « douche » ou se laver les mains
Les astronautes utilisent une débarbouillette et une solution nettoyante sans rinçage pour se laver le corps ou les mains.
Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
Le pire et le plus amusant, selon les astronautes, c'est que si vous persistez à pleurer, vos larmes pourront former des bulles et flotter dans l'espace. Pourquoi les choses sont-elles différentes dans l'espace de ce qui se passe sur la terre ? Simple réponse : la gravité !
«Vous ne pouvez pas roter dans l'espace, parce que l'air, la nourriture et les liquides qui se trouvent dans votre estomac sont tous en train de flotter ensemble comme des bulles pleine de morceaux. Si vous rotez, vous vomissez à l'intérieur de votre bouche.
Cette attirance qui tire tout vers la terre est appelée la force gravitationnelle. Ainsi, tout comme les astronautes (et tout ce qui n'est pas bien attaché !), tout flotte dans l'ISS. Même l'eau. La glace ne flottera ni ne coulera, mais bougera simplement à l'intérieur de la goutte d'eau.
Comme vous devez vous en douter, aller aux toilettes dans la Station spatiale internationale (ISS) n'est pas aussi simple que sur Terre, 400 kilomètres plus bas. En effet, en l'absence de gravité, les résidents utilisent un dispositif adapté qui permet d'aspirer les déchets qu'ils soient liquides ou solides.
Lors d'une journée classique à bord de l'ISS, calée sur le temps UTC, les astronautes se lèvent aux alentours de 6h30, et se couchent vers 22h15 (mais chaque astronaute peut décider, à l'instar de Thomas Pesquet, à quelle heure il se couche).
Neuf hommes et deux femmes occupent désormais l'ISS. Ils sont onze sur la photo. Au fond, les quatre nouveaux venus de la mission Axiom-2, lancée ce 21 mai 2023 depuis le centre spatial Kennedy. De gauche à droite : Ali Alqarni, John Shoffner, Rayyanah Barnawi et Peggy Whitson.
La raison est simple : l'Agence Spatiale Européenne limite l'accès à deux séjours maximum par astronaute. L'homme de 43 ans avait en effet déjà passé plusieurs mois entre novembre 2016 et 2017. Après son atterrissage ce week-end, le spationaute sera récupéré par des navires dédiés.
Le retour dure 3 heures et 30 minutes environ, et les astronautes doivent être parfaitement préparés. Le jour J, les astronautes entrent dans la capsule Soyouz amarrée à l'ISS, referment l'écoutille et se placent dans le module central du vaisseau. Après avoir mis leur combinaison, la séquence de désarrimage commence.
L'informatique, la mécanique spatiale ou encore la science des réseaux sont des formations que suivent ces professionnels. Thomas Pesquet a aussi dû apprendre le russe de façon intensive, en immersion dans une famille à Saint-Pétersbourg.
Même s'ils ne le font généralement pas, ils en sont équipés, afin de pouvoir se soulager lors des explorations qui peuvent durer plusieurs heures, explique la Nasa.
Ces sacs à fèces sont ensuite entassés dans un « jettison bag », un gros sac-poubelle d'environ 1 mètre sur 70 centimètres contenant tous les déchets accumulés lors de la mission : emballages alimentaires, restes de repas, outils divers...
"L'équipage ne boit pas d'urine, il s'agit d'eau potable qui a été récupérée, filtrée et nettoyée de façon à être plus propre que ce que nous buvons ici sur Terre.
Dans l'espace, la face d'un satellite sur orbite terrestre exposée au Soleil (ou celle du scaphandre d'un astronaute) peut potentiellement monter à + 150 °C, tandis que celle à l'ombre descendra à – 120 °C puisque, contrairement à la plage sur Terre, il n'y a pas d'air ambiant.
C'est la vitesse de la Terre qui l'empêche de « tomber » sur le Soleil (car elle est attirée par le Soleil).
La différence totale entre une journée sur Terre et une journée à bord du satellite est de 38 microsecondes ! Il faut tenir compte de cette différence pour faire coïncider les horloges des satellites avec celles de notre planète.