Origine : Provient du calice, une coupe utilisée durant les célébrations religieuses pour la consécration du vin. Le vin à l'intérieur de la coupe rappelle le sang du Christ.
Tiguidou : ou c'est tiguidou, qui veut dire en gros « c'est ok » ou « c'est bon ». Les Québécois utilisent aussi beaucoup le mot « correcte » (prononcé correc') « C'est correc' pour toi ? », « Chu correc' » (Je suis d'accord), « Les pâtes sont correc' ». Autrement dit, au Québec, TOUT EST CORREC' !
Tabarnak : C'est un juron québécois, en référence au tabernacle d'église. Dans l'église catholique, le tabernacle est le meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties. Ce mot à été déformé en français canadiens, pour devenir un sacre ( un juron ) familier : tabarnak.
"Maudit niaiseux !"
Maudit, qui vient de malédiction et de son sens religieux, est un peu utilisé à toutes les sauces au Quebec. Dans ce cas précis ça veut donc dire « espèce d'imbécile », mais ça peut aussi vouloir dire fâché (« Y'est en maudit ! ») et plein d'autres trucs chelous.
Câlisse / câlice : Juron québécois. Il s'utilise pour exprimer une émotion forte, par exemple l'étonnement ou la colère. C'est une déformation du calice d'église dans la religion chrétienne (le calice est une coupe recevant le vin bénit).
Bisoune : Désigne un sexe masculin, un pénis. Généralement, c'est une expression un peu infantile.
chum n. Au Canada, ami, copain, copine. chum n.m. Au Canada, petit ami, amoureux ou conjoint.
13. Faire le flouc = Faire l'amour.
Voici quelques comportements à bannir dès que vous franchissez le sol canadien. Première règle à respecter : évitez de fumer ou de boire de l'alcool dans un lieu public comme dans la rue, à la terrasse d'un restaurant ou d'un café ou encore dans un parc.
Les Québécois supportent peu les incursions dans leur intimité, et il est mal vu de leur poser des questions personnelles (par exemple « où avez-vous acheté votre casserole ? »), car ce qui est pour nous un signe de politesse leur paraît le début de la drague ou d'une psychanalyse.
Les vidanges québécoises
Le mot vidanges possède un sens tout à fait québécois. En effet, chez nous, il est synonyme de « déchets, ordures » ou de « poubelles ».
La langue possède nombre de mots coquets pour décrire ce petit coup de bec qu'est donc le «bisou». «Bécots», «papouilles», «poutous»... À chacun sa façon d'embrasser.
Blonde : Utilisé pour désigner une "petite amie" ou une "femme" selon les contextes. Désigne la femme dans un couple.
Nom commun. (Québec) (Argot) Sexe des femmes, vulve. → voir chatte et con, etc. J'y ai mangé a plotte, c'tait tout un lunch !
Amis visiteurs de passage au Québec, rassurez-vous tout de suite : le mot char est simplement le terme le plus couramment utilisé pour désigner une voiture. Il tire son origine du vieux français, il est de la même famille que le char à voile, la charrette ou la charrue.
Nuite | Définition français canadien | Je Parle Québécois.
Poinçon à extrémité plate qui sert à noyer la tête des clous dans le bois.
Cibole : C'est un sacre, un juron québécois. Cibole est une atténuation du sacre québécois Ciboire, lui même étant un sacre blasphématoire en référence au vase sacré chrétien.
L'originalité linguistique du sacre au Québec
En troisième lieu, il faut signaler la multiplication des euphémismes. En effet, à partir d'une quinzaine de mots religieux (dont les principaux sont : Christ, Vierge, hostie, calice, tabernacle, ciboire, calvaire, sacrement, baptême), plus de 2000 mots ont été recensés.