Le rapport entre le PIB nominal et le
Dans la comptabilité nationale, le déflateur du PIB est un de plusieurs déflateurs « implicites ». Il est calculé en divisant le PIB nominal (PIB à prix courants) par le PIB réel (PIB en volume, PIB à prix constants)3.
Les déflateurs du PIB, de la dépense de consommation finale, de la formation de capital brute, des exportations et des importations mesurent les variations de prix dans leur domaine respectif de l'économie. Ils sont utilisés pour corriger les agrégats des effets de l'inflation.
Le déflateur du PIB mesure les variations de prix dans tous les aspects de l'économie, contrairement à l'IPC, qui analyse uniquement les dépenses de consommation. Étant plus intégratif, le déflateur du PIB tend à être favorisé et utilisé principalement par les économistes.
Un PIB égal à 1 000 milliards d'euros n'est pas équivalent s'il est réparti entre 10 ou 100 millions de personnes. Le PIB par habitant permet alors de comparer les niveaux de vie entre les pays. En France, le PIB par habitant vaut environ 30 000 euros.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
La méthode fondée sur les dépenses
Selon cette méthode, le PIB est égal à la consommation plus les dépenses relatives aux placements, les dépenses publiques et les exportations nettes.
Le rapport entre le PIB nominal et le PIB réel correspond au déflateur du PIB. Cet indice permet d'apprécier l'effet prix sur la période considérée. A noter que plus l'écart est important entre le PIB nominal et le PIB réel, plus cela signifie que l'impact des prix sur l'économie est élevé.
Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
L'agrégat qui permet de mesurer le niveau de richesse sur le territoire national est le PIB réel ou PIB à prix constants ou encore le PIB en volume (donc le PIB déflaté).
Le PIB peut être évalué en volume ou en valeur. En valeur, on parle de PIB nominal, c'est-à-dire non corrigé de l'inflation. Pour mesurer la croissance, on doit éliminer l'impact de l'inflation et calculer le PIB en volume (ou PIB réel).
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Comme le PIB est une mesure qui comprend de nombreux éléments, les économistes ont mis au point trois méthodes pour le calculer. Ces trois méthodes sont l'approche par les dépenses, l'approche par les revenus et l'approche par la valeur ajoutée. Ces approches sont toutes équivalentes et donnent le même résultat.
La croissance économique représente l'augmentation en pourcentage, du PIB réel d'une période donnée à une autre.
La hausse des salaires, l'augmentation du temps de travail et la régulation des prix du logement permettront d'augmenter considérablement le pouvoir d'achat de la classe moyenne.
Depuis le milieu du XXème siècle, le principal indicateur utilisé est le produit intérieur brut (PIB), qui représente la somme des valeurs ajoutées dégagées par les différents secteurs économiques sur un territoire.
Ce chiffre ne mesure pas la santé de la population, son niveau d'instruction, l'égalité des chances, l'état de l'environnement ou de nombreuses autres dimensions de la qualité de la vie. Il ne mesure même pas des aspects cruciaux de l'économie tels que sa durabilité, c'est-à-dire si elle se dirige ou non vers un krach.
Le PIB est la somme des emplois finals intérieurs (dépense de consommation finale, formation brute de capital), augmentée des exportations et diminuée des importations, soit : PIB = Dépense de consommation finale (P3) + Formation brute de capital (P5) + Exportations (P6) - Importations (P7).
Pour supprimer l'effet de l'évolution des prix (et ainsi gommer l'inflation), les économistes préfèrent raisonner en terme de volume plus qu'en terme de valeur. Le terme en volume supprime l'effet de l'inflation et donc cette donnée représente la véritable quantité produite en plus.
La déflation est l'opposé de l'inflation. A l'inverse de cette dernière, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation. Elle se caractérise par une baisse continue et auto entretenue du niveau général des prix.
Il s'agit de tenir compte du fait que la même quantité d'argent ne représente pas la même richesse dans des pays différents. Elle est utilisée pour comparer des données telles que le produit intérieur brut (PIB) ou le PIB par habitant. On parle alors de PIB PPA.
Classement PIB par habitant. Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2023, avec un produit intérieur brut par tête de 135 605 dollars.
Ce que le PIB n'intègre pas du fait qu'il ne mesure que des flux annuels de production et non un patrimoine : les dégâts causés à l'environnement, les richesses naturelles ou leur épuisement, l'impact d'une catastrophe naturelle, d'une guerre...
Les États-Unis et la Chine se maintiennent en tête du classement, avec des PIB respectifs de 26 185 milliards de dollars et 21 643 milliards de dollars.