Pour réduire les nuisances sonores en intérieur sur des cloisons existantes, la solution employant des plaques de plâtre
Le doublage des murs par une ossature métallique complétée par une laine de verre et une plaque de plâtre améliore le confort acoustique en atténuant sensiblement les bruits. Pour un résultat optimal, privilégiez les plaques de plâtre phoniques, dont la composition permet de réduire notablement les bruits.
Laine de verre comme laine de roche permettent d'assurer simultanément l'isolation phonique et l'isolation thermique des parois.
Le doublage d'un mur à l'aide d'une ossature consiste à venir poser une ossature bois ou métallique sur le mur existant (l'ossature métallique vous garantira un meilleur confort acoustique). On viendra ensuite poser un isolant souple en panneau (par exemple de la ouate de cellulose).
Les panneaux de chanvre-ouate : cet isolant naturel est idéal pour réaliser une isolation phonique (et thermique) mince des cloisons. A poser entre montant métallique et à recouvrir de placoplâtre ou de Fermacell.
Le liège est l'isolant naturel le plus performant en termes d'isolation phonique. Avec seulement 30 mm d'épaisseur, il limite quasiment 100 % des nuisances sonores !
L'isolation phonique d'une maison consiste à éviter que les bruits extérieurs ne pénètrent et ne résonnent à l'intérieur. L'isolation acoustique permettra quant à elle d'assurer au bruit intérieur d'éviter de se propager.
Placez des tapis au sol
En effet, ils servent de barrière thermique entre la fraîcheur qui peut s'échapper de votre sol et la chaleur ambiante de la pièce. En plus d'ajouter une touche de couleur à votre espace, ils offrent de meilleures performances thermiques et acoustiques. Plus ils sont épais, mieux c'est.
Une autre solution pour couvrir ses murs réside dans l'installation de rideaux isolants acoustiques. Ces rideaux sont généralement assez épais et peuvent efficacement bloquer les bruits provenant de l'extérieur.
Achetez des meubles absorbants comme des fauteuils et canapés en tissu plutôt qu'en cuir. Disposez des matériaux absorbants sur les murs, par exemple des tentures murales. Évitez les surfaces trop dures comme le béton brut ou le marbre notamment dans des architectures “épurées”.
En général, la ouate de cellulose est préconisée. Vous pouvez également poser directement l'isolant contre le plafond et rajouter un enduit. Dans ce cas-là, il vaudra mieux se tourner vers des plaques de liège ou des panneaux de bois acoustiques.
En installant une membrane acoustique (sous-couche) sans clouage ou vissage à la structure, vous réduirez aussi bien les bruits aériens que les bruits d'impact. Informez-vous sur les caractéristiques du produit convoité, l'épaisseur et la densité de la membrane sont les principaux aspects à considérer.
A savoir : si vous voulez procéder à l'isolation phonique des murs entre 2 chambres, optez de préférence pour une plaque acoustique d'une épaisseur de 70 mm.
Pour un bruit allant de 10 à 20 dB, c'est la tôle ondulée qu'il vous faut, car c'est un environnement sûr. Pour une ampleur de 30 à 40 dB, c'est la palissade en bois qui neutralise le bruit. Pour une variation de 50 à 60 dB, c'est le mur en brique ou en parpaing. Pour 70 à 80 dB, c'est le mur en gabion.
Un tapis et un coupe-froid
La première chose à faire pour les absorber est d'installer un tapis devant la porte. En plus d'être abordable, il se révèle aussi efficace en matière d'insonorisation.
PVC, linoléums et moquette sur sous-couche de caoutchouc pourront ainsi réduire les bruits d'impact de 15 à 30 dB. Il est également possible de proposer aux voisins du dessus de poser une sous-couche au-dessus du sol dur actuel (plancher ou carrelage), qui sera elle-même recouverte par un autre revêtement.
Les panneaux acoustiques peuvent être posés sur toutes les parois d'une pièce : au niveau du plancher, des murs et du plafond. De véritables travaux ne seront nécessaires qu'avec l'installation de panneaux acoustiques fixes.
On peut donc choisir une ou deux plaques, d'épaisseur plus ou moins importante, de 12,5 mm à 18 mm, ou avec une densité légèrement renforcée comme par exemple les plaques dites « acoustiques ». Le choix se fait en fonction de l'espace disponible, tout en recherchant la masse surfacique la plus grande.
La plupart de ces isolants sont considérés comme assurant une bonne isolation phonique : le liège, la laine de mouton, la paille, le torchis… Les meilleurs isolants phoniques naturels sont la ouate de cellulose, les fibres de bois, et un produit plus rare, la fibre de coco.
Le rôle des panneaux acoustiques est d'optimiser l'absorption des ondes acoustiques qui se heurtent à eux afin d'en diminuer la réverbération et l'intensité. En effet, quand une onde sonore rencontre un obstacle (murs, sol et plafond), son énergie est réfléchie, transmise ou absorbée.
La performance acoustique du liège est d'environ 30 dB pour 30 mm. C'est donc un excellent isolant phonique. Il est possible d'obtenir une meilleure isolation jusqu'à 70 dB selon la mise en œuvre du liège. En plus d'être un très bon isolant thermique, le liège présente d'excellentes performances en isolation phonique.
Le liège peut donc efficacement compléter une isolation des parois verticales. Les panneaux sont généralement proposés en épaisseur de 10 à 60 mm. D'autres épaisseurs peuvent être commandées sur-mesure. Il est reconnu que pour l'isolation d'un mur par l'intérieur, un minimum de 30 mm d'épaisseur de liège est demandé.
La peinture est à privilégier pour le liège assez lisse
Le rendu sera plus lisse, esthétique et rapide à réaliser sur des panneaux de liège qui présentent un grain fin. Sinon, appliquer une couche d'enduit avant de peindre permet d'obtenir une surface plane idéale pour appliquer de la peinture.