Le grand miroir du JWST et ses instruments sensibles lui permettent de détecter des objets très peu lumineux. Cela signifie qu'il peut voir des objets qui sont trop faibles pour être vus par d'autres télescopes. La capacité du JWST à « voir dans le passé » est l'une de ses caractéristiques les plus importantes.
En effet, plus la lumière voyage dans l'espace - plus elle vieillit -, plus elle "rougit". Grâce à sa vision lointaine, le JWST va donc remonter jusqu'à - 13,5 milliards d'années (Ma), soit quelques centaines de millions d'années après le big bang (- 13,8 Ma) !
Le télescope Webb peut voir aussi loin que le moment où les premiers objets lumineux (étoiles et galaxies) se sont formés, à l'aube de l'Univers. (Sources : STScI , ASC .) La lumière émise par les astres prend du temps pour voyager dans l'espace. Elle se déplace à une vitesse constante de 300 000 km par seconde.
Les télescopes peuvent être des machines à voyager dans le temps. Regarder dans l'espace, c'est comme remonter dans le temps. Cela semble magique, mais c'est en fait très simple : la lumière a besoin de temps pour parcourir les vastes distances de l'espace pour nous atteindre.
Fonctionnement du télescope Webb
Le télescope Webb captera la lumière infrarouge, imperceptible à l'œil, pour permettre d'étudier toutes les phases de l'histoire du cosmos.
Pour faire ce genre d'observations, les astrophysiciens privilégient un télescope de type réflecteur, aussi appelé télescope de Newton (d'après son inventeur, le fameux Isaac Newton). Cet instrument concentre la lumière entrante à l'aide de deux miroirs : le miroir primaire et le miroir secondaire.
Télescope James-Webb : les premières images révèlent des performances inédites. vidéo Le plus puissant télescope spatial jamais construit a livré ses premières images. Grâce à ses performances inédites, James-Webb montre cinq régions du ciel sous un œil nouveau.
Si sa vitesse était infinie, alors nous verrions tout instantanément. Mais ce n'est pas le cas. Elle se déplace à 300 000 km par seconde dans le vide. Du coup, plus quelque chose est loin, plus son image va mettre du temps à nous arriver.
Parce que la lumière ne se propage pas à une vitesse infinie.
«Il est improbable que l'univers s'arrête durant notre durée de vie mais il y a 50% de chance pour que le temps connaisse une fin dans les 3,7 milliards d'années», estiment ces chercheurs dans leur communication.
Vous venez d'essayer votre premier télescope et vous voyez tout à l'envers ? C'est normal ! Et en général pas trop gênant… sauf si on utilise une carte.
Le temps de voyage de la lumière jusqu'à cette surface permet d'établir un âge de l'univers assez précis. WMAP a ainsi permis de déterminer un âge de 13.772 ± 0.059 milliards d'années (avec une incertitude de plus ou moins 59 millions d'années).
A chaque fois qu'il y a un miroir (ou un prisme) il y a un retournement. C'est la raison pour laquelle les télescopes sont parfois vendus avec un "redresseur terrestre" qui ne sert strictement à rien en astronomie parce que ça "mange" de la lumière. Dans une paire de jumelle, le jeu de prismes redresse l'image.
Les observations dans l'infrarouge donnent accès aux objets très lointains, mais pas uniquement. Elles permettent aussi de détecter et d'étudier des objets relativement froids à travers leur émission thermique.
Non, le fait de regarder dans un télescope ne vous fait pas remonter le temps. En effet, Un télescope est un instrument optique qui permet d'augmenter la taille apparente des objets observés et surtout leur luminosité. Les télescopes sont principalement utilisés en astronomie.
Pourquoi envoyer le télescope spatial James-Webb à cet endroit précis, au point L2 ? La Nasa sait que c'est un spot d'observation idéal. Sur ce point de Lagrange 2, James-Webb ne sera d'ailleurs pas seul. Il « cohabitera » notamment avec le satellite Gaïa, qui cartographie la galaxie.
Si on observe un phénomène dans le ciel qui se trouve à 5 milliards d'années-lumière cela signifie qu'il s'est produit il y a 5 milliards d'années. Car son image, sa lumière, a mis tout ce temps pour parvenir à nos yeux. Nous observons donc bien le passé en regardant les étoiles dans le ciel.
C'est la jeunesse du monde que leur lueur nous donne à voir au terme de cet incroyable voyage. Dans ces conditions, il est naturellement impossible d'avoir un portrait instantané de l'Univers. Un instantané, dans le langage photographique, c'est une vue qui fige un paysage en un instant précis de sa durée. »
La distance Terre-Soleil , qui est en moyenne de 149 millions de km, varie donc au cours de l'année, la Terre passant tous les 6 mois au périhélie (point le plus près du soleil) puis à l'aphélie, (point le plus loin).
Pour voir plus loin, on utilise des télescopes placés en orbite comme Hubble afin d'éviter les perturbations de l'atmosphère. Avec son miroir de 2,5 m de diamètre, Hubble a pu capter la lumière de galaxies vieilles de quelques 13,4 milliards d'années.
Une année-lumière correspond à la distance parcourue par la lumière dans le vide durant une année, soit 9 461 milliards de km. Les astronomes préfèrent l'année-lumière au kilomètre car les distances des astres sont considérables et donneraient des chiffres beaucoup trop grands exprimées en kilomètres.
La raison pour laquelle les observatoires sont installés dans des régions en hautes altitudes est simple. Les astronomes veulent échapper aux couches les plus denses de l'atmosphère, à sa poussière, à sa vapeur d'eau et à ses courants d'air tourbillonnants. Tout cela nuit à la qualité des conditions d'observation.
Le télescope Bernard Lyot (ou TBL) est un instrument de type Cassegrain, dépendant de l'Observatoire Midi-Pyrénées et installé à 2 878 mètres d'altitude à l'observatoire du pic du Midi de Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées.
Il s'agit du « plus grand télescope de France à appartenir à une association d'astronomes amateurs », se félicite Claude Grimaud, président de Repères, installée à Rouvroy-les-Merles.