Concrètement, le manager se voit évalué par non seulement ses collaborateurs proches, mais également ses pairs, ses supérieurs hiérarchiques fournisseurs, clients et différents autres acteurs avec lesquels il est en relation dans le cadre de sa mission.
Le mauvais manager nuit au bien-être au travail des collaborateurs ainsi qu'à la performance de l'entreprise. Mais il se nuit également à lui-même, se fermant la porte à une carrière à la hauteur de ses ambitions.
L'approche à 360° : un outil d'évaluation managériale par les pairs. L'une des premières méthodes d'appréciation managériale est la méthode d'évaluation à 360°. Née aux États-Unis dans les années 90, cette approche consiste à obtenir des feedbacks collectifs quant à la qualité du management.
La performance se mesure avec des critères (ou indicateurs) qualitatifs ou quantitatifs de résultat. Pour mesurer l'efficacité, on utilise un critère qui exprime un rapport entre le résultat obtenu et l'objectif visé.
L'organisation du travail des managers
Préparer les réunions, planifier les réunions, modifier la date des réunions, participer à des réunions, débriefer les réunions... ! Quel que soit le type de réunion – entretien individuel avec vos subalternes, réunions d'avancement -, le manager a pour rôle d'organiser l'équipe.
2/ Mettre en place des entretiens individuels rapidement pour savoir quelles sont les tâches, compétences et autonomie de chacun de ses collaborateurs. 3/ Déléguer rapidement des tâches importantes à ses collaborateurs afin de les valoriser. 4/ Dédramatiser les erreurs en en parlant ouvertement en réunion.
Réagir face à un management toxique : mode d'emploi
Le plus souvent, la solution la plus simple consiste à informer son manager des conditions de travail qu'il est en train d'imposer à ses salariés. Cela consiste à faire remonter son mal-être au travail à celui-ci ou bien à un responsable RH de l'entreprise.
Un recadrage doit se dérouler en tête à tête : “Tenez-vous-en aux faits, recommande Annette Chazoule. Expliquez en quoi un comportement est gênant pour vous et pour l'équipe.” Et laissez l'emmerdeur s'exprimer.
Le management devient toxique quand l'acte managérial lui-même, la façon de faire du manager, affectent fortement le bien-être et la performance des collaborateurs. L'issue dramatique la plus connue de la toxicité c'est le harcèlement, mais la toxicité ne se limite pas à cette situation.
Le mauvais manager a tendance à imposer son autorité. Dénué de charisme, il va donc jouer sur d'autres leviers : décisions arbitraires, sanctions. Dans son équipe, mieux vaut adopter une posture de suiveur que de faire preuve de leadership. Autonomie et prise de responsabilité ne sont pas autorisées.
Styles de management : directif, participatif, persuasif, délégatif.
Le rôle du manager consiste donc à respecter 4 points clés : Impulser la cohésion d'équipe. Maintenir la motivation. Déléguer les tâches et l'organisation.
Il existe huit rôles de management différents : le pilotage, l'organisation, le développement des collaborateurs, l'animation d'équipe, la négociation avec les parties prenantes, le reporting, le réseautage et la représentation de l'unité à l'extérieur.
Il doit savoir déléguer, faire confiance et donner une totale autonomie dans la réalisation des tâches de ses collaborateurs, ce qui ne doit pas l'empêcher de vérifier qu'elles sont bien réalisées et que son équipe a bien compris la commande qu'il lui a été faite.
Généralement, le manager est apprécié sur : ses compétences managériales : management adapté, juste et équitable, gestion du changement et/ou des conflits, communication efficace, aisance à fédérer, impliquer et responsabiliser ses équipes, récompenser et reconnaître les compétences de ses collaborateurs, etc.
Pour renforcer la cohésion, rien de mieux que d'organiser un événement en commun. Faire participer chaque collaborateur permettra de lui donner un vrai rôle à jouer dans l'équipe, et l'aidera donc à trouver sa place au sein du groupe. Le séminaire d'entreprise est idéal pour la cohésion d'équipe.
Les indicateurs de gestion des ressources humaines comprennent entre autres le taux d'absentéisme, le taux d'accidents du travail, les coûts de production, la capacité de production. Ils sont indispensables pour mesurer les marges de progression des différents services de l'entreprise.
Les critères doivent être objectifs et avoir un lien avec les aptitudes ou les performances des salariés. Il est aussi possible de poser des questions relatives au comportement des personnes évaluées dans la mesure où le comportement peut refléter des qualités professionnelles.