Furieux, Julien revient à Verrières et tire sur Mme de Rênal, qui n'a été que blessée. Bien que Madame de Rênal lui pardonne son geste, Julien est condamné à mort. Sa décapitation devrait être le point d'orgue dramatique de cet épilogue, mais Stendhal donne une autre tonalité à la fin de son roman.
Julien se préoccupe également de dénoncer la justice de classes de ses juges, et se drape dans une attitude de Révolutionnaire condamné pour son audace sociale, et non pour sa tentative d'assassinat. Il refuse de demander sa grâce et meurt dignement sur l'échafaud.
Mathilde voue une grande admiration à cet homme exécuté le 30 avril 1574, dont la maîtresse, Marguerite de Valois, avait demandé la tête après qu'il a été guillotiné.
Julien revendique son indépendance et son ambition. Il se condamne à mort, car il veut mourir dignement. Il est orgueilleux, il se fait martyr : "ce que l'orgueil" (périphrase).
Emprisonné à Besançon, condamné à mort, Julien attend son exécution avec calme et presque avec impatience. Mme de Rênal, qui lui a pardonné, vient le voir tous les jours. L'amour qu'elle et Julien se portent rend Mathilde, qui a tout abandonné pour tenter de sauver Julien, à moitié folle de jalousie.
Julien, le héros du roman, est un personnage très ambigu. L'ambition sociale, l'ambition amoureuse, qui semblent ses principales passions, le conduisent au meurtre qu'il tente froidement sur la personne de Mme de Rênal.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
Aujourd'hui, « l'affaire Berthet », du nom de ce jeune homme condamné à mort en 1827 pour avoir tiré sur son ancienne amante dans l'église de Brangues, dans l'Isère, comme Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.
Leur relation secrète les fait tous deux souffrir : Julien, tout en aimant Mathilde et en s'enorgueillissant d'avoir séduit la fille d'un si grand seigneur, pense toujours à Mme de Rênal, tandis que Mathilde tour à tour le repousse pour sa naissance obscure et ses convictions révolutionnaires, ou se jette à ses pieds ...
Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance. - Il est à nouveau harcelé et battu au séminaire.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Julien. Mais Julien lui interdit cette démarche. Il prépare sa fin, demande que sa dépouille soit enterrée dans une petite grotte de la montagne dominant Verrières. Après l'exécution, Mathilde vient visiter la dépouille, pose la tête de Julien sur une table et la baise au front.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.
Il est âgé de dix-huit ans au début du roman et en a vingt-trois quand il meurt. Monsieur de Rênal : premier maire de Verrières, mari de Mme de Rênal et premier employeur de Julien.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Julien Sorel : héros du roman. Fils d'un charpentier de Verrières, il est anobli à la fin du roman. Un temps précepteur chez Monsieur de Rênal où il est l'amant de Mme de Rênal, il vit ensuite dans un séminaire avant de devenir secrétaire chez le Marquis de la Mole.
Il n'aime pas Mathilde, elle est un moyen d'être à égalité avec les riches. Avant, il n'était qu'un "cuistre abusant", ensuite il est "l'égal" des riches. Sa vengeance lui permet de triompher sur les riches : "pauvre charpentier du Jura l'emporte", ce dont il est fier.
Une des interprétations du titre est liée aux jeux de hasard, où l'on peut miser sur le rouge ou sur le noir ; la destinée serait alors un jeu de hasard où l'on peut tomber sur une bonne ou une mauvaise carte. On retrouve les deux couleurs à divers moments dans le roman.
le Rouge et le Noir est un roman d'initiation, où le héros, le jeune Julien Sorel, fils de charpentier, qui tente de s'élever dans la société, devra franchir de nombreux obstacles. Passionné par Napoléon, il rêve d'une grande destinée en revêtant l'habit de soldat (rouge).
15 » Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint ébloussiant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche. d'un air doux, 17 ce qui est peut-être pour lui le plus important.
C'est l'un des personnages les plus célèbres de la littérature française du XIXe siècle. Julien Sorel, le héros tragique et impétueux du Rouge et le Noir de Stendhal, est l'une des références en matière de romantisme. Mais aussi d'opportunisme. Portrait d'un personnage plus complexe qu'il n'y paraît.
La finalité de la lettre est annoncée dès les premières lignes : amadouer les jurés afin qu'ils épargnent Julien, condamné pour l'avoir blessée. Mme de Rênal met en parallèle sa situation et celle de Julien, elle lie en quelques sortes leur sort. Sa condamnation conduirait à sa propre mort.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Le Rouge et le noir de Stendhal, Julien tire sur madame de Rênal, livre II, chapitre 35 De «Il arriva à Verrières un dimanche matin» à «il tira un second coup, elle tomba» “Il arriva à Verrières un dimanche matin.” : l'action se met en place de façon précise.
Le premier est le chirurgien-major, ancien médecin de l'armée napoléonienne, vague cousin de la famille. Il permet à Julien de penser au-delà de sa condition sociale en lui offrant une éducation somme toute rudimentaire. Elle est néanmoins le déclencheur de son ambition.