Quand emploie-t-on l'imparfait ? L'imparfait est principalement utilisé pour exprimer une action passée pouvant durer, être habituelle ou répétée. Il peut avoir trait au déroulement d'une action et être également employé pour faire état de descriptions.
L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit. Il décrit une action passée, qui a un début et une fin clairement identifiable.
L'imparfait : le temps de la description
L'imparfait permet de mettre une ambiance, de créer une atmosphère ou encore de planter un décor. En général, c'est le temps utilisé à l'écrit pour une description. Par exemple : la montagne surplombait la rivière, et donnait une couleur verdâtre à l'eau.
L'imparfait est utilisé pour une description, parler d'une habitude, d'une action en progression dans le passé : Quand il faisait froid il n'oubliait pas de mettre ses gants sur la cheminée. Ici, c'est une habitude.
Le passé composé relate généralement des événements, l'imparfait décrit ce qui se passait, ce qui était, ou des habitudes passées.
L'imparfait exprime un fait réel passé. Il peut aussi traduire l'effort ou le passé épistolaire. Le plus-que-parfait exprime l'antériorité d'une action par rapport à une action passé (exprimée au parfait ou à l'imparfait).
L'imparfait peut avoir une valeur itérative : Il toussait (il toussait plusieurs fois).
L'imparfait est utilisé pour des actions qui durent et de moindre importance. Le passé simple est utilisé pour les faits délimités de premier plan qui interrompent le fil du récit.
L'imparfait est en français le temps le plus simple et le plus régulier. En effet, il se forme toujours à partir du radical atone du verbe au présent, et ce, quel que soit le verbe, à une seule exception près : le verbe être. Quant aux terminaisons, elles ne varient jamais.
Une seule exception : le verbe être (j'étais, tu étais...). Attention : Il ne faut pas confondre présent et imparfait pour les verbes en -ier, -yer, -gner, -illier. La confusion peut rapidement venir car la prononciation est la même.
L'imparfait sert à exprimer une action passée, qui est présentée comme non terminée ou habituelle. Pour conjuguer un verbe à l'imparfait, on utilise les terminaisons : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez et -aient. À l'imparfait, le radical d'avoir est av- (j'avais) ; celui d'être est ét- (j'étais).
Le passé simple est souvent utilisé pour évoquer des actions multiples dans le passé. Ces actions sont alors présentées comme successives, et ce, même quand aucun complément ne vient préciser leur successivité. Samuel se rendit d'abord chez lui, puis il se dirigea chez son père, qui l'attendait.
Le passé simple, comme temps du passé, peut évidemment servir à exprimer un fait passé, complètement terminé. Exemple : Je dus reconnaître que je n'étais pas capable de former un récit avec ces événements. J'avais perdu le sens de l'histoire, cela arrive dans bien des maladies.
-> L'imparfait duratif pour des actions qui durent : Elle demeurait rue de la Pépinière depuis trois ans. -> l'imparfait d'habitude (ou imparfait itératif) pour des actions qui se répètent : Pendant les vacances, elle se levait à dix heures tous les jours.
L'imparfait et le passé simple sont utilisés dans le récit. => l'imparfait est le temps de la description, on l'emploie pour exprimer une action passée dont la durée est indéterminée. ex: La neige tombait.
Il y a trois valeurs possibles : – L'ordre, le demande ou le conseil. Exemple : « Sois plus précis dans tes réponses. » Le verbe « être » est conjugué à l'impératif et a pour valeur le conseil.
L'imparfait est utilisé pour décrire des actions habituelles, des états durables ou des descriptions dans le passé, tandis que le plus-que-parfait indique une action antérieure à une autre action déjà passée.
Dans la vie de tous les jours, on utilise principalement le passé composé, l'imparfait et, dans une moindre mesure, le plus-que-parfait.
Le plus-que- parfait de l'indicatif : Le plus-que-parfait indique un fait passé qui est antérieur à un autre fait, passé lui aussi quel que soit le délai écoulé entre les deux faits. Ex : Le tableau qu'il avait peint plaisait au public.
Le présent exprime un fait ou une action qui se déroule au moment où nous parlons. L'imparfait exprime un fait ou une action qui a déjà eu lieu au moment où nous parlons mais qui peut encore continuer.