Ainsi, en cas de démission pour suivi de conjoint, un justificatif est donné à Pôle emploi, comme une facture d'électricité au nom des deux concubins. Il n'y a pas de procédure obligatoire à suivre pour démissionner.
Livret de famille pour les époux, le contrat de PACS, certificat de concubinage, ou preuve de vie commune avant et après le changement de résidence (quittance d'électricité, loyer…); Justificatif de domicile de l'ancien et du nouveau lieu de résidence; Ordre de mutation, contrat de travail ou bulletin de salaire.
« La démission pour suivre son conjoint qui déménage afin d'exercer un nouvel emploi peut ouvrir droit au versement de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (Are) », explique un membre de la direction de Pôle emploi. Pour y prétendre, il faut s'inscrire auprès de l'agence de votre nouveau lieu de résidence.
Il est possible de quitter un CDI sans perdre ses droits au chômage, à condition qu'il s'agisse d'une démission légitime. Dans les faits, seuls les salariés privés d'emploi de manière involontaire peuvent prétendre au chômage. Cependant, si vous démissionnez pour un motif légitime, cela vous ouvre des droits.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.
Votre démission est légitime si vous suivez la personne avec qui vous vivez en couple : Mariage, Pacs ou concubinage (union libre) qui déménage pour un motif professionnel (activité salariée ou non). Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE.
Pour suivre son conjoint tout en démissionnant - et ainsi toucher le chômage -, vous devez être en couple. C'est-à-dire, comme son nom l'indique, que vous devez avoir un conjoint. Qu'est-ce qu'un conjoint selon la loi ? Pour être considéré comme tel, il faut être marié ou pacsé, ou vivre en concubinage.
Rappelons-le, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée à l'employeur tout comme un employeur ne pas pas imposer à ses salariés une rupture conventionnelle. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un commun accord des deux parties souhaitant mettre fin au contrat de travail.
Burn-out, lassitude, envie de changements, ambition ou mauvaise ambiance : les raisons qui pourraient pousser un salarié à quitter son job ne manquent pas. Pour autant, la raison principale de la plupart des démissions serait ailleurs.
Préparez un argumentaire sur les raisons
Et ce, de manière constructive. "Il faut que le recruteur comprenne que cette démission était une décision éclairée", précise Cyril Capel, directeur associé du cabinet de conseil CCLD Recrutement. Car son rôle est avant tout d'appréhender le cheminement de carrière du candidat.
La rupture du contrat de travail, c'est-à-dire sa fin avant la date prévue, peut prendre différentes formes : démission, rupture conventionnelle, licenciement….
Si l'employeur ou le salarié persiste à refuser la rupture conventionnelle, il est possible de se tourner vers d'autres solutions. L'employé peut choisir entre la démission ou l'abandon de poste. L'employeur peut procéder au licenciement.
Votre démission est considérée comme légitime à partir du moment où votre situation de mariage, de PACS ou de concubinage est antérieure à la rupture du contrat de travail. Exemple : Un ami proche de vous est muté et vous entamez une relation avec lui peu de temps après.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
L'employeur doit verser au salarié qui démissionne : une indemnité compensatrice de préavis, si l'existence d'un délai de préavis est prévue par la loi, une convention collective ou un usage et que l'employeur a demandé au salarié de ne pas l'exécuter ; une indemnité de congés payés.
Droit au chômage dans le cas d'un abandon de poste en CDI
Pour la réglementation d'assurance chômage, le type de licenciement, pour faute grave ou simple, n'a pas de conséquence sur le droit au chômage.
La façon la plus simple de se faire licencier pour faute simple est de commettre un abandon de poste, c'est-à-dire de cesser de se présenter à son travail sans prévenir ni justifier son absence.
En principe, le solde de tout compte est soumis à l'impôt sur le revenu. C'est une norme qui vaut, quel que soit le mode de rupture d'un CDI. Il est donc valable, que ce soit une démission, un licenciement, une fin de contrat de travail, une rupture conventionnement, ou un départ à la retraite.
Dans une démission le salarié fait connaître à son employeur sa décision de rompre son contrat de travail sans la moindre ambiguïté. Dans un abandon de poste le salarié s'absente de façon prolongée de son poste de travail, sans autorisation préalable et sans avoir prévenu son employeur.
Parlez de ce que vous avez appris lors de votre précédent poste, détaillez vos objectifs, vos ambitions, et montrez que cette énergie qui vous anime vous souhaitez la mettre au service de l'entreprise auprès de laquelle vous postulez.
« J'avais besoin de faire de nouvelles choses et de me lancer de nouveaux défis. J'aime me challenger. » « J'ai développé telle compétence et j'ai très envie de pouvoir la mettre en pratique. Le poste que vous proposez correspond sur ce point complètement à mes attentes ».
Conseils. Généralement posée en toute fin d'entretien, la question « Pourquoi vous et pas un autre ? » peut surprendre. L'objectif du recruteur n'est pas de mettre le candidat mal à l'aise, ni de lui demander de se comparer aux autres postulants, mais plutôt d'évaluer son degré de motivation.