La représentation de Lewis d'une molécule fait apparaitre tous les atomes de la molécule ainsi que tous les doublets liants (liaisons covalentes) et non liants s'il y en a. Dans ce modèle, chaque liaison covalente (doublet d'électrons liants) est représentée par un trait simple horizontal ou vertical.
Pour justifier le schéma de Lewis de l'éthanal, il faut déterminer à partir de la configuration électronique le nombre de doublets liants et non liants pour chacun des atomes de l'éthanal, puis comparer ces nombres avec ceux déduits du schéma de Lewis.
Dans le schéma de Lewis d'une molécule, on représente tous les doublets liants et non liants des atomes qui la composent. Lorsque deux atomes se lient par une liaison covalente, chacun met en commun un de ses électrons de valence. On peut alors distinguer deux types d'électrons de valence.
H-O-C-O-H avec un doublet non liant sur l'atome central de carbone, et une hybride de résonance de deux structures limites (une double liaison C-O) avec l'un ou l'autre des atomes d'oxygène.
L'ammoniac est une base au sens de Lewis : elle peut fournir des électrons à des molécules présentant une lacune électronique. Par exemple avec les trihalogénures de bore, ou d'aluminium, l'ammoniac conduit aux halogénoborammines ou aux halogénoaluminammines.
Le caractère acido-basique d'une solution est dû à la présence d'ions oxonium H 3 O + H_3O^+ H3O+. Plus le p H pH pH est grand, plus la concentration en ions oxonium est faible. À l'inverse, plus le p H pH pH est faible, plus la concentration en ions oxonium est élevée.
Le caractère acide d'une molécule HA repose principalement sur la nature de la liaison chimique entre H et le reste A de la molécule.
La représentation de Lewis d'une molécule fait apparaitre tous les atomes de la molécule ainsi que tous les doublets liants (liaisons covalentes) et non liants s'il y en a. Dans ce modèle, chaque liaison covalente (doublet d'électrons liants) est représentée par un trait simple horizontal ou vertical.
La formule semi-développée n'indique que les liaisons qui constituent le squelette d'une molécule. Le schéma de Lewis d'une molécule se construit à partir de la couche de valence (couche externe) des atomes qui la constituent.
Règle du duet (applicable aux atomes de numéro atomique Z ≤ 4) : un atome ou un ion est stable si la couche externe (la couche K dans le cas présent) est remplie avec deux électrons.
Les atomes sont stables lorsque le nombre de neutrons dans le noyau est à peu près équivalent au nombre de protons. Lorsqu'il y a un déséquilibre important entre le nombre de neutrons et celui de protons dans le noyau, l'atome devient instable.
Comment savoir si une molécule est stable? Pour qu'une molécule soit stable il est nécessaire que chacun de ses atomes soit stable. Un atome est stable dans une molécule si les liaisons covalentes qu'il forme lui permettent de saturer sa couche de valence.
Trouver le nombre de doublets non liants d'un atome (méthode n°2) Un atome de la deuxième ou de la troisième période respecte toujours la règle de l'octet et dispose toujours au sein d'une molécule de huit électrons sur sa couche de valence ce qui correspond à un total de 4 doublets (liants ou non liants).
Il s'agit de la règle de l'octet réduit. Il manque donc 2 électrons de valence (lacune) à ces éléments pour avoir 8 électrons dans leur couche de valence. Une lacune électronique correspond à l'absence d'une paire électronique (pour atteindre 8 électrons de valence) et est représentée par un rectangle vide.
Un doublet non liant (ou doublet libre) est un doublet d'électrons de valence qui n'est pas impliqué dans une liaison covalente. Un tel doublet est formé d'électrons appariés, ce qui les distingue des électrons célibataires rencontrés dans une orbitale atomique incomplète.
Le principe du modèle de Lewis
Selon le modèle de Lewis, lorsque qu'une liaison se forme entre deux atomes ces derniers mettent en commun chacun un de leurs électrons. Cette mise en commun permet aux atomes de gagner un électron supplémentaire sur leur couche électronique externe.
Une liaison entre deux atomes est polarisée s'ils possèdent des électronégativités différentes : l'atome le plus électronégatif porte une charge partielle négative –q et l'atome le moins électronégatif, une charge partielle +q.
Chaque sorte d'atome est représentée par un symbole atomique. Un symbole atomique est constitué soit : d'une lettre majuscule (exemple : C ; F ; H) ; d'une lettre majuscule suivie d'une lettre minuscule (exemple : Fe ou Cl).
La liaison covalente est la plus forte ; c'est une liaison assurée par un partage d'électrons. Grossièrement, elle se forme lorsque chacun des atomes fournit un électron « célibataire » de sa couche externe. Les deux électrons s'apparient alors pour former la liaison.
Chaque atome d'oxygène du CO2 partage quatre électrons avec l'atome de carbone central : deux électrons proviennent de l'atome d'oxygène et deux proviennent de l'atome de carbone, de sorte que chacun de ces atomes compte huit électrons en tout, ce qui satisfait la règle de l'octet.
On dit que les deux électrons mis commun par deux atomes liés constituent un doublet liant. Un doublet liant est donc l'association d'un électron de la couche de valence d'un atome donné avec un électron de la couche de valence de l'atome avec lequel il est lié au sein d'une molécule.
Un acide de Lewis est toute espèce (molécule ou ion) qui peut accepter une paire d'électrons, et une base de Lewis est toute espèce (molécule ou ion) qui peut donner une paire d'électrons. Une réaction de Lewis acide-base se produit lorsqu'une base donne une paire d'électrons à un acide.
Une base de Lewis (du nom du chimiste américain Gilbert Newton Lewis) ou nucléophile est une entité chimique dont un des constituants possède un doublet ou plus d'électrons libres ou non liants sur sa couche de valence. Elles peuvent former des liaisons covalentes coordonnées avec un acide de Lewis.
Un acide de Lewis, tel que défini en 1923 par le chimiste américain Gilbert Newton Lewis, est un composé susceptible d'accepter un doublet d'électrons et qui possède une lacune électronique sur sa couche de valence (couche périphérique).