Avec un albédo très supérieur, la banquise réfléchit la lumière et limite donc son réchauffement. En formant une couche de « protection », elle limite aussi les échanges de chaleur entre l'atmosphère et l'océan. Mais en fondant, les échanges augmentent et l'albédo de la surface diminue.
Cet immense couvercle de glace joue un rôle important sur la circulation océanique et sur l'équilibre climatique de l'hémisphère Nord en limitant les échanges entre atmosphère et océan et en réfléchissant une grande partie du rayonnement solaire au printemps.
Quand les icebergs fondent, ils contribuent à l'élévation du niveau des mers, comme quand les autres glaciers continentaux fondent. Quand la banquise fond, elle ne fait pas monter le niveau de la mer. Puisqu'elle est formée par de l'eau de mer congelée, sa fonte ne met pas d'eau supplémentaire dans les mers.
La fonte de la glace marine forme actuellement une forte boucle rétroactive du réchauffement climatique. Cette glace disparaît, donc le réchauffement est plus fort et plus rapide.
Une disparition directement liée au réchauffement climatique. Avec la hausse des températures engendrée par les émissions de gaz à effet de serre, on observe que les glaces fondent de plus en plus tôt, et ont de plus en plus de mal à se reformer en hiver.
LE POINT DE BASCULE DE LA CALOTTE GLACIAIRE
De fait, ces glaciers fondent plus rapidement dans l'eau. Il est évident que la maîtrise du réchauffement climatique est la meilleure solution pour limiter la future fonte des glaces de l'Antarctique et la hausse des niveaux de la mer.
Comment ralentir la fonte des glaciers en montagne ? Une des réponses consiste à déployer d'immenses bâches durant la période estivale, afin de protéger la glace des rayons du soleil. Ce procédé est déjà utilisé en Suisse, en Autriche et en Italie. En France, c'est la première fois que les glaciologues y ont recours.
Élévation du niveau de la mer
Le niveau de la mer augmente pour deux raisons : La dilatation thermique (également appelée effet stérique) : en raison de l'augmentation de la température, l'eau se dilate ce qui signifie que son volume augmente, L'apport d'eau douce issu de la fonte des glaces et des calottes polaires.
Le volume qu'elle occupe est exactement le même qu'elle soit glacée ou liquide. Sa disparition est un indicateur important du réchauffement climatique global. Mais la fonte de la banquise n'intervient pas dans l'élévation du niveau des océans.
En fondant, les glaces laissent la place à l'océan, plus sombre. Celui-ci absorbe davantage de chaleur solaire que la banquise — son albédo est compris entre 5 et 10 %. Cette absorption de chaleur limite les chances que la banquise se renouvelle et augmente celles que le réchauffement climatique s'accélère.
Les digues, utilisées jusqu'ici, sont trop malmenées par la houle. Les scientifiques préconisent aujourd'hui la fabrication de murs végétaux, dont les racines retiendront les sédiments et lutteront contre l'avancée de la mer.
La mer ne déborde pas car elle s'évapore en permanence : elle n'est pas l'étape finale du cycle de l'eau où toute l'eau de la Terre s'accumulerait mais bien une étape comme une autre.
Sans surprise, l'augmentation de la température de l'air est responsable de la fonte des glaces2. Aux pôles tout particulièrement, l'air se réchauffe plus rapidement qu'ailleurs, en parti à cause de la forte concentration de gaz à effet de serre.
Un glacier est différent d'une banquise. Le glacier est formé sur la terre ferme (sur les continents), alors que la banquise flotte sur l'eau (dans les océans).
Fusion de la glace formée à partir des étendues d'eau - cas de la banquise. Au cours de la fusion du glaçon, il n'y a pas variation du niveau de l'eau. Pour plus de réalisme, des glaçons d'eau salée (salinité 34,5g/l en moyenne) peuvent être déposés sur de l'eau de même salinité.
La glace flotte sur l'eau
En se transformant en glace, l'eau gagne en volume. Résultat, la glace est moins dense que l'eau. En d'autres mots, à volume égal, la glace est plus légère que l'eau. La glace d' eau douce est encore plus légère que l'eau salée des mers.
L'élévation est en partie due à la fonte des glaciers de moyennes et basses latitudes, mais aussi et principalement à la dilatation de l'océan par réchauffement (expansion thermique), puisque la masse volumique de l'eau diminue avec l'augmentation de la température.
Les conséquences prévisibles les plus importantes de l'élévation du niveau de la mer sont le recul du trait de côte, la disparition de territoires insulaires de basse altitude, l'intrusion d'eau salée dans les aquifères d'eau douce proches des côtes, la destruction d'écosystèmes côtiers et la perte de patrimoine ...
Résultant de la congélation d'eau de mer, la banquise est formée de glace salée, ce qui la distingue des icebergs, formés de glace continentale (eau douce des glaciers polaires). Son extension et sa répartition varient selon les océans (Arctique et Antarctique) et les années.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Le réchauffement des océans détruit les récifs coralliens à un rythme record, selon l'étude, privant de leur habitat naturel de nombreuses espèces de poissons. Par ailleurs, on observe la migration de méduses, d'oiseaux et de plancton vers les pôles et le froid, et ce jusqu'à 10° de latitude.
La température des océans augmente
Mais depuis les années 1970, la température des eaux de surface n'a fait qu'augmenter. Au niveau mondial, la surface de l'océan (jusqu'à 75m) s'est réchauffée de plus de 0,1 °C par décennie depuis 1971. L'eau des océans s'est déjà réchauffée jusqu'à une profondeur d'au moins 3000 m.
Pomper l'eau issue de la fonte des glaces pour la rejeter sur la calotte glaciaire grâce à des canons à neige, suggère une étude parue mercredi. Cette zone de l'Antarctique contient suffisamment d'eau gelée pour faire monter le nouveau des océans de la planète d'environ six mètres.
Quelle est leur efficacité? Plusieurs études ont montré que les bâches géotextiles peuvent réduire la fonte de la neige et de la glace de 50 à 70% écrivent les chercheurs suisses. Le volume de glace sauvé chaque année en Suisse grâce à la couverture artificielle a significativement augmenté depuis 2005.