Vers la fin des années 90, pas moins de 10 % de sa surface avait disparue. Mais depuis 2000, « la couche d'ozone dans certaines parties de la stratosphère s'est rétablie à un rythme de 1 à 3 % par décennie » indique un communiqué de l'ONU.
Lorsque les températures de la stratosphère commencent à augmenter, à la fin du printemps boréal, l'appauvrissement de la couche d'ozone ralentit, et le vortex polaire s'affaiblit et finit par se décomposer. Ainsi, fin décembre, les concentrations d'ozone reviennent à la normale.
Les résultats ont été spectaculaires (en anglais). Environ 99 % des substances appauvrissant la couche d'ozone ont été progressivement éliminées et la couche protectrice au-dessus de la Terre se reconstitue.
Les scientifiques du service de surveillance de l'atmosphère Copernicus ont annoncé ce jeudi que le trou dans la couche d'ozone était désormais plus grand que l'Antarctique, soit 75% plus large que la plus grande taille qu'il n'ait jamais atteint ces dernières années.
Néanmoins, les spécialistes considèrent que l'ozone se reconstitue à un rythme de 1 à 3% par décennie et que, d'ici 2030, les dégâts causés par l'espèce humaine depuis les années 1980 pourraient avoir disparu dans l'hémisphère Nord, d'ici 2060 à 2070 dans l'hémisphère Sud.
Les activités humaines sont le principal facteur responsable de la perturbation de cet équilibre naturel, principalement à cause des émissions dans l'atmosphère de produits chimiques de synthèse connus sous le nom de substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO).
Contrairement aux autres techniques de désinfection, l'utilisation d'ozone ne nécessite pas de stockage de produits dangereux puisqu'il est produit directement sur place et uniquement lorsque l'on en a besoin, conséquence directe de son instabilité.
L'ozone est composé chimique très instable et réactionnel. Il est par exemple impossible de remplir une bombonne avec de l'ozone, car les parois de la bouteille seraient immédiatement oxydées.
Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Nord (35-60°N), la concentration d'ozone total est aujourd'hui inférieure d'environ 3,5 % à ce qu'elle était pendant la période 1964-1980. Sous les latitudes moyennes de l'hémisphère Sud (35-60°S), elle est inférieure de 6 % environ.
Lorsque le soleil se lève au-dessus du pôle, des atomes de chlore et de brome chimiquement actifs sont libérés dans le vortex et détruisent rapidement les molécules d'ozone, provoquant la formation du trou", explique le Service pour la surveillance de l'atmosphère de Copernicus.
Conséquences de la dégradation de la couche d'ozone
La dégradation de la couche d'ozone engendre une augmentation des rayons ultraviolets qui vont atteindre la Terre, ces rayons sont nocifs pour tous les êtres vivants sur Terre.
De façon naturelle, l'ozone se détruit à haute altitude ; un équilibre entre formation et destruction se forme alors. Cependant, l'utilisation des CFC et HCFC perturbe cet équilibre. Ces gaz détruisent la couche d'ozone et diminue son épaisseur jusqu'à former des trous.
À haute altitude, la couche d'ozone est utile : elle absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet dangereux pour les organismes. Elle a donc un rôle protecteur pour les êtres vivants et les écosystèmes.
Toute vie sur Terre est protégée par la couche d'ozone. Celle-ci agit comme un filtre invisible qui protège toutes les formes de vie contre une surexposition aux rayons UV nocifs du Soleil. La plus grande partie du rayonnement UV est absorbée par l'ozone et ne peut ainsi atteindre la surface de la Terre.
Au-dessus de l'Antarctique, il se forme chaque printemps, un trou dans la couche d'ozone qui protège notre Planète de certains rayonnements nocifs. Des mesures ont été prises pour le résorber. Mais un chercheur estime aujourd'hui que ce trou ne serait pas le seul à mettre en danger la vie sur Terre.
Ils ont trouvé qu'elle est comprise entre 45 et 50 km.
Propriétés de l'ozone
L'ozone est en effet capable de dégrader et d'éliminer tous les éléments polluants ou nuisibles tels que les virus, les acariens, les insectes, les spores, les moisissures, les produits chimiques nocifs et même la fumée et les odeurs, le tout de manière totalement naturelle.
Le mot « ozone » vient du grec « ozein » qui signifie « sentir ». Ce gaz possède en effet une odeur typique que l'on peut parfois sentir dans des pièces non ventilées contenant de (vieux) photocopieurs, ou, à l'extérieur, après un orage caractérisé par une forte activité électrique.
Le «bon» ozone est également connu sous le nom d'ozone stratosphérique et le «mauvais» ozone est plus communément appelé troposphérique.
C'est la combustion du gaz, du charbon, du pétrole qui entraîne l'augmentation de la température. Ces gaz, comme le CO2 issu des fumées des voitures, captent l'énergie du Soleil. Cette énergie se transforme en chaleur qui réchauffe l'atmosphère, puis l'atmosphère réchauffe les océans.
Le trou dans la couche d'ozone s'est agrandi à cause des incendies géants australiens. Selon une étude de la revue « Scientific Reports », les feux de brousses subis par l'Australie entre fin 2019 et 2020 auraient agrandi le trou de la couche d'ozone.
La couche d'ozone se trouve dans la stratosphère, soit dans l'atmosphère supérieure, à une distance de 20 à 40 km de la surface de la Terre. Cette couche absorbe la majeure partie des rayonnements UV du soleil et agit ainsi en écran solaire naturel qui protège la vie sur Terre.
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère.