Les pays en voie de développement supportent l'essentiel de cette croissance. La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.) dont la satisfaction engendre des problèmes environnementaux et sociaux.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
Cette corrélation forte entre la productivité du travail et la croissance économique est d'autant plus importante dans les pays en développement où le travail est surtout manuel. Ainsi, une population en bonne santé voit son espérance de vie augmenter et son cycle de vie s'allonger.
Une forte croissance démographique est bénéfique pour un pays car il faut construire des hôpitaux, des écoles, des logements, il faut développer l'agriculture pour nourrir la population, etc. Cela crée des emplois et de la richesse.
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.
Flux migratoires, urbanisation croissante de la planète, pression sur les ressources naturelles (eau, énergie, ressources alimentaires), vieillissement de la population pourraient en effet venir nourrir les conflits de demain et modifier le format comme les missions des forces armées françaises.
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
Elle s'explique par l'exode rural et une forte natalité. Cette augmentation de la population urbaine provoque un développement des bidonvilles et pose de nombreux problèmes sociaux et environnementaux comme le non-traitement des déchets ou des eaux usées.
Dans les pays développés, comme en Europe, en Amérique du Nord ou au Japon, la croissance démographique est faible car la transition démographique est achevée. Ces pays se caractérisent désormais par un régime démographique moderne. En Europe et en Amérique du Nord, la population augmente donc peu.
L'importance de la démographie est en effet liée à un champ d'application très vaste. Le nombre des naissances implique des besoins précis en mode de garde, puis des besoins en écoles, en nombre d'enseignants... L'effectif de la population active équivaut aux ressources humaines utilisables pour la production.
Ce phénomène de surpopulation s'est amplifié au cours des deux siècles, et les conséquences sont désastreuses pour l'environnement, à savoir l'augmentation des besoins et l'épuisement des ressources. Ce sont surtout les ressources en eau qui s'épuisent le plus rapidement avec l'augmentation de la population mondiale.
Ce ralentissement est dû à la baisse des naissances conjuguée à la hausse des décès. Le fléchissement de la fécondité explique en grande partie la baisse des naissances, accompagné d'une diminution du nombre de femmes de 25 à 34 ans.
Selon les projections, l'accroissement démographique entre aujourd'hui et 2050 proviendra pour moitié de neuf pays seulement, à savoir, par ordre décroissant de contribution à l'accroissement : l'Inde, le Nigéria, le Pakistan, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, l'Indonésie, l'Égypte et les États-Unis d' ...
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
La démographie est l'une des disciplines scientifiques les plus récentes. Elle est présentée comme l'étude statistique des populations humaines, son principal objectif étant de les quantifier, les décrire, de comprendre les facteurs de leur dynamique et d'en apprécier les conséquences.
Le changement du comportement démographique (« transition démographique ») fait passer les sociétés d'une situation traditionnelle de forte natalité et forte mortalité à une situation moderne de faible natalité et faible mortalité. Au cours de cette transition, la croissance démographique peut devenir très rapide.
Les variations des trois facteurs de la dynamique démographique, à savoir la fécondité, la mortalité et les migrations internationales, déterminent l'évolution du vieillissement.
Pour les pays développés ou émergents, la démographie pose une triple question : la nécessité à long terme du renouvellement de la population par une fécondité maintenue à un niveau suffisant, le vieillissement de la population analysé aussi en termes de retraite et de coûts supplémentaires de la main-d'œuvre et le ...
L'augmentation de la population mondiale n'aide d'ailleurs pas et la préservation de l'environnement en est menacée. Mais ce n'est pas tout. Notre économie est en effet à la racine d'un appauvrissement de la biodiversité, l'épuisement des énergies fossiles, la surconsommation d'eau douce et des pénuries de métaux.
La croissance économique, source d'enrichissement et de progrès, engendre en parallèle des externalités négatives : pollution, nuisances, gaspillages, réduction de la biodiversité, déforestation, épuisement des ressources non renouvelables (ex: pétrole, gaz naturel…).
Un danger pour la lutte contre le réchauffement climatique ? Pour les experts interrogés par le JDD, la croissance démographique ne fait pas partie des menaces qui pèsent sur l'environnement. Ils alertent plutôt sur le mode de vie des pays riches.
La croissance économique permet le développement dans la mesure où elle améliore le niveau de vie des individus qui peuvent mieux satisfaire leurs besoins et connaître une vie plus longue en meilleure santé ce qui leur permet de construire des projets.
la concentration. l'intégration verticale. la diversification. la globalisation (internationalisation)