En favorisant l'éveil aux richesses que chaque milieu et que chaque individu possède, la culture "établit un trait d'union entre les autres et soi-même" ; elle permet de communiquer, elle est rencontre de l'autre. La culture comble un besoin d'épanouissement personnel, un besoin de vie que la culture peut satisfaire.
La culture, loin d'être au principe d'une humanisation, se révèle finalement n'être que le poison supplémentaire entre l'homme et lui-même. Sans jamais aborder à une espèce d'universalisme, elle ne fait que cristalliser les différences entre les modes de vie.
Élément vital d'une société dynamique, la culture s'exprime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler le passé, de nous divertir et d'imaginer l'avenir. Notre expression créative nous aide à nous définir et à voir le monde au travers des yeux des autres.
En effet l'être humain nait, comme le pense ARISTOTE dans l'Ethique à Nicomaque, avec des dispositions que son existence va permettre de développer pour devenir un être culturel. La culture est alors le moyen permettant le développement de nos facultés jusqu'à leur accomplissement.
La culture définit ce qui est bon à penser et à consommer
La culture influe sur ce que nous voyons, comment nous interprétons les choses et comment un environnement doit être organisé. Elle façonne nos perceptions, la manière dont on perçoit des marques, des services, des relations.
La culture favorise le développement des capacités physiques ou intellectuelles chez les individus, et peut même conduire à favoriser la cohésion de groupe. La culture influe sur tout notre environnement, notre manière d'interpréter les choses, notre manière de les percevoir, elle fait partie de nous.
La culture peut ainsi exercer une influence favorable dans des domaines tels que la rénovation urbaine, la cohésion sociale, la prévention pénale, la santé ou la lutte contre la pollution. La société joue un rôle essentiel dans le développement de la créativité.
La culture peut être parfois source d'éloignement de l'état naturel de l'homme. La culture n'a aucune incidence sur la vie de l'homme, il peut vivre sans. L'homme devrait vivre à l'état de nature, en dehors de tout repère culturel.
Se cultiver sert avant tout à dépasser ce que vous croyiez être vos limites professionnelles. C'est également ouvrir une porte sur un avenir professionnel prometteur, prendre confiance en soi et en les autres. En vous cultivant, vous élargissez votre champ de vision. La seule limite à votre ambition, c'est vous-même !
En résumé, la culture est ce qui détermine notre façon d'être, ce qui façonne nos croyances et nos valeurs et influence nos comportements.
Dans ce patrimoine culturel chacun se reconnaît, mais chacun peut l'adapter à un nouveau projet de vie. Et tous ces éléments d'identité constituent un champ de forces dynamiques qui garantissent l'effervescence créatrice. – L'identité est un refuge sécurisant contre les désordres sociaux et les insécurités de la vie.
«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social.
Au sens sociologique, la culture désigne les pratiques matérielles et spirituelles de la société dans laquelle nous naissons. En philosophie, on oppose souvent la culture à la nature, elle désigne alors ce qu'un être ou une chose développe avec une aide extérieure (volontaire ou imposée).
Humanisme et culturalisme peuvent, tout d'abord, être considérés comme des options constamment ouvertes à l'homme pour penser et agir dans l'ordre humain ; une forme de couple structurant en permanence un être, singulier ou collectif, qui n'existe précisément qu'à travers un devenir, une histoire.
Humanité et humanisme désignent les vertus de l'homme lorsqu'il se montre altruiste et sociable, maîtrisé et empathique, digne et respectueux (sur ce sujet voir l'article Humanité ou sagesse ?), en un mot civilisé.
Ccl 1 : L'Homme est bien un être de nature parce qu'il tient de son hérédité biologique mais l'Homme est surtout un être de culture puisqu'il transforme sa propre nature, puisqu'il n'est rien s'il ne reçoit pas d'éducation qui lui permet de devenir véritablement un Homme.
Se cultiver est une chose, savoir la démontrer et savoir quoi faire de cette culture en est une autre. "La corrélation entre la culture et l'intelligence est évidente, mais des personnes peuvent être cultivées sans pour autant faire preuve d'intelligence", témoigne Liliane Roudière, journaliste.
Mais pour qui désire s'épanouir, la culture est essentielle : elle représente notre ouverture à l'univers qui nous entoure, à ses multiples richesses, à ses innombrables détails. Se cultiver, c'est se confronter au monde, aux diverses subjectivités qui constituent une société.
Sortir de sa zone de confort
Prendre la parole en public, rencontrer de nouvelles personnes, partir seul à l'inconnu, se lancer dans de nouvelles activités… Toutes ces choses permettent de se cultiver (et développent la confiance en soi).
Une peuple sans culture est un peuple sans âme», disait l'écrivain Nigérian, Anthony Biakolo. Cette assertion cadre bien avec les motivations des organisateurs de la première «Journée Mondiale de la Culture Africaine & Afro descendante » (JMCA) prévue le 24 janvier 2018 à Bamako (Mali).
L'homme n'est pas cultivé de fait. Un homme qui n'a pas de culture ne peut être un homme si la culture est considérée comme naturel à l'homme. Pourtant un homme sans culture peut acquérir de la culture. La culture elle-même ne peut être la nature de l'homme.
La culture est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne en grande partie les comportements individuels.
Les éléments culturels participent à l'élaboration de la personnalité de l'enfant. Ces bases vont le diriger dans ses choix, dans sa manière de se représenter et de résoudre les problèmes qu'il rencontre. Il est en fait très tôt confronté à deux types de cultures : la culture familiale et la culture scolaire.
La culture a une forte influence sur les comportements et les croyances des individus. Elle peut définir les normes sociales et les attentes en matière de comportement, ainsi que les croyances et les valeurs qui sous-tendent ces normes.
Les cultures du monde forment une mosaïque riche et variée. Cette diversité culturelle multiplie les choix, nourrit un éventail de compétences, de valeurs humaines et de visions du monde et tire du passé la sagesse nécessaire pour éclairer l'avenir.