Ainsi, dès l'instant où la population refuse d'obéir, l'État n'a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l'effondrement d'un État illégitime, car, disait-il, le pouvoir le plus féroce tire toute sa puissance de son peuple.
La désobéissance civile est une forme de résistance qui consiste à refuser d'obéir aux lois ou aux jugements d'ordre civil. Elle a pour objectif d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le caractère inique ou injuste d'une loi avec l'espoir d'obtenir son abrogation ou son amendement.
En effet, la désobéissance civile est souvent punie avec une sévérité disproportionnée par rapport au préjudice social produit par l'action de désobéissance : on impose des peines équivalentes à celles associées à des conduites considérées comme plus nuisibles et plus graves, et même avec des conduites constituant d' ...
La désobéissance civile est souvent tenue pour une forme d'action politique inoffensive. Et il est vrai qu'elle connaît de sérieuses limites. La première tient à la faiblesse de mouvements qui n'ont, généralement, pas de relais de pouvoir et se décident hors (voire contre) les organisations politiques établies.
La désobéissance civile peut se définir comme le fait de refuser de manière assumée et publique d'obéir à une loi, un règlement ou un pouvoir jugé injuste de manière pacifique. La désobéissance civile s'apparente donc à une forme de résistance sans violence.
La désobéissance civile est donc un mode de contestation de l'ordre établi pour maintenir les principes fondateurs bafoués par le pouvoir. D'un point de vue philosophique, c'est un droit légitime à la révolte, laquelle peut être considérée sous l'angle sociologique comme une pratique d'action collective non violente.
Deux causes qui motivent aujourd'hui les actes de désobéissance civile viennent immédiatement en tête : celle du droit des étrangers (aide et accueil des clandestins, combat contre les expulsions, refus de la délation, opposition aux arrestations, etc.) ; et celle de l'extension des droits et libertés des individus.
D'abord en raison de la motivation de cette contestation, puisqu'il s'agit, par une action collective de violation de la loi, d'en dénoncer le contenu ; ensuite en raison de son but, le dessein ultime étant de renverser la loi existante et d'œuvrer à l'émergence d'une loi nouvelle.
Désobéir aux lois est un acte grave mais nécessaire en certaines circonstances exceptionnelles. Grave parce qu'il est la preuve d'un défaut de la démocratie institutionnelle, grave parce qu'il engage la responsabilité des désobéissants. Il ne s'agit certainement pas de prôner la désobéissance.
Gandhi et Martin Luther King sont d'accord pour affirmer qu'il est nécessaire de désobéir aux lois injustes, puisque, d'après Gandhi, « la désobéissance civile est le droit le plus imprescriptible de tout citoyen.
désobéissance n.f. Action de désobéir ; refus de se soumettre à une loi.
Saül fait donc des guerres « justes ». Mais bientôt il va désobéir, et accepter que certains profitent du combat pour leur avantage personnel. Les hommes de l'ancien testament pensaient que Dieu punissait et voulait la mort !
La notion d'obéissance, y compris à la parole de Dieu, est toujours liée à la liberté. L'obéissance engage le chrétien à s'ouvrir à la volonté de Dieu, elle est un acte de foi qui incite à rechercher la volonté de Dieu dans les événements et les défis de la vie.
La désobéissance civile devient un devoir pour tous ceux qui sont soucieux de la dignité humaine, qui ne veulent pas collaborer avec l'injustice et qui cherchent, en enfreignant la loi, à enrayer la machine qui produit l'oppression.
1920-1922 En Inde, première campagne de désobéissance civile, dirigée par le Mahatma Gandhi.
Arendt défend l'idée selon laquelle la désobéissance civile, contrairement aux actes criminels ou délinquants, est une désobéissance à la loi non injuste car elle s'assume et se revendique telle : il ne s'agit pas d'agir clandestinement pour tromper les autorités et servir un intérêt personnel, mais de revendiquer un ...
La loi permet de vivre ensemble en facilitant les rapports entre les gens. Le droit est l'ensemble des règles qui définissent les droits et les devoirs des personnes.
La loi est un processus de décision collective, qui se base sur le droit et la raison, lui donnant une légalité donc une légitimité qui s'applique à tous. En effet, comme ce sont des règles qui ont été convenu pour les autres et soi-même, il est injuste d'y désobéir, de les enfreindre.
Selon Aristote, dans La Politique, l'obéissance à l'État est nécessaire car l'homme est un "animal politique" et s'il n'obéit plus à l'État, il se déshumanise en quelque sorte.
La désobéissance civile, selon Gandhi, est un moyen politique non-violent de recherche de la vérité. Le Mahatma considère l'engagement politique comme une nécessité religieuse.
Civil vient du latin civilis, dans le sens opposé à criminalis. Selon Jean-Marie Muller, « la désobéissance est « civile » en ce sens qu'elle n'est pas « criminelle », c'est-à-dire qu'elle respecte les principes, les règles et les exigences de la « civilité » ».
La soumission a ses raisons : désobéir est trop risqué ou trop coûteux, la soumission garantit une forme de calme, les injustices sont justifiées par le pouvoir, de même qu'elles pourraient troubler ce pouvoir.
Pourquoi se faire obéir ? Se faire respecter est l'une des bases de l'éducation d'un enfant. Les parents ont pour rôle d'éduquer et de faire grandir les plus jeunes. Cela passe parfois par de l'autorité et de la discipline.
On juge raisonnable de désobéir aux lois lorsque celles-ci vont à l'encontre de l'intérêt de tous. Il s'agit donc de bien distinguer l'intérêt particulier de l'intérêt commun, afin d'agir pour le bien de tous, et non pas pour son propre bien qui s'accorde rarement avec celui des autres.
Avec comme avantages majeurs, la priorité du désir, l'affirmation de soi, le sentiment de compétences chez l'enfant… et comme inconvénient principal la perception de toute limitation ou frustration comme autant d'expériences insupportables.