Les chercheurs soupçonnaient déjà que l'apparition de symptômes dépressifs causés par le stress mettait en jeu aussi bien l'hormone du stress que les neurones à dopamine, libérant ce neurotransmetteur central dans le contrôle de l'humeur.
Il entraîne, entre autres, une profonde résignation et une anhédonie. L'activation phasique des neurones dopaminergique a un effet antidépresseur, c'est-à-dire qu'elle augmente la motivation dans le test de suspension par la queue et augmente la préférence au sucrose (Figure 1C).
La dopamine est l'un de nos messagers nerveux, utilisé pour nous procurer un sentiment de satisfaction en récompense à certaines actions. Ce mécanisme se retrouve dans les sentiments amoureux, sexuels, et est à la base des addictions.
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s'ensuit une cascade d'événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d'hormones du stress, tels l'adrénaline et le cortisol.
Le stress est lié à l'action d'hormones comme l'ACTH (ou hormone corticotrope), le cortisol, l'adrénaline, l'ocytocine et la vasopressine.
Si tu perçois qu'une situation est stressante, la région de l'hypothalamus de votre cerveau s'active. L'hypothalamus amorce la réaction au stress en envoyant un message à l'hypophyse. L'hypophyse envoie ensuite un message aux glandes surrénales. Les glandes surrénales sont situées juste au-dessus des reins.
2 Les glandes surrénales sont localisées au-dessus des reins et libèrent les hormones de la peur dont l'adrénaline.
Lorsqu'il perçoit une menace, l'organisme active instantanément l'hypothalamus, une structure du cerveau limbique qui assure l'homéostasie, c'est-à-dire le maintien à l'équilibre des constantes biologiques (pression artérielle, fréquence cardiaque et respiratoire).
Lorsque le stress s'installe et devient permanent, on parle de stress chronique. Il peut survenir si vous êtes facilement stressé ou si vous êtes une personne habituellement calme et que vous subissez une situation stressante prolongée.
En effet, la dopamine est libérée par notre cerveau lors d'expériences que celui-ci associe au plaisir, et en particulier lors de la consommation de drogues. C'est pourquoi on la surnomme "hormone du bonheur".
Pour doper naturellement (et sainement) sa production de dopamine, il faut miser sur des aliments riches en phénylalanine et en tyrosine, deux acides aminés qui participent à la synthèse du neurotransmetteur.
La dopamine joue aussi un rôle de neuro-hormone au niveau de l'axe hypothalamo-hypophysaire. Cette voie a son origine dans l'hypothalamus et projette sur l'éminence médiane où la dopamine est relâchée dans la veine porte antéhypophysaire. Elle inhibe la libération de prolactine par l'hypophyse antérieure.
La dopamine, sécrétée le matin, est le neuromédiateur de l'éveil, de l'entrain. "C'est en quelque sorte le démarreur", explique le nutritionniste. La noradrénaline, également sécrétée le matin, sert elle aussi de "démarreur". La sérotonine, sécrétée en fin d'après-midi, a des vertus sédatives.
Les inhibiteurs de la recapture de la dopamine et de la noradrénaline (IRDN) sont une classe d'antidépresseurs qui vont ralentir la recapture de la dopamine par son transporteur : le DAT, et la recapture de la noradrénaline par son transporteur : le NET, ce qui va augmenter leur taux dans la fente synaptique.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet. Ils doivent également être arrêtés de manière progressive.
Les mécanismes du stress
L'état de stress est dû à une réaction chimique dans le cerveau qui, face à un facteur de stress, produit du cortisol. Cette hormone va ensuite activer d'autres zones du cerveau en réaction à l'agression perçue, et cela va avoir diverses répercussions sur notre métabolisme.
Cortisol, l'hormone méconnue du stress.
L'adrénaline, hormone du stress par excellence, est sécrétée en situation de danger. Elle met l'organisme en état d'alerte en agissant sur le cœur, la circulation du sang, la respiration, la sensibilité aux stimulus, les réactions motrices, et d'autres fonctions qui assurent des réactions rapides face à une menace.
Il peut être responsable de nombreux symptômes physiques tels qu'une tension musculaire et des crampes, des maux de tête, des douleurs diverses, articulaires, digestives, des troubles du sommeil, des palpitations alors que le rythme de la fréquence cardiaque augmente, des suées sous l'effet de la chaleur corporelle qui ...
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Le cortex cingulaire antérieur est une région du cerveau déjà connue pour son rôle dans de nombreux troubles tels que l'anxiété, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble déficitaire de l'attention ou encore la dépression.
En effet, le stress chronique entraîne des maladies cardiaques, de la pression artérielle élevée, des taux de cholestérol élevés, du diabète de type II et de la dépression. Les effets du stress chronique sont pires chez les gens à risque de développer une maladie chronique.