27Selon l'approche cognitive des apprentissages, la motivation d'un apprenant est liée à deux dimensions principales : sa perception de valeur de la connaissance visée et de la tâche proposée ; sa perception de sa propre capacité à réaliser cet apprentissage et cette tâche.
Les formations “cognitivistes” cherchent à solliciter les mécanismes du cerveau de l'apprenant via des stratégies qui captent son attention et à inscrivent les informations dans sa mémoire (ex : support visuel).
La psychologie contribue à l'amélioration de l'enseignement et de l'apprentissage au sein de la classe qui sont étroitement liés aux facteurs sociaux et comportementaux du développement humain, ainsi qu'à la connaissance, la motivation, l'interaction sociale et la communication.
Le cognitivisme est une théorie de l'apprentissage qui se concentre sur les processus mentaux. Selon cette théorie, la façon dont nous apprenons dépend de la manière dont notre esprit absorbe, stocke, traite et accède à l'information.
La psychologie cognitive a pour but de comprendre l'acquisition, l'organisation et l'utilisation de nos connaissances. Les principales fonctions ou activités mentales étudiées sont la perception, l'attention, la mémorisation, la résolution de problèmes, le raisonnement et le langage.
La psychologie cognitive trouve ainsi de nombreuses applications, notamment en ergonomie cognitive, en ergomotricité ou en marketing.
Les fonctions cognitives les plus importantes sont l'attention, l'orientation, la mémoire, les gnosies, les fonctions exécutives, les praxies, le langage, la cognition sociale et les compétences visuo spatiales.
L'apprentissage est l'activité même de l'individu, l'enseignement est une intervention extérieure ; l'apprentissage est un processus continu, l'enseignement est aléatoire : son' temps d'action est court, il commence alors que l'apprentissage a débuté depuis longtemps, il s'arrête, alors que l'apprentissage évolue tant ...
Pour cette théorie, l'apprentissage est une adaptation des schèmes de pensées qui se fait de deux manières différentes : le processus d'assimilation et le processus d'accommodation.
Mettre en place une stratégie de gestion des comportements des élèves. Identifier les pratiques qui affectent la motivation des élèves. Favoriser la motivation intrinsèque, l'auto-régulation des apprentissages, et développer chez vos élèves des stratégies méta-cognitives.
Meumann introduit par là une distinction intéressante entre les deux sciences : alors que la psychologie nous apporte une connaissance de la capacité psychique mise en œuvre lors du travail, la pédagogie analyse l'appropriation de cette capacité mentale en vue de la réalisation d'un but donné.
Le processus d'apprentissage consiste à acquérir un savoir, un savoir-faire ou une connaissance, en vivant ou en observant une série d'expériences. Ce processus peut avoir lieu n'importe où, et à n'importe quel âge, individuellement ou en interaction avec d'autres individus.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
Cette discipline est très centrée sur le processus de cognition, soit l'aspect « matériel » du cerveau humain, ce qui constitue sa principale limite. Les aspects affectifs (l'intérêt, la motivation, les objectifs), qui jouent aussi un rôle central dans le processus d'apprentissage, sont minorés.
Jérôme Bruner et l'innovation pédagogique
Dix ans d'expérimentation pédagogique m'ont convaincue qu'une réponse prometteuse est celle de la psychologie cognitiviste. Un de ses pères fondateurs est le psychologue américain Jérôme Bruner.
Les recherches entreprises sur les prin- cipes et les mécanismes de l'apprentissage ont ainsi fait l'objet d'investigations et de débats depuis la création du premier laboratoire psychologique par Wilhelm Wundt à Leipzig, en Allemagne, en 1879.
Il existe deux facteurs indispensables en apprentissage : les facteurs internes (venant de l'élève) et les facteurs externes (provenant de l'éducateur).
La différence est que l'enseignement est plus généraliste et vise à donner une culture générale, alors que apprentissage et formation ont clairement une visée professionnelle : on y apprend non des savoirs, mais des savoir-faire, voire un métier.
Enseigner et apprendre se résument à deux principes de base: on apprend en faisant quelque chose (psychologie), on apprend en poursuivant un but pédagogique (science de l'éducation).
Les compétences cognitives sont des capacités dont notre cerveau est doté. Celles-ci nous aident à interagir avec notre environnement. Les compétences cognitives permettent de se concentrer, percevoir, acquérir des connaissances, raisonner, s'adapter et échanger avec les autres.
Définition. Ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d'être en interaction avec notre environnement : elles permettent de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s'adapter et interagir avec les autres.