La reconnaissance de la frontière germano-polonaise au début de la guerre froide. Après la Seconde Guerre mondiale, la frontière germano-polonaise est décidée par des traités, notamment lors de la conférence de Potsdam. L'Allemagne n'existe plus en tant qu'État et elle est occupée par les 4 puissances victorieuses.
En 1939, la Pologne est envahie, à l'ouest par l'Allemagne nazie et à l'est par l'URSS. Elle disparaît de la carte de l'Europe. En 1945, la frontière germano-polonaise est redessinée par les Alliés. Reconnue aujourd'hui par tous les États concernés, elle aura changé trois fois de tracé depuis 1918.
Cette frontière eut d'ailleurs une fonction de limite plus administrative que politique puisque les territoires polonais sous occupation militaire allemande furent placés sous l'administration d'un Gouvernement général de Pologne dépendant directement du gouvernement nazi.
Ces frontières sont souvent contestées car le critère linguistique conduit nécessairement à la présence de minorités nationales. Afin de légitimer la frontière nouvellement tracée par négociation ou rapport de force, on a ainsi souvent procédé à des échanges de populations, comme entre la Grèce et la Turquie en 1923.
Pour une partie de la littérature, la frontière linéaire est un facteur de conflits car en délimitant un intérieur et un extérieur et en juxtaposant directement deux pouvoirs étatiques, elle peut faire l'objet de contestation.
Plus de 2.000 migrants sont actuellement coincés à la frontière polonaise, volontairement amenés sur place par les autorités biélorusses. Le gouvernement d'Alexandre Loukachenko instrumentalise ces personnes pour faire pression sur l'Union européenne et l'obliger à abandonner les sanctions prises envers son régime.
Les tracés de frontières sont les lignes qui délimitent les aires d'exercice de la souveraineté des États. Tracer une frontière est donc un acte géopolitique par excellence puisqu'il permet d'inscrire le politique dans l'espace.
En 1939, l'Allemagne nazie et l'URSS signent un pacte par lequel les deux pays se laissent, en secret, la possibilité de se partager la Pologne. Les frontières de l'Allemagne et de la Pologne sont un tracé problématique et une source de tensions.
Le limes rhénan marque la frontière de l'Empire romain et de la Germanie. Entre le Rhin et le Danube, au IIe siècle, il prend la forme d'une ligne fortifiée, matérialisée sur 550 km par une palissade en bois ou un mur de pierre.
Elles sont le résultat de rapports de forces et sources historiques de conflits mais contribuent aussi à structurer le territoire autour du tracé. Les fonctions des frontières sont multiples : barrière de protection, marqueur d'identité, filtre pour les échanges, ...
La frontière germano-polonaise, d'une longueur de 472 km, suit pour l'essentiel le cours de l'Oder et de son affluent la Neisse, ce qui explique qu'elle soit souvent appelée ligne "Oder-Neisse". Cependant au Nord elle s'écarte de l'Oder pour passer à l'ouest de Szczecin.
La Pologne a des frontières avec l'Allemagne, la République Tchèque, la Slovaquie, l'Ukraine, la Biélorussie, la Lituanie et la Russie (Kaliningrad). Ci-dessous un aperçu des différents passages frontaliers pour voiture ainsi que la liste de documents nécessaires pour les habitants de l'Union Européenne.
Les territoires germaniques qui formeront l'Allemagne sont traversés sous l'Empire romain par une frontière, le limes, moins étanche qu'on ne l'a dit, mais qui distingue une partie romanisée et une partie germanisée.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le "Rideau de fer" symbolise la "Guerre froide" entre la zone d'influence soviétique et communiste en Europe de l'est et les pays occidentaux.
Les frontières naturelles suivent la géographie d'un territoire, comme la crête d'une montagne ou un cours d'eau (ex.: le Rhin entre la Suisse et l'Allemagne). Les frontières artificielles sont dessinées par les hommes, par exemple entre le Canada et les États-Unis. Ces frontières semblent parfois tracées à la règle.
Les Romains avaient édifié des tours de guet, des fortins et des habitations civiles le long de la rive gauche du fleuve. Cette demande d'inscription est considérée comme ayant de bonnes chances d'aboutir puisque les autres pans de la frontière de l'Empire romain figurent déjà au patrimoine mondial.
→ Pourquoi les romains ont-ils érigé le limes rhénan ? - Pour protéger l'empire romain des Germains, peuple violent et menaçant. Les Germains ont notamment battu les Romains à Orange en 105 avant J.C, 80 000 légionnaires y ont perdu la vie.
Le limes (mot latin, se prononce /li-mès/) est un ensemble de lignes de fortifications destinées à garder les frontières de l'Empire romain pour empêcher les incursions des peuples considérés comme barbares (c'est-à-dire non romanisés, ne parlant ni le grec ni le latin).
Les frontières sont des objets matériels et symboliques qui interrogent les géographes pour leur capacité à borner, définir, créer des territoires. Elles révèlent également les rapports de domination, les conflits d'intérêt mais aussi la circulation, l'ouverture et les tentatives d'unité nationale ou régionale.
Les frontières peuvent engendrer des tensions entre des États qui se disputent un territoire : elles alimentent les conflits et élèvent des barrières souvent infranchissables.
Pour les conflits frontaliers et transfrontaliers, l'une des causes principales est l'absence de matérialisation ou la mauvaise délimitation des frontières. Les lectures des textes hérités de la colonisation et régissant les frontières font l'objet d'interprétations différentes de la part des pays limitrophes.
C'est le rapport de force qui conduit à l'établissement d'une frontière : celle-ci est donc un objet politique lié aux États et aux conflits. Les frontières et leur tracé apparaissent comme la cause, l'objectif et le résultat de conflits territoriaux.
Définition de la Frontière : Les frontières sont des limites de forme souvent linéaire, afin de marquer la limite de sa souveraineté. Cette fonction a plusieurs fonctions : * géopolitique : elle symbolise la limite vis-à-vis des pays voisins. de vie à travers les caractéristiques administratives du pays en question.
Géographiques, culturelles, linguistiques, économiques, idéologiques, militaires..., les frontières territoriales peuvent être de multiples espèces. Les frontières étatiques n'ont d'existence, quant à elles, que si elles sont définies et reconnues par le droit international.