Le centre de la prise de décision se situe dans le cortex frontal de notre cerveau, le siège de la pensée supérieure. C'est du moins ce que pensaient les neuroscientifiques jusqu'alors. Parce que des chercheurs de l'université Yale (États-Unis) viennent aujourd'hui remettre cette idée en question.
Chef d'orchestre de l'organisme, le cerveau assure la régulation des fonctions vitales comme la respiration et le rythme cardiaque. Mais il est aussi responsable des mouvements, de la prise de décision, de la mémoire, des émotions ou encore de la conscience.
Ce sont en réalité des signaux électriques, encore appelés influx nerveux, qui transitent de neurone en neurone. Et oui, le cerveau produit et fait circuler de l'électricité ! Ces impulsions électriques, captées par le neurone via les dendrites, naviguent jusqu'au corps cellulaire qui traite l'information.
Le cortex moteur
Le contrôle des mouvements volontaires des différentes parties de notre corps y revient au « cortex moteur », situé dans le lobe frontal.
Le cerveau proprement dit remplit une très grande partie de la boîte crânienne. Il contrôle la mémoire, la résolution de problèmes, la pensée, les sensations ainsi que les mouvements.
Accident vasculaire cérébral, traumatismes crâniens, diabète, médicaments, etc.: de nombreux facteurs favorisent l'apparition de démences et la perte de la mémoire. Lorsqu'on parle de démence, on pense aussitôt à la maladie d'Alzheimer.
Importance de la recherche sur le cerveau et le cœur
Par le passé, on considérait que le cœur réagissait constamment aux « ordres » envoyés par le cerveau sous forme de signaux neuronaux, mais de récentes recherches suggèrent que le cœur envoie en fait plus de signaux au cerveau que l'inverse.
Les neurones communiquent entre eux par signaux électriques, appelés influx nerveux (ou potentiels d'action). Chaque neurone est constitué d'un corps cellulaire, de prolongements appelés dendrites et axones. Ces derniers émettent des connexions avec d'autres neurones par l'intermédiaire des synapses.
Le système limbique est la zone du cerveau la plus fortement impliquée dans les émotions. Celui-ci contribue également à la mémoire et aux apprentissages. Plusieurs structures le composent, celles jouant les rôles principaux sont : l'hypothalamus, le thalamus, l'amygdale et l'hippocampe.
Mobiliser tous ses sens en même temps afin de mieux mémoriser. Dormir avant la formation et après l'apprentissage pour retenir son contenu. Bouger car l'activité physique participe à la bonne santé des neurones et à la neurogenèse. Connecter les informations et les répéter pour mieux mémoriser.
La communication entre deux neurones se fait par l'intermédiaire de substances chimiques appelées neurotransmetteurs libérés dans la fente synaptique. Ces substances diffèrent suivant les synapses. Elles sont produites par le neurone qui envoie le message et elles sont reconnues par le neurone qui le reçoit.
Le nerf optique aboutit dans le cerveau au « corps genouillé latéral » qui relaie la perception jusqu'au cortex visuel primaire. Dans le cortex visuel, plusieurs aires distinctes sont ensuite chargées de l'analyse du signal visuel sous l'aspect de la couleur, de la forme ou du mouvement.
Voici quelques techniques qui vous permettront d'amadouer le cerveau droit. Commencez par déconnecter les fonctions logiques du cerveau en utilisant l'effet de surprise. Faites des sauts attitudinaux. Vous changez soudain d'attitude ou de comportement.
L'activité physique booste nos facultés intellectuelles ● Nous sommes faits pour apprendre et explorer continuellement ● Les souvenirs sont instables et susceptibles d'être déformés ● Le sommeil est étroitement lié à notre capacité d'apprentissage ● La vue l'emporte sur tous les autres sens ● Notre cerveau est ...
Cela dit, on trouve dans les aliments certains nutriments essentiels qui ont un effet sur la chimie du cerveau, notamment ceux-ci : Vitamine C : dans les fruits et légumes, comme les tomates, les poivrons, les brocolis, les agrumes et les baies.
Il existe quatre cerveaux décisionnels : le néocortex préfrontal, les territoires reptiliens, le cortex automatique et les territoires paléo-limbiques.
Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Ainsi, avant l'intellectualisation, et parfois les regrets associés au sentiment amoureux ou à la passion, il y a l'arrivée brutale et incontrôlable de l'amour, sous forme d'émotions fortes. Dans le premier cas, c'est le cortex cérébral qui contribue essentiellement, dans le deuxième, ce sont les noyaux gris centraux.
Le système limbique est un ensemble de noyaux de neurones connectés à la fois au cerveau reptilien et à l'écorce cérébrale, le cortex. Ces neurones réagissent à la colère, tout en ayant un effet notable sur le comportement.
L'état du cerveau chez des personnes exposées à un épisode émotionnel est donc modifié, ce qui change la qualité ou l'intensité de sa réponse à d'autres stimuli ou événements qui surviendraient par la suite. en étant soumis à des images ou des situations censées provoquer les émotions voulues.
Le cerveau contribue à la pensée, mais la pensée ne lui appartient pas. L'union entre le corps et l'esprit qu'on peut attribuer au cerveau forge notre identité. La pensée est une « fonction » du cerveau et des processus biochimiques dont il est le siège .
La dépression se manifeste par un déréglement chimique à l'intérieur du cerveau. Il s'agit d'une faille de neurotransmission lors de laquelle le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine est entravé.
Le cerveau est essentiel : sans lui, tu ne pourrais pas vivre. Comme il est très fragile, il doit être bien protégé, à l'intérieur de ta boîte crânienne. Il est relié au reste de ton corps grâce à tes nerfs, des sortes de longs fils qui permettent aux informations de passer.
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre. «Un patient peut être en mort cérébrale mais avoir le cœur qui bat toujours», décrit le Dr Olivier Müller, cardiologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
La plupart d'entre nous ont appris à l'école que le cœur doit s'adapter aux « ordres » envoyés par le cerveau sous la forme de signaux neuronaux. Dans la réalité le coeur envoie plus d'informations au cerveau que le cerveau n'en envoie au cœur!