Les résultats obtenus montrent que le cerveau envoie des commandes électriques activant et désactivant les muscles de manière très précise – phénomènes durant quelques millisecondes – afin d'exploiter les effets de la gravité pour accélérer nos mouvements descendants et décélérer nos mouvements ascendants.
L'apesanteur est ressentie lorsque l'accélération subie égale la gravité, ce qui recouvre aussi le cas où le champ de gravité est quasiment nul (loin de toute matière).
Parmi les divers effets : la colonne vertébrale s'allonge, le ventricule gauche du coeur se rétracte, l'angle du regard se modifie, l'oreille interne se déséquilibre, les os perdent du calcium ou encore le visage enfle - l'absence de pesanteur faisant remonter les fluides dans le haut du corps.
Des muscles et des os plus faibles
La masse musculaire des astronautes peut diminuer de 20 à 30% après un séjour dans l'espace. En cause : la micro-gravité, qui permet de se déplacer sans fournir aucun effort. Un simple élan permet de se propulser d'un bout à l'autre de l'ISS.
Thomas Pesquet est en chute libre
Pourquoi ne s'écrasent-ils pas sur la Terre ? Parce qu'ils tournent autour, bien sûr. La force d'inertie qui permet à la station ISS de rester en orbite autour du globe s'annule avec la gravitation (le mot qui désigne la gravité dans l'espace) qui l'attire vers son centre.
C'est la réaction de l'obstacle sur l'objet qui crée la sensation de poids, c'est-à-dire la pesanteur. S'il n'y a aucun obstacle, l'objet tombe sans s'arrêter, en chute libre, jusqu'au centre de la Terre. Durant cette chute, il n'y a donc plus de pesanteur, c'est une situation d'impesanteur.
En outre, certains établissent une légère différence entre apesanteur et impesanteur. Le premier terme désignerait l'absence absolue de pesanteur (concept théorique où la gravité serait inexistante), le second l'absence apparente de pesanteur (les effets de la gravité, bien qu'ils existent, ne sont pas ressentis).
Les muscles squelettiques, qui commandent les mouvements des différentes parties de notre corps, constituent le tissu le plus abondant de l'organisme. Ils sont adaptés à la position verticale, mais, dans l'espace, ils n'ont plus d'utilité. Par conséquent, certains d'entre eux s'atrophient rapidement.
On constate notamment une perte de la masse musculaire, l'apparition d'ostéopénie et une baisse de l'efficacité du système immunitaire, entre autres.
PERTE DE MASSE MUSCULAIRE ET DES OS FRAGILES
Mais dans l'espace, cette force n'existe plus. La masse musculaire diminue rapidement et les os deviennent plus fragiles. Les astronautes peuvent perdre en moyenne 1 à 2 % de leur masse osseuse pour chaque mois passé dans l'espace.
Les vols paraboliques, comme ceux de l'A300 Zéro-G,constituent le moyen de créer cet état le plus longtemps possible depuis la Terre. Comment? Etre en apesanteur, c'est être en pure chute libre. Il s'agit donc de "lancer" un avion doté d'une vitesse initiale sur une trajectoire elliptique, avant de le laisser chuter.
L'impesanteur est l'état d'un corps tel que l'ensemble des forces gravitationnelles et inertielles auxquelles il est soumis possède une résultante et un moment résultant nuls. L'impesanteur (ou : apesanteur) est donc le phénomène ressenti en l'absence de pesanteur.
Environ 100 km. C'est ce qu'on appelle la ligne de Kármán.
On considère généralement que l'espace commence à une altitude de 100 km (c'est ce qu'on appelle la ligne de Kármán). Si un objet va suffisamment vite et haut pour entrer dans l'espace, mais qu'il n'atteint pas la vitesse de libération, il entre en orbite autour de la Terre.
Il n'y a pas de gravité dans l'espace.
[*] Cette vitesse de 28 000 km/h est un minimum pour que l'ISS ne retombe pas sur Terre car la station est soumise d'une part à l'attraction terrestre qui l'attire vers notre planète et d'autre part à sa vitesse qui l'en éloigne.
Lorsqu'un astronaute sort de la Station spatiale internationale ( SSI ) pour aller dans l'espace, on dit qu'il effectue une sortie extravéhiculaire ou, plus simplement, une sortie dans l'espace. Ces sorties exigeantes sur les plans physique et psychologique peuvent parfois durer plus de huit heures.
Son séjour dans la station spatiale internationale (ISS) avait des visées scientifiques destinées à mieux comprendre ce qu'il se passe dans l'espace. Dans le viseur des scientifiques : profiter de la station pour tester des dispositifs et mener des expériences en conditions d'apesanteur.
Mais avant de partir en mission, les astronautes doivent surtout préparer leurs corps. Pour s'habituer aux conditions extrêmes d'un voyage dans l'espace, ils font de la plongée, de la spéléologie, et des stages de survie. Ils font aussi du sport plusieurs fois par jour.
Faiblesse des muscles des membres, très grosse fatigue, ce sont les manifestations de la myasthénie, une maladie neuromusculaire chronique qui touche 5 Français sur 100 000.
Peut-on encore prendre du muscle à partir d'un certain âge ? Oui ! Que ce soit à l'âge de 50, 60, 70, 80 ou 90 ans, tu peux toujours commencer le sport. Mais bien entendu, l'entraînement doit être adapté à ton âge et à ta capacité de souplesse.
La marche sportive, activité douce et d'endurance, sollicite nombre de vos muscles, et notamment votre cœur. En pratiquant régulièrement la marche active, sportive ou rapide, vous vous faites du bien et vous renforcez votre cœur.
Elle commence à diminuer quelque part après la surface jusqu'à atteindre zéro au centre de la Terre. Au fur et à mesure que l'on descend vers le centre, de plus en plus de masses sont au-dessus de nous et nous attirent vers le haut et de moins en moins de masses sont en-dessous de nous.
En 1690, dans son Discours de la cause de la pesanteur, Huygens indique que la longueur du pendule battant la seconde à Paris est de 3 pieds 8,66 lignes soit 0,9941 m. Cette valeur correspond à une pesanteur à Paris de 9,812 m.s-2 (avec nos unités). Le pendule devient l'instrument de mesure de la pesanteur.
L'apesanteur (ou impesanteur), est l'état d'un corps tel que l'ensemble des forces gravitationnelles et inertielles auxquelles il est soumis possède une résultante nulle.