La technique infaillible pour faire parler quelqu'un n'est pas une formule magique, mais une combinaison de plusieurs éléments : susciter la confiance, poser des questions ouvertes et pratiquer l'écoute active. Le plus important est d'adopter une approche sincère et empathique afin de valoriser la personne en face.
Par exemple, ne lui dites pas quelque chose comme : « vous êtes si silencieux, pourquoi ne parlez-vous pas ? » ou « arrête d'être si discret, parle un peu ! » Si vous voulez qu'un ami timide s'ouvre à vous, dites quelque chose comme : « tu as toujours des histoires très intéressantes, j'aimerais en entendre plus. »
Précisez tout de même que, s'il a envie d'en parler, vous êtes présente. Si ce qui le trouble occasionne trop de souffrances, il peut aussi se tourner vers un professionnel de la psychologie, afin de bénéficier d'une écoute neutre et bienveillante.
Patience et Respect du Rythme de l'Autre. La patience est une vertu clé dans la communication avec quelqu'un qui ne veut pas parler. Il est important de respecter le rythme de l'autre et de ne pas forcer la conversation. Parfois, donner du temps et de l'espace à l'autre est la meilleure façon de l'encourager à s'ouvrir ...
Lorsque votre interlocuteur ou interlocutrice décide de se taire, ne prenez pas cela comme un affront, mais comme une expression : précisez-lui que vous en avez conscience en lui disant "je vois que tu n'as pas envie de parler, donc je n'insisterai pas".
Comment se comporter face à une personne très timide qu'on vient de rencontrer ? Ne pas juger leur prise de distance, il faut aller à leur rythme. Ce sont des tempéraments que vous ne pouvez pas brusquer, au risque de les intimider, et de les faire fuir. Les timides ont besoin de temps, pour avoir confiance en l'autre.
Faites attention au ton de votre voix.
Par exemple, au lieu de lui dire : « je me sens vraiment blessé et je n'arrive plus à dormir parce que je ferais n'importe quoi pour sauver notre amitié », dites-lui : « je me sens blessé et triste que tu ne veuilles plus m'adresser la parole.
La solution : Accueillez le silence de l'autre comme une forme d'expression sans chercher à l'interpréter. Et puis laissez faire ! Ne vous braquez-pas de l'attitude de l'autre ! Enfin prenez ce silence imposé pour vous, c'est vrai, comme une occasion de prendre du recul dans une discussion.
Passer du temps ensemble car le manque de communication découle souvent du manque de connexion. "La base du couple, c'est d'abord d'être amis", rappelle la spécialiste. Alors n'oubliez pas de prendre du temps à deux : un déjeuner, une balade en amoureux, une sortie…
Évitez les mots comme vous “toujours” ou vous “jamais”. Utilisez un ton affectueux, proche et compréhensif et donnez à l'autre personne l'espace nécessaire pour s'exprimer. Clarifier ce que l'on peut améliorer l'un et l'autre pour parvenir à une communication efficace et à une écoute active.
Soyez sensible aux sentiments des autres.
Si vous parlez d'un sujet sensible, parlez-en d'une manière sensible. Vos mots ont du pouvoir, utilisez-les avec sagesse. Par exemple, si vous devez annuler vos plans et si vous savez que l'autre personne va être vexée, sachez reconnaitre ses sentiments lorsque vous annulez.
Comme la parole, le silence fait partie intégrante de la communication. Pour cela, il est nécessaire de savoir communiquer pour échanger et aussi de savoir se taire pour prendre ou donner la parole.
Souvent la timidité est associée à un manque de confiance en soi, au stress, à la peur, ou encore à la honte ; mais surtout c'est lié au regard de l'autre. Et oui ! C'est bien parce que les autres sont là, nous regardent, que l'on est autant mal à l'aise.
Une personne peut refuser de vous parler pour de nombreuses raisons : elle peut ne pas vous apprécier ou vous avez peut-être interrompu une conversation privée. Pour savoir si une personne veut discuter avec vous ou non, apprenez à déchiffrer son langage corporel et à écouter ses paroles.
Se parler, être à l'écoute, faire preuve d'empathie, créer la confiance et ne rien brusquer : voilà au fond le plus important. Vous amènerez ainsi progressivement votre proche à accepter son besoin d'être aidé, à comprendre qu'il ne sacrifie en rien sa liberté.