En 1907, les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire. En 1909, le congé maternité est créé. Cependant, il a fallu patienter jusqu'en 1970 pour permettre à ces femmes d'être payées pendant leur arrêt. En 1944, les femmes obtiennent le droit de vote.
Nous vous proposons un bref rappel, sur les deux derniers siècles de l'évolution des droits des femmes. 1944 : Droit de vote et d'éligibilité pour les femmes. 1965 : Les femmes mariées peuvent exercer une profession sans l'autorisation de leur mari. 1972 : - Reconnaissance du principe « à travail égal, salaire égal ».
Les femmes ont eu un rôle aussi important dans la guerre, elles pouvaient travailler dans les usines d'armement, elles construisaient des pièces pour les navires et les avions. Elles ont eu le don de construire avec peu de ressources.
L'oppression des femmes n'est pas « naturelle » mais historique et, de ce fait, remonte à des milliers d'années17. Il y a seulement 200 ans, en 1793, le Gouvernement français a guillotiné Olympe de Gouges qui, pendant la Révolution française, avait rédigé « La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ».
Aujourd'hui encore, les femmes s'acquittent de la majorité des tâches ménagères et des soins des enfants et des parents âgés ; après un divorce ou une séparation, les femmes qui assument plus souvent la garde des enfants, plongent fréquemment dans des situations d'une grande précarité ; dans le monde professionnel, ...
N'ont pas le droit de se présenter aux élections. Ne peuvent pas choisir les études qu'elles veulent. Sont moins bien payées que les hommes.
En 1944, l'ordonnance du 21 avril du Gouvernement provisoire de la République française installé à Alger accorde le droit de vote et l'éligibilité aux femmes.
Quelques femmes de l'élite, comme la dramaturge et essayiste française Olympe de Gouges (1748-1793) et la philosophe anglaise Mary Wollstonecraft (1759-1797) ont objecté et ont défendu les droits des femmes en publiant respectivement la Déclaration des droits de la femme (1790) et la Défense des droits des femmes (1791 ...
1876Modifier. Hubertine Auclert fonde Le Droit des femmes, groupe suffragiste qui devient Le Suffrage des femmes en 1883.
Seules dans les foyers, les femmes françaises seront mères et travailleuses. Elles l'étaient déjà dans le monde rural, employées à toutes sortes de tâches paysannes ; elles vont désormais investir des métiers d'hommes, plus pénibles, ou prendre plus de responsabilités.
La politique en faveur des droits des femmes s'est imposée, en France, comme une politique de l'égalité entre les sexes. Il ne s'agit pas de reconnaître des droits spécifiques aux femmes mais, au contraire, de mettre fin aux discriminations dont elles sont victimes.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
En 1970, la mère devient l'égale du père en matière d'autorité parentale. En 1975, grâce à la loi sur le divorce, la femme n'est plus obligée de vivre au domicile de son mari. Enfin, l'égalité des époux est finalement reconnue en 1984.
En deux cents ans, du droit au divorce en 1804 à l'autorisation de l'IVG médicamenteuse en 2004, les femmes ont acquis de nombreux droits, souvent au prix de luttes acharnées. Aujourd'hui encore, les combats féministes perdurent.
Il évoque, ce mois-ci, la première « féministe » reconnue comme telle, la Française Olympe de Gouges. Cette femme de lettres, qui a impulsé tous les combats tendant à l'égalité parfaite entre hommes et femmes, a payé de sa vie son audace.
Le rôle traditionnellement attribué aux femmes dans la société est un rôle de second plan. La société entretient un idéal de "femme au foyer" qui s'occupe de l'éducation des enfants et qui doit faire montre d'un caractère discret et soumis à son mari.
États précurseurs. 1893 : la Nouvelle-Zélande adopte le suffrage universel, permettant aux femmes (y compris les femmes maori) de voter lors des élections législatives cette année-là. Mais les Néo-Zélandaises doivent toutefois attendre 1919 pour obtenir le droit de se porter candidates.
Elle signifie que les femmes des classes populaires de cette période, tout en continuant d'avoir en charge les lourdes tâches et fonctions inscrites dans leur place dans la famille, les assument de plus en plus avec le statut – elles aussi – de pourvoyeuses de ressources dans leur foyer.
Le 8 mars est une journée d'action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l'égalité et la justice.
Le Mouvement de libération des femmes (MLF) en France a conduit deux luttes fondatrices : celle pour l'avortement libre et gratuit et pour la contraception dès 1970 d'une part, et la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes depuis 1975, d'autre part.
La République Centrafricaine, le Niger, l'Afghanistan, le Tchad, le Mali et la Guinée suivent dans le bas du classement. Le travail, source de revenu, est un premier pas vers l'indépendance des femmes que de nombreux pays ne veulent pas franchir.
Les inégalités de genre sont particulièrement saillantes dans le monde du travail. C'est notamment le cas au niveau des salaires, les femmes continuant d'être moins bien rémunérées que leurs homologues masculins, mais aussi en ce qui concerne l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.