Le rap véhicule des mauvaises valeurs, il banalise les armes et la drogue, il glorifie la violence, il est macho et homophobe, il donne de mauvaises idées aux enfants dans les lyrics et dans les clips …
La musique rap, qui porte l'étendard de la culture hip-hop a permis notamment à plusieurs artistes afro-américains de parler de sujets de société tels que la maltraitance des noirs américains, la pauvreté, la délinquance qui sévit dans les quartiers à majorité afro-américaine, etc.
Selon l'ADAMI, le rap est le style musical le plus écouté en France, 65% des écoutes totales sur les plateformes de streaming étant du rap. Ce chiffre s'explique entre autres par le fait que les jeunes sont d'importants consommateurs du streaming ; or, ils ré-écoutent de nombreuses fois les chansons qui leur ont plu.
Racisme, droits civiques, politique étrangère mais aussi révolution vont être les principaux sujets des chansons du groupe. Et bien que leurs textes soient plutôt tournés vers la critique que vers la proposition, la musique devient avec eux un acte militant.
L'idée de travail que promeut le rap est véritablement au cœur de la plupart des systèmes de valeurs qui s'y observent. Elle est liée à l'exigence de respect. Celle-ci implique d'abord, pour la rappeuse ou le rappeur, le respect de soi-même et le respect des autres, normes que seul le jeu du clash peut transgresser.
Parce que la musique a toujours eu une connotation sociale. Et qu'aujourd'hui, le rap s'adresse à toutes les catégories de jeunes en France, qu'ils soient de cité ou des beaux quartiers. Attention, je ne dis pas que les jeunes blancs n'écoutaient pas déjà du rap dans les années 2000.
C'est le rappeur Ninho qui a atteint ce record dans l'Hexagone en mars 2021, une consécration pour l'artiste de 26 ans qui s'est fait connaître en 2016 avec son morceau M.I.L.S (Maintenant ils savent), certifié disque de platine.
Racisme et mépris de classe
Le rap choque, mais surtout, il dérange. Il dérange la classe politique et les gens qui vivent dans une toute autre réalité. Intervient cette notion de liberté d'expression où les rappeurs ne semblent pas être logés à la même enseigne que d'autres.
En France, c'est avec l'apparition des radios libres que le rap commence à être radiodiffusé et en 84 des émissions télé voient le jour comme Hip-Hop sur TF1 présenté par Sidney. C'est grâce à cette médiatisation que le mouvement hip-hop devient populaire en France, qui devient déjà la deuxième nation rap.
Le Régime d'accession à la propriété (RAP) est un programme gouvernemental qui facilite l'accès à une première propriété en permettant d'utiliser une partie de son REER en tant que mise de fonds, sans devoir payer de l'impôt sur le montant retiré.
Style de musique, apparu dans les ghettos afroaméricains dans les années 1970, fondé sur la récitation chantée de textes souvent révoltés et radicaux, scandés sur un rythme répétitif et sur une trame musicale composite.
Le hip-hop fait ses débuts aux Etats-Unis vers la fin des années 70. Cette musique est née dans les ghettos noirs américains à l'époque des Black Panthers. Le rap apparaît en France au début des années 1980 dont la diffusion est alors limité à quelques radios pirates.
Les rythmes de la musique rap sont souvent des rythmes 2/2 ou 4/4. Le tempo est entre 90 et 105 pulsations par minutes. Les sonorités de la musique rap ont un caractère dur et énergétique.
16Le rap peut donc être perçu comme une prise de parole politique : rappeuses et rappeurs cherchent, à travers leur discours, à produire des effets, à remettre en cause certains schèmes de pensée, et participent ainsi à l'élaboration d'un espace oppositionnel.
La naissance du RAP :
Ce style, qui fait partie de la culture hip-hop, est apparu à la fin des années 1970 dans les quartiers les plus marginaux de New York comme un dérivé du funk, et son apparition a constitué une véritable révélation dans le monde de la musique.
224 mots en 30 secondes : Eminem est toujours le rappeur le plus rapide au monde. Sur le morceau « Godzilla » issu de son album surprise « Music To Be Murdered By » sorti vendredi 17 janvier, l'Américain est allé encore plus vite que sur « Rap God ». Un (petit) exploit. Quick.
Né dans les années 70 aux États-Unis, le message du rap se veut clair : mettre en avant le racisme et l'exclusion sociale qui gangrènent à l'époque les ghettos noirs américains.
Ceux qui prétendent que le rap est une sous-musique, que ce n'est pas de la musique ou pire que ce n'est pas de l'art manquent tout simplement de culture et d'ouverture d'esprit. Je rappelle qu'au début du siècle on qualifiait le cinéma de sous-art et puis aujourd'hui il est reconnu en tant qu'art à part entière.
Un bon rappeur connaît ses classiques, pour son écriture, il s'inspire d'écrivains, de citations, de poésies, de poèmes et d'histoires vécues. Comme les chanteurs, certains rappeurs font appel à des compositeurs pour leur chanson, quand d'autres préfèrent écrire eux même leur paroles.
Toutefois, avec ses messages sulfureux et sa musique qui (pour certains) n'en est pas une, le rap reste un genre qui divise. Les générations, en particulier : on compte moins de 1 % d'amateurs chez les plus de 44 ans, alors que 20 % des 20-24 ans aiment ça et que les plus jeunes en consomment encore plus souvent.
Le rap, né aux Etats-Unis, est particulièrement puissant dans l'Hexagone, au point que l'on qualifie souvent la France de « deuxième terre du rap ». En réalité, plusieurs pays se battent pour la deuxième place du podium : le Royaume-Uni, l'Allemagne… Mais la France a une particularité.
A noter que Gims a sa propre ligne de vêtements "Vortex" et cela ne fait qu'accroître sa fortune ! Aujourd'hui, Maitre Gims est classé au top des ventes d'albums mondiales ! Le Duc est le deuxième rappeur le plus riche de France à l'heure actuelle. Booba doit sa fortune au fait qu'il a su diversifier ses activités.