En France, le street art fait ses débuts à l'aube des années 70 avec Ernest Pignon-Ernest, mais ne s'épanouit que dans les années 80, avec des artistes comme Blek le rat, Speedy Graphito, SP-38, Epsylon Point et Jérôme Mesnager. De nouvelles dynamiques apparaissent, et notamment une pérennisation des oeuvres.
Les origines du street-art, de Lascaux à Banksy.
En France, cet art prend son essor après la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, qui autorise le libre affichage. Les peintres Pierre Bonnard ou Toulouse-Lautrec vont populariser cet art, à travers des affiches devenues célèbres, comme celles pour du Moulin-Rouge.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
Ville ou capital des amish situé entre la célèbre New York et Washington, a vu naître le berceau du street art. Le père créateur de cet art est en fait l'artiste surnommé Cornbread qui est à l'origine de ce mouvement Hip-Hop à la fin des années 60.
Cette forme d'art va au-devant des gens sans qu'ils l'aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n'entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d'art. Les artistes de rues s'approprient l'espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir...
En effet, le street art désigne toutes les formes d'art de la rue. De nombreux types de techniques ont été repérés : l'installation de rue, le pochoir, le yarn bombing, le sticker, le graffiti, la mosaïque, la projection vidéo, le flash mobbing ou encore le tape art.
Le monde de l'art urbain s'est accordé pour dire que les précurseurs du street-art sont deux jeunes philadelphiens, Cornbead et Cool Earl, qui ont lancé le mouvement Graffiti Writing en 1960. Quelques années après, le mouvement a pris de l'ampleur à New York pendant les guerres de territoire entre clans.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
Le Street Art est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d'art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics. En français, on l'appelle « art de rue » ou « art urbain ». C'est un art qui peu être instantané, rapide, interdit ou bien au contraire long, réfléchi et même autorisé.
Mouvement artistique qui se développe depuis le début du XXIème siècle, regroupant toutes les oeuvres situées dans la rue ou les lieux publics. Cette forme d'art éphémère et illégale est notamment constituée par les stickers, la mosaïque, le graffiti ou encore les installations.
Le « Street art » est l'art, développé sous une multitude de formes, dans des endroits publiques ou dans la rue. Le terme englobe la pratique du graffiti, du graffiti au pochoir, de la projection vidéo, de la création d'affiche, du pastel sur rues et trottoirs.
Aucun cadre juridique ne lui est spécifiquement dédié. Pas même la règlementation sur l'affichage urbain et son célèbre « défense d'afficher, loi du 29 juillet 1881 ». Protégé par la liberté d'expression ou la propriété intellectuelle, cet art au sens « street » est pourtant pénalement répréhensible.
Selon son imagination, le désir du client (dans le cadre d'une activité légale) ou le message qu'il souhaite faire passer, le graffeur réalise des personnages, des lettrages, des paysages, des décors, des fresques, généralement en couleurs.
pour défier l'autorité et affirmer son indépendance ; pour le plaisir ou par pulsion artistique ou pour se bâtir une réputation ; par goût du risque ou acquérir le respect de ses pairs ; pour fréquenter des jeunes qui ont fait le même choix qu'eux ou par désoeuvrement.
Aujourd'hui, en projetant de la peinture à travers ou autour d'un motif découpé dans un cache, les artistes urbains produisent des œuvres sur les murs des villes. Ils utilisent des bombes de peinture aérosol ou de la peinture acrylique, et leurs supports sont en carton, en métal, en PVC, en papier, etc.
En effet, la règle la plus simple pour ne pas avoir de soucis avec la justice est d'obtenir l'autorisation du propriétaire du support utilisé (qu'il soit public ou privé). Les Villes ont compris que le street art peut être un atout pour elles. Cet art leur renvoie une image moderne, jeune, artistique.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ».
La pratique du tag et du graffiti dans les lieux publics est en effet interdite. Des articles de lois définissent précisément les peines encourues par les pratiques inhérentes à la détérioration d'un objet destiné à l'utilité publique.
Vitry-sur-Seine, la capitale du Street art
Les œuvres sont partout, alors ouvrez bien les yeux ! Christian Guémy, alias C215, est le pionner du street art dans cette ville.
De fait, le graffiti est né afin de contrer la politique restrictive mise en place. C'est un art né POUR scandaliser et qui se doit de choquer et d'être désapprouvé. De notre point de vue, le graffiti n'est un art que s'il reste un art sanctionné et non repris par des galeristes ou encore par des institutions.
Cette popularité permet aussi d'attirer de nouveaux artistes. Les plus jeunes ou les plus timides se lancent plus facilement qu'avant et cela permet de ne pas voir tout le temps les mêmes signatures.
Inti et Shepard Fairey, rois du Street art.
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
C'est surement l'un des secrets les mieux gardés de tout le Royaume-Uni : qui se cache derrière le visage masqué de Banksy, aka le street artist le plus célèbre du monde ? Aucun indice ne filtre malgré beaucoup de rumeurs... notamment qu'il serait le chanteur Robert Del Naja, chanteur de Massive Attack.