Le varroa, un acarien d'environ 1,5 millimètre venu d'Asie qui parasite l'abeille et se nourrit de son hémolymphe, c'est-à-dire son sang. Pour cela, on l'a surnommé le vampire des abeilles. De forme aplatie, très agile, le varroa infiltre le couvain de la ruche ou s'accroche à l'abeille.
Le varroa est un parasite très contagieux. Il se transmet d'une ruche à l'autre par le pillage des colonies, l'échange de cadres de couvain operculé entre des ruches, la dérive des abeilles ouvrières (fréquent lors des miellées) et la visite des mâles.
Il faut en moyenne 40 minutes à entre 15 et 30 abeilles pour nettoyer entièrement une cellule. D'abord, elles retirent les déchets que contiennent les cellules : morceaux de cire, grains de pollen, membre de corps d'abeilles, les restes de nymphes écloses. Puis, elles lèchent et lustrent le fond des cellules.
La vaporisation de l'acide oxalique est un traitement très efficace contre le varroa en automne et en hiver - périodes où il y a moins de couvain dans la ruche. Elle ne tue pas les acariens cachés à l'intérieur de la cellule de couvain.
Le mode opératoire
Le traitement se fait en versant un sirop tiède, contenant de l'acide oxalique, directement sur la grappe d'abeilles. La colonie va ensuite faire circuler ce sirop, les abeilles vont se lécher pour assimiler celui-ci.. Ce procédé permet d'éliminer entre 95 et 98% des varroas présents dans la ruche.
Les traitements ont été appliqués au printemps (entre fin avril et début mai 2016) : trois sublimations d'acide oxalique di hydrate (2 gr appliqué avec un Sublimox) renouvelées à 5 jours d'intervalle et une application pendant une semaine de deux lanières MAQS®, selon les préconisations d'emploi du médicament.
L'huile essentielle d'eucalyptus globulus est efficace sur le varroa. Une languette (15 cm) de bois de cagette est introduite via l'entrée de la ruche. Elle sera maintenue avec une punaise sur la planche d'envol car les abeilles vont essayer de chasser cet intrus à l'odeur très forte.
Varroa destructor est une espèce d'acariens parasites de l'abeille adulte ainsi que des larves et des nymphes. Il est originaire de l'Asie du Sud-Est, où il vit aux dépens de l'abeille asiatique Apis cerana qui résiste à ses attaques, contrairement à l'abeille domestique européenne Apis mellifera.
La femelle du varroa, de la famille des varroidae, est parfaitement visible à l'œil nu. Elle présente une forme elliptique plus large que longue. Ses mensurations varient entre 1,5 à 1,8 mm de long et entre 1 à 1,2 mm de large.
L'acide formique est une substance qui a depuis longtemps fait ses preuves dans la lutte contre le varroa. Naturellement présent dans le miel des abeilles, il tue les nymphes d'acariens dans les cellules de couvain et perturbe la reproduction des adultes.
En Europe, des apiculteurs ont désigné les pesticides systémiques comme les principaux responsables du phénomène dès 1995. À partir de 1999, l'interdiction en France et en Europe de certains pesticides incriminés n'a pas eu d'effet mesurable sur le terrain, les mortalités demeurant inchangées.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Parce que les abeilles sont très dépendantes des conditions météorologiques, elles ne quittent la ruche pour former un nouvel essaim que par une belle après-midi ensoleillée, après avoir empli leur estomac de toute la nourriture qu'elles pouvaient ingurgiter pour être prêtes à se passer de ruche pendant trois jours, s' ...
Cycle de développement
La reproduction de varroa se fait dans le couvain operculé. C'est la femelle, encore appelée fondatrice, qui va être à l'origine de ce cycle. Pour ce faire, elle se cache dans la nourriture destinée à l'alimentation d'une larve d'ouvrière de 5 jours (de préférence celle d'un faux-bourdon).
D'abord blanche, elle va progressivement foncer. La durée du stade pupal varie entre 7 jours (reines), 12 (ouvrières) et 14 jours (mâles). Après une dernière mue, l'adulte est prêt à sortir. Avec ses mandibules, l'imago déchire l'opercule de cire et rejoint la colonie.
Relatif au département français du Var, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ce qui tue les abeille
Cette surmortalité est mondiale et s'explique par une conjonction de plusieurs facteurs : maladies, dégâts du frelon asiatique, dérèglement climatique, monoculture et, surtout, pesticides et produits phytosanitaires...
Les principales alternatives au thymol en bio sont les acides organiques. Le thymol est efficace contre Varroa à partir d'une concentration de 5μg/l d'air (Imdorf, 1995). Il présente une faible toxicité pour les abeilles au-dessous de 15μg/l d'air.
La mortalité des abeilles est multifactorielle. Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.
Des chercheurs américains viennent de publier un article révélant que Varroa destructor ne se nourrit pas seulement d'hémolymphe mais apprécie particulièrement le corps gras des abeilles mellifères. Les varroas sont des parasites qui peuvent consommer des tissus semi-solides à l'endroit où ils s'attachent à leur hôte.
La durée de vie des ouvrières dépend de la distance parcourue. Elles peuvent effectuer jusqu'à 800 km avant que leurs muscles alaires (les ailes) ne finissent par succomber. Les abeilles ouvrières vivent six semaines l'été et jusqu'à six mois l'hiver du fait qu'elles ne butinent pas ! A la conquête d'une reine !
Dans une ruche, le couvain désigne l'ensemble des nymphes, des larves et des œufs protégés par les ouvrières d'abeilles. Comme le terme « couvain » est également utilisé pour la descendance d'autres insectes (guêpes, termites ou encore les fourmis), la précision est parfois nécessaire.
Un traitement anti-varroa est indispensable chaque année, après la dernière récolte de miel, au mois d'aout et parfois en décembre.
Le Thymol est un composé aromatique particulièrement présent dans le thym. Il se présente sous la forme de cristaux incolores dégageant une odeur très marquée de thym.
Il faut traiter les ruches après la récolte d'été. Le traitement doit être fini au plus tard mi-septembre. Les températures journalières comprises entre 20 et 25 °C permettent une meilleure efficacité du traitement.