Pour cela, les principes de l'épuration naturelle sont optimisés pour être utilisés : l'eau passe à travers un filtre biologique, constitué d'un très grand nombre de micro-organismes vivant sur un support adapté (du sable, par exemple). Ces bactéries se nourrissent des substances contenues dans l'eau et les digèrent.
Les eaux s'écoulent d'abord dans un premier bassin (appelé le « dessaleur ») où les matières plus lourdes que l'eau (sables, graviers,...) se déposent au fond. Puis elles passent dans un deuxième bassin, ou les graisses seront récupérées en surface. Les bassins sont équipés d'un pont automoteur et de pompes aératrices.
Non, l'eau usée traitée en station d'épuration est rejetée au milieu naturel de manière à ce qu'elle n'ait pas d'impact sur celui-ci mais en aucun cas elle n'est potable.
Dans certaines stations, les eaux peuvent reposer plus de deux heures dans un grand bassin appelé décanteur primaire. Lentement, les eaux se débarrassent de leurs impuretés; les fines particules en suspension se déposent dans le fond du bassin où elles sont raclées et évacuées. Cette masse de matière forme des boues.
Il existe diverses techniques de traitement de l'eau, physiques et chimiques : tamisage, filtration, oxydation, etc. La dernière étape consiste le plus souvent en une adjonction de chlore.
Les boues d'épuration traitées sont majoritairement utilisées, en France, en épandage agricole : en tant qu'engrais ou compost, elles aident les sols à se développer et être plus fertiles. Néanmoins, elle peut trouver aussi d'autres destinations en fonction des contextes locaux.
A leur arrivée à la station d'épuration (en provenance du collecteur), les eaux usées sont tout d'abord débarrassées des gros déchets (sacs plastiques, papiers, bois, etc.), puis du sable et des matières lourdes et, enfin, des substances légères comme les huiles, l'essence et diverses graisses.
Voici les étapes d'une usine de traitement d'une eau potable : 1) le dégrillage 2) le tamisage 3) la floculation 4) la décantation 5) l'ozonation 6) la filtration sur charbon actif 7) la désinfection finale 8) le stockage dans des châteaux d'eau.
En principe, l'eau destinée à l'adduction au réseau public est d'abord traitée juste après pompage par pré-oxydation au chlore, à l'ozone ou au permanganate de potassium, puis clarifiée par décantation, filtration et/ou coagulation/floculation, avant d'être affinée par filtration au charbon actif ou à l'ozone.
1. Pour rendre plus claire de l'eau sale, on peut la faire passer à travers un ou plusieurs filtres : c'est la filtration. 2. Lorsqu'on laisse reposer de l'eau sale et après avoir retiré les débris qui flottent, certains constituants se déposent au fond et l'eau s'éclaircit : c'est la décantation.
Les boues d'épuration (urbaines ou industrielles) sont le principal déchet produit par une station d'épuration à partir des effluents liquides. Ces sédiments résiduaires sont surtout constitués de matière organique (bactéries mortes) de matière organique animale, végétale et minérale humide.
L'épandage fait partie des procédés de traitement des eaux usées individuels. Mettre en place un système d'épandage revient à creuser des tranchées — ou bien un lit — d'épandage dans le sol. Ensuite, on met en place un réseau de tuyaux, percés au niveau de leur partie inférieure.
En France, à part dans quelques endroits, qui doivent comporter spécifiquement la mention eau non-potable, les réseaux de distribution fournissent de l'eau potable. Que cette eau arrive au robinet de la cuisine ou dans le réservoir de la chasse d'eau des toilettes, il n'y a pas de différence.
L'épuration des eaux usées consiste en un traitement biologique et comporte quatre étapes : le pré-traitement, le traitement biologique par boues activées, la clarification et le traitement des boues.
L'objectif principal de la réutilisation des eaux usées est non seulement de fournir des quantités supplémentaires d'eau de bonne qualité en accélérant le cycle d'épuration naturelle de l'eau, mais également d'assurer l'équilibre de ce cycle et la protection du milieu environnant.
2) Comment appelle-t-on l'eau rejetée en fin de traitement dans le milieu naturel ? L'eau rejetée dans le milieu naturel est appelée « eau propre » 3) Comment appelle-t-on l'installation qui traite les eaux usées ? L'installation qui traite les eaux usées s'appelle une station d'épuration.
Dans les eaux usées, et donc les boues de station d'épuration, on trouve une flore microbienne abondante, banale et sans danger, mais on rencontre aussi des agents pathogènes, éliminés par des organismes vivants, malades ou porteurs inapparents, ou bien présents dans l'environnement. Ces bactéries, virus, parasites...
Les bactéries filamenteuses empêchent les boues et l'eau de bien se séparer et gênent le fonctionnement de la station d'épuration. Si les conditions sont bonnes (température 25°C), et qu'elles ont suffisamment de nourriture, elles se développent très rapidement en doublant leur nombre toutes les 20 minutes.
Les traitements classiques des stations d'épuration ne permettent pas de détruire la plupart des micropolluants (résidus de pesticides, de détergents, de médicaments, d'hormones, etc.) présents dans les eaux usées. Or, ces molécules, même à de très faibles doses, sont toxiques pour la vie aquatique.
l'eau doit avoir un pH situé entre 6.5 et 9. son taux de magnésium doit être inférieur à 50mg/l. son taux de chlore doit être inférieur à 200mg/l. son taux de sodium doit être inférieur à 150mg/l.
Une eau potable est une eau que l'Homme peut boire sans danger. Une eau propre n'est pas forcement potable : la présence de microorganismes et de produits chimiques dans une eau limpide la rend non potable.
Expérience de floculation : enlever l'argile présent dans l'eau avec du chlorure ferrique (de la rouille). Après agitation, cela fait comme des flocons qui tombent au fond du verre. On obtient une eau limpide et un dépôt roux au fond du verre.