Lorsque vous essayez quelque chose et échouez, vous savez que ce n'est pas le bon chemin et qu'il faut en prendre un autre. Grâce à l'échec, on devient plus conscient des raisons qui ont fait que nous nous sommes trompés. Et ça nous permet de trouver une meilleure manière d'atteindre nos objectifs.
L'échec peut prédire le succès. Comment ? Les recherches montrent que ceux qui font et acceptent leurs erreurs, au lieu d'essayer d'éviter de se tromper à tout prix, ont plus de chances de réussir.
L'échec met à portée la clé du succès
L'échec ne constitue donc pas la fin, mais seulement une étape de notre parcours. S'il traverse notre route et que nous savons en tirer les leçons nécessaires, il nous permet même de nous remettre en question lorsque cela est nécessaire et par là même, il nous fait avancer.
Transformer l'échec en réussite : la marche à suivre
Nier l'échec, c'est le considérer non pas comme une étape, mais comme une finalité indésirable. Constater l'échec, l'accepter, l'analyser pour en rechercher les causes : telles sont les phases qui vous permettront de repenser votre projet de façon plus intelligente.
L'échec est donc souvent perçu comme quelque chose de négatif. Généralement, subir un échec comme on dit est source d'émotions négatives. Pourquoi ? Parce que lorsque l'on fait face à un échec, cela signifie que l'on n'a pas atteint le résultat que l'on souhaitait.
Il s'agit d'Abraham Lincoln.
L'échec est l'état ou la condition qui fait que l'objectif désiré ou prévu n'est pas atteint, et peut être vu comme l'opposé de succès, mais cela peut aussi désigner un sentiment qui surgit lorsque l'on regrette quelque chose, au même titre que le regret.
Accepter tes erreurs et tes échecs te permettra d'avancer. Douter de toi et ressasser le passé ne fera que te distraire du moment présent. Fais la paix avec tes erreurs ou tes échecs et apprends de celles-ci. On appelle ça «lâcher prise».
Il prévient les vrais naufrages
Dans une culture d'essais et erreurs, échouer permet d'analyser les raisons d'un insuccès et d'envisager des actions davantage porteuses. Marie-Ange Masson insiste sur la nécessité de « développer un "leadership de l'échec" par l'apprentissage et la résilience ».
Accepter l'échec
Comme toujours lors d'une situation difficile, le bon réflexe à adopter en cas d'échec est d'accepter entièrement ses ressentis et de ne surtout pas chercher à faire taire les émotions et les pensées qui nous assaillent. Souffrir après un échec est tout à fait normal et compréhensible.
Faites une analyse objective de la situation à ce moment-là. Il faudra, bien sûr, ne pas rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Enfin, montrez que vous avez su prendre du recul face à cette situation. Expliquez l'impact positif et le levier de réussite que cet échec a eu sur vous.
La confiance en soi est l'un des meilleurs moyens de surmonter la peur de l'échec en affaires. Il faut aussi se dire que l'échec n'est qu'un état temporaire, quelque chose d'inévitable qui se (re) produira sûrement au fil du temps, après lequel il faut rebondir et repartir à la conquête du but ultime.
Pour rebondir après un échec, il faut aussi en comprendre la raison. Une étape indispensable avant de penser à l'après est donc d'évaluer ce qui n'a pas fonctionné. Prendre du recul permet de voir les choses plus clairement, et d'identifier les différentes étapes ou mauvaises décisions qui ont conduit à votre échec.
Il ne faut pas avoir peur d'échouer, c'est là la clé de cette spirale. Pour éviter l'échec, il faut arrêter d'écouter cette petite voix intérieure qui vous répétera sans cesse : «je vais échouer, je vais échouer, je vais échouer, je vais échouer…», vous finirez par le croire et l'appliquer.
L'épanouissement professionnel n'est plus la condition sine qua non pour réussir sa vie. Elle n'est plus qu'un composant parmi d'autres : l'indépendance, la liberté, la paix intérieure... Et surtout bien en dessous du désir fort de vivre des expériences.
« Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme. »
Un sage nommé Sissa
D'après la légende, l'inventeur présumé des échecs indiens serait un brahmane nommé Sissa. Il aurait inventé le chaturanga pour distraire son prince de l'ennui, tout en lui démontrant la faiblesse du roi sans entourage.
L'échec n'est pas une option. Tout le monde doit réussir. Arnold Schwarzenegger. Arnold schwarzenegger, Conseil, Citation.
VIDÉO - Il y a encore pire que l'échec : échouer après avoir réussi !
Selon Antoine Spath, psychologue, “l'échec renvoie à une blessure narcissique. Il fait mal, car il peut faire perdre confiance en soi, d'autant plus qu'il n'est pas valorisé socialement […] l'échec fait partie de la construction de la vie psychique, c'est un passage nécessaire", poursuit-il.
L'atychiphobie peut être définie comme une peur anormale, injustifiée et persistante d'échouer. Cette peur chronique peut être si extrême qu'elle affecte négativement votre vie. On estime que l'atychiphobie touche 2 à 5 % de la population.