1. Attachement secure. L'attachement sécure est corrélé à la sensibilité de la mère ainsi qu'au plaisir que cette dernière prend à s'occuper de son enfant. La relation mère/enfant est fluide et les réactions cohérentes et appropriées de part et d'autre, sans indépendance ou dépendance marquée.
Le lien d'attachement se développe à mesure que vous répondez aux besoins de votre enfant de façon rapide, constante et chaleureuse. Ce lien sécurisant a plusieurs effets positifs sur son développement : Un bébé qui peut compter sur ses parents pour répondre à ses besoins développe sa confiance en lui.
Il éprouve des difficultés à se calmer, même lorsque le réconfort lui est apporté. L'attachement de type insécure-désorganisé apparaît aussi lorsque la figure d'attachement a un comportement inconstant envers son bébé ou n'est pas beaucoup présente. Au retour de sa mère, l'enfant adopte un comportement incohérent.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Il existe quatre grands profils d'attachement : l'attachement sécurisant, l'attachement insécurisant de type évitant, l'attachement ambivalent et l'attachement désorganisé.
Essayer de prévoir du temps ensemble, rien que vous et votre enfant. Du temps dédié c'est du jeu, une aide aux devoirs ou une balade au parc par exemple. Vous renforcez votre lien parent-enfant si vous lui consacrez du temps exclusif : pas de portable, pas de télévision en même temps.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
Les troubles de l'attachement sont difficiles à diagnostiquer. D'après des lignes directrices cliniques,1 il faut observer plusieurs fois l'enfant en train d'interagir avec ses principales figures d'attachement et obtenir les antécédents de ses interactions avec eux.
Un trouble de l'attachement est d'ordre réactionnel, c'est-à-dire, qu'il signifie un désordre émotionnel et comportemental. Les relations sociales pour ces personnes sont difficiles et désorientées à cause de leur échec d'attachement relatif aux besoins primaires lors de leur enfance.
S'il demande du réconfort, c'est qu'il en a besoin. » Vous ne gâtez pas votre enfant lorsque vous répondez rapidement à ses besoins. Vous lui apprenez plutôt qu'il peut compter sur vous. Vous l'aidez aussi à se sentir en sécurité et à vous faire confiance, ce qui permet de créer un bon lien d'attachement.
L'attachement anxieux/ambivalent est l'aboutissement d'un schéma relationnel marqué par l'inconstance des réponses de la figure d'attachement et par l'implication excessive de l'enfant dans l'état d'esprit du parent. Cela donne lieu à une hyperactivation du système d'attachement de l'enfant.
L'attachement désorganisé : une “peur sans solution”
L'attachement désorganisé est l'aboutissement d'un comportement parental marqué par la frayeur : le trauma non résolu ou le décès d'un parent au cours de l'enfance sont les prédicteurs les plus forts de la formation de ce type d'attachement.
Tenir votre bébé, le bercer ou lui parler doucement favorise l'attachement. Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important.
Mais alors, qu'est-ce que les figures d'attachement ? Le spécialiste nous livre une définition : « Les figures d'attachement sont les différents adultes qui s'engagent durablement et dans des relations affectives avec un enfant, et qui essayent de répondre à ses besoins. »
L'amour maternel est un sentiment que ressent une mère pour son ou ses enfants et qui contribue à l'attachement de la dyade mère et enfant. Ce sentiment est souvent considéré comme le moteur des attentions de la mère veillant à la protection physique et morale, et à l'éducation de ses enfants.
Pour s'épanouir dans le rôle de maman, il faut parfois imposer ses choix. Les parents devront certes être en accord mais il ne faut pas se laisser convaincre par les proches d'aller à l'encontre de ses propres convictions. C'est la maman qui décide si elle allaite ou non, c'est aussi elle qui choisira où dormira bébé.
repérer des gestes et des attitudes de coopération, contribue à créer sa base sécurisante. Laisser une place à la famille dès les premiers contacts. Dès la première rencontre, il y a une véritable «confrontation» de différentes manières de faire, de «cultures», chacun devant progressivement s'ajuster l'un à l'autre.
Un enfant sécure est un enfant qui est en capacité d'exprimer ses besoins de soutien et de proximité.
Le mot clé pour guérir des blessures d'attachement est : recevoir. Accepter de recevoir l'amour des autres sans saboter la relation et l'intégrer en soi peut faire (re)naître un amour de soi.
Il existe actuellement des outils d'évaluation de l'attachement pour tous les âges. Les méthodes sont variées : observation, questionnaires d'autoévaluation, entretiens semi-directifs, évaluations de type projectif (jeux structurés ou histoires à compléter).
Voici quelques pistes qui vont vous permettre de savoir si votre garçon manque de l'attention de son père : comportement agressif envers les autres. style de comportement et intérêts masculins suraccentués (fusils, muscles, camions – mort !)