Pour se reproduire, ils prélèvent directement le sperme à la source à l'aide de leurs pédipalpes, ces membres buccaux que l'on pourrait confondre avec des antennes.
Il commence par émettre quelques fils de soie pour former une petite toile dite « spermatique ». De dimension variable, celle-ci sert à déposer les gouttelettes de sperme émises au niveau de la fente génitale. Certains mâles utilisent parfois juste des fils existants sur le bord des pièges de femelles.
la femelle accepte le mâle et ils vivent en couple (extrêmement rare).
Une fois qu'ils ont atteint le stade adulte, ils remplissent leurs petits bulbes copulateurs, ils vont chercher les femelles et s'accouplent durant leur période de reproduction. Certains ne peuvent s'accoupler qu'avec une seule femelle mais la plupart vont chercher plusieurs partenaires.
Chez une espèce d'araignée qui pratique le cannibalisme sexuel, le mâle va faire le mort pour éviter d'être mangé. Chez d'autres espèces, les mâles endorment les femelles, tandis que d'autres recherchent et s'accouplent avec des femelles qui sont déjà occupées à manger leurs partenaires sexuels antérieurs.
Il s'agit d'une espèce dite sémelpare. Un terme qui désigne des animaux ne connaissant qu'un cycle de reproduction au cours de leur vie. Pendant deux semaines, ces marsupiaux se lancent dans une course effrénée et copulent des heures durant, jusqu'à l'épuisement.
Bien que populaire, le cannibalisme sexuel est plutôt rare dans le monde animal. La plupart des exemples se retrouvent parmi les Araignées, les Mantes religieuses, mais aussi chez quelques Scorpions, Hyménoptères, Amphipodes, Isopodes et Serpents.
La durée de vie de la majorité des espèces européennes se situe entre six mois et trois ans mais elle est généralement d'une année, surtout aux latitudes tempérées où le rythme des saisons influence le développement. Après avoir atteint le stade adulte, mâles et femelles se reproduisent.
Une araignée femelle Pisaurina mira et un sac d'oeufs. L'araignée mâle Pisaurina mira a trouvé une solution pour survivre au cannibalisme sexuel qui prévaut chez de nombreuses espèces d'araignées. Pour empêcher la femelle de le dévorer pendant ou après l'accouplement, le mâle lui attache les pattes.
On reconnaît le mâle mature par la présence d'une paire de PALPES MODIFIÉS en une structure complexe semblable à de petits gants de boxe, situées en avant des 4 paires de pattes. Pour la femelle, les palpes sont présents, mais ne sont pas modifiés.
Lorsque la femelle est gestante, ils occupent une grande partie de l'abdomen.". Il est donc tout à fait possible que vous soyez tombé sur une araignée qui attend un heureux événement.
Comme tous les arachnides, l'araignée n'absorbe que des liquides : elle doit donc lyser ses proies par digestion extra-orale ou exodigestion — c'est-à-dire les liquéfier au moyen d'enzymes digestives injectées par les chélicères — avant de pouvoir s'en nourrir.
La plupart des araignées de jardin (Araneus sp.) peuvent résister à des températures inférieures à -20°C, même dans des endroits non protégés. On n'a pas encore compris comment ces araignées parviennent à cette remarquable résistance au froid.
Chez certaines espèces du Sud-Est asiatique, la mort du mâle se fait pendant l'accouplement. Quant à la femelle, elle meurt généralement après avoir pondu ses œufs. Pour certains petits, le corps de leur mère constitue le premier repas.
Seuls les déchets azotés, qui contiennent principalement de l'acide urique et de l'ammoniac, sont donc éliminés. Ainsi, leurs excréments sont en fait un mélange d'urines et de selles, un peu comme les oiseaux.
Avec ses 30cm d'envergure, l'araignée Goliath est si imposante qu'elle est capable de se repaître d'oiseaux et de souris, en leur tendant des embuscades, tapie dans la pénombre.
Parmi les insectes et les arachnides, par exemple, le cannibalisme sexuel — c'est-à-dire une femelle mangeant un mâle avant, pendant ou après l'accouplement — se produit dans un certain nombre d'espèces, y compris la mante chinoise (Tenodera sinensis) et l'araignée veuve noire.
La veuve noire mange le mâle
« Habituellement, le mâle a certains avantages à être mangé pendant l'accouplement, comme des copulations plus longues ainsi qu'une diminution de la réceptivité de la femelle aux futurs mâles », explique Luciana Baruffaldi de l'Université de Toronto, Scarborough, Canada.
La mante religieuse dévore le mâle durant l'accouplement.
Si elle est connue et réputée pour le fait de dévorer ses proies en les broyant littéralement, ce qui lui permet d'engloutir parfois des insectes plus gros qu'elle, cette pratique de prédatrice sexuelle prend tout de même son sens.
Les araignées n'aiment pas non plus les fragrances de cannelle sous toutes ses formes : les bougies, les bâtons, la poudre, l'huile essentielle. Ces insectes à huit pattes détestent aussi les effluves de menthe, de lavande, de citronnelle.
En conclusion, les araignées n'ont absolument aucun intérêt à venir nous mordre la nuit, sauf si vous vous endormez sur l'une d'elle ! Et rappelons-nous que dans la plupart des cas, elles feront tout pour fuir et qu'en dernier recours, leurs crochets sont rarement assez puissants pour pénétrer notre épiderme.
Parmi les prédateurs occasionnels, c'est-à-dire qui se nourrissent d'araignées entre autres proies, il faut bien sûr compter les araignées elles-mêmes et d'autres arachnides tels que les scorpions, les solifuges, les pseudo-scorpions.
La pieuvre est incontestablement une mère dévouée. Des chercheurs ont observé une femelle veillant sur ses petits pendant près de quatre ans et demi. Elle meurt après l'éclosion. Une pieuvre femelle défend ses œufs jusqu'à la mort – au sens strict.
Les dauphins
Le dauphin est l'un des animaux favoris de l'Homme. Autant adorable qu'il puisse paraître, il peut se montrer extrêmement cruel envers ses congénères et d'autres espèces. De nombreux cas de viols et d'infanticides ont été observés, plusieurs mâles s'attaquant à une femelle pour la violer.