Vous ne pouvez pas verser d'eau dans un verre, mais vous pouvez l'aspirer d'un sac à l'aide d'une paille. Et c'est délicieux : après tout, cette eau provient vraisemblablement de transpiration et d'urine des membres de l'équipage.
Pour s'hydrater, les astronautes utilisent un tuyau propulsant l'eau. Une fois le liquide en mouvement, il ne reste plus qu'à le récupérer en ouvrant la bouche. Une méthode particulière qui prouve qu'un voyage dans l'espace n'a rien d'anodin, alors que le tourisme autour de la Terre est en train de se développer.
À bord de la Station spatiale internationale (ISS), l'urine a un rôle important à jouer, celui d'approvisionner les astronautes en eau potable. L'eau contenue dans l'urine des astronautes est en effet récupérée grâce à un dispositif traitant ce type de déchets organiques.
Pour faire caca, les astronautes utilisaient des sangles de cuisse pour s'asseoir sur les petites toilettes et pour maintenir un joint étanche entre leurs fesses et le siège des toilettes.
Le système russe de traitement de l'eau issue de la condensation (SRV-K) récupère la vapeur d'eau contenue dans l'air à bord de la SSI (humidité provenant de la transpiration), mais ne recycle pas l'urine comme. L'ECLSS récupère environ 90 % de l'eau utilisée par les astronautes et la transforme en eau potable.
Dans un reportage signé CNN, Matt Richmond a tenté de décrire l'odeur si caractéristique de l'espace. "Les astronautes décrivent cette odeur comme un mélange de poudre (à canon), de steak très grillé, de framboises et de rhum".
Dans l'espace, il n'y a rien du tout, ni atmosphère ni oxygène. Personne ne peut donc y respirer. C'est pourquoi les astronautes qui travaillent à l'extérieur de la Station Spatiale Internationale doivent revêtir un scaphandre dans lequel ils reçoivent de l'air.
En réalité, porter une « couche » n'est pas nouveau pour les astronautes, qui en sont toujours équipés notamment lorsqu'ils sont en mission extravéhiculaire.
Côté ablutions, les bains n'existent pas dans l'espace : il n'y a pas assez d'eau à bord de l'ISS pour cela. La toilette se fait donc au gant, avec du savon sans rinçage, à la manière d'un lavage rapide au camping ou en road-trip.
Une combinaison spatiale ou un scaphandre spatial est une tenue qu'un astronaute utilise pour faire une sortie dans l'espace (combinaison extra-véhiculaire) ou quand il est dans une capsule spatiale (combinaison intra-véhiculaire).
Face à toutes ces difficultés, il reste la masturbation. Le plaisir en solitaire ne semble pas poser problème dans l'espace. La technique a même un nom, plutôt imagé, dans le milieu des astronautes : la "pompe manuelle de sécurité", indique 20 Minutes.
LE SOMMEIL DES ASTRONAUTES DANS L'ESPACE
Dans l'espace, il n'y a pas de « haut » ou de « bas », mais une microgravité. Cela signifie que les astronautes sont en apesanteur et peuvent dormir dans n'importe quelle position.
Selon le plan initial, l'équipage de la Station spatiale devait dormir dans un module d'habitation. Mais les six astronautes qui composent notre équipage dorment à divers endroits dans la Station. Pour dormir, on doit se faufiler dans un sac de couchage accroché au mur, ou au plafond.
Dans l'espace, les cheveux et les ongles poussent normalement (1 centimètre par mois pour les cheveux et 3 millimètres par mois pour les ongles des mains). Les astronautes s'entraident pour se couper les cheveux.
L'acide dissout l'émail des dents ce qui peut entraîner l'apparition de caries. Les caries peuvent causer des rages de dents douloureuses. Tu dois aller régulièrement chez le dentiste pour vérifier que cela ne se produit pas. Tout le monde doit garder des dents propres et saines, même les astronautes dans l'espace !
L'entraînement sous l'eau permet de simuler les conditions d'impesanteur sur Terre. Ainsi, les astronautes portent des scaphandres entièrement équipés afin de s'approprier les techniques requises lors d'une sortie extra-véhiculaire.
L'hygiène intime se fait à la main, sans gant de toilette (nid à bactérie). Chez la femme, elle doit se limiter à la vulve et la région anale, et se faire d'avant en arrière. Inutile de pratiquer les douches vaginales, au risque de détruire la flore microbienne et de provoquer infections et mycoses.
Nous avons tous vu les astronautes flottant à l'intérieur de la Station Spatiale Internationale ISS parce qu'ils ne sont plus soumis à l'attraction de la Terre. Le mot astronaute signifie "navigateur de l'Espace".
Trente minutes avant l'amerrissage, le vaisseau va se scinder en trois parties et une capsule, dans laquelle se trouvent les astronautes, va se détacher. Cette capsule va continuer seule le retour vers la Terre. Lorsqu'elle arrivera au-dessus des nuages, un parachute sera déployé pour freiner l'appareil.
Les bouteilles d'oxygène et d'azote, une fois arrivées dans la station ISS, sont ouvertes pour libérer progressivement des gaz d'O2 et de diazote qui se mélangent. L'air, une fois fabriqué, est respiré par les cosmonautes qui dégagent du gaz carbonique.
On pense naturellement à la montre Casio G-Shock dont plusieurs références sont reconnues et certifiées "vol dans l'espace" par la NASA : la DW-5600C (modèle avec boîter métal), la DW-5600E, la DW-5900, la DW-6900 et la Master G-9000.
Le casque (et les moyens de survie qui l'accompagnent) que portent les astronautes les protège de la dépressurisation, du manque d'oxygène et des risques liés au vide de l'espace.
À bord de l'ISS, les astronautes font pipi dans un tuyau. Leur urine tombe ensuite dans un réservoir très spécial appelé Urine Processor Assembly. Une fois à l'intérieur, elle est “nettoyée” puis transformée… en eau potable !
Sur Mars, l'atmosphère est très hostile pour les organismes qui ont besoin de dioxygène pour pouvoir vivre : la pression est environ 170 fois plus faible que sur Terre, car il y a très peu de molécules gazeuses présentes.
Derrière ces simples toilettes se cachent « beaucoup d'avantages », révèle Thomas Pesquet. « Elles devraient recycler 98 % de l'eau… évacuée », précise-t-il. Depuis le début de la mission Alpha, les astronautes devaient uriner à travers un tuyau relié à un entonnoir, comme le soulignent nos confrères.