Lorsqu'une banque accorde un crédit, elle crée la monnaie correspondante en créditant le compte de son client. Cette création monétaire est scripturale, c'est-à-dire qu'elle se fait via des écritures comptables et non par l'impression de nouveaux billets.
La monnaie scripturale est créée par les banques commerciales, lorsque des agents économiques (ménages, entreprises, etc.) empruntent pour financer leurs activités.
La banque a plusieurs sources pour financer les crédits qu'elles accordent ou les placements qu'elle fait. Elle peut utiliser les dépôts des clients, emprunter ce montant sur le marché interbancaire ou auprès de la BCE, ou encore émettre des obligations sur les marchés financiers.
L'inventeur de la monnaie - au sens actuel du terme et s'il faut en croire Hérodote (I, 94) - serait un roi de Lydie (Gygès, r. 708/687 - 680/648) qui -en 687 av. J. -C.
Cette création de monnaie scripturale qui se déroule selon trois modalités (crédit à l'économie, acquisition de titres publics et sur l'étranger) se traduit par une augmentation des agrégats monétaires.
Les banques centrales émettent les billets ; en France, il s'agit de la Banque de France, de l'IEDOM et de l'IEOM. Depuis l'introduction de l'euro en 2002, près de 28 milliards de billets ont été émis dans l'ensemble de la zone euro, équivalant à 1 427 milliards d'euros.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques. Contrairement à ce qu'on peut penser, les crédits accordés par les banques ne sont pas financés par l'épargne des autres clients de la banque.
Banque centrale
Elle assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la politique monétaire. La banque centrale est garante de la confiance accordée à la monnaie et doit donc garantir le pouvoir d'achat de la monnaie en contrôlant l'inflation (la hausse du niveau des prix).
La monnaie serait née autour de la mer Égée vers 650 av. J. -C. avec les premières frappes de pièces en métal précieux à l'initiative de quelques rois et tyrans.
Contrairement à une idée reçue, les banques ne se contentent pas de prêter l'argent qu'elles ont reçu en dépôt. En réalité, elles créent la monnaie ex nihilo, à la demande des entreprises et des ménages qui sollicitent des crédits.
Une banque est en effet une entreprise qui a le pouvoir de créer de la monnaie. C'est sa définition et c'est sa fonction. En contrepartie, elle n'oubliera pas que vous devrez lui rembourser les 10 000 €, avec les intérêts. En langage savant, on dit qu'une banque a le pouvoir de « monétiser les créances ».
La première des fonctions de la banque, la plus concrète, c'est celle de gérer les moyens de paiement. Longtemps réservée aux banques classiques (établissements de crédit), cette fonction peut, depuis peu, être assurée par des établissements de paiement, qui sont également agréés par les autorités de supervision.
Qui crée l'argent ? L'argent sur nos comptes en banque est crée par les banques commerciales, ou banque de réseaux. La monnaie fiduciaire (les pièces et les billets) est créée par les banques centrales.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
En tant que banque centrale de l'euro, notre mandat est de maintenir la stabilité des prix. Lorsque les prix augmentent trop rapidement dans notre économie (autrement dit, lorsque l'inflation est trop élevée), une hausse des taux d'intérêt nous aide à ramener l'inflation à notre objectif de 2 % à moyen terme.
En France c'est la « Monnaie de Paris » qui gère la fabrication des pièces d'euros mais aussi de devises étrangères. Les billets eux, sont fabriqués par la Banque de France, première productrice de billets de l'Eurosystème.
La fabrication du papier
Il s'agit en effet d'un papier spécial, élaboré à partir de fibres de coton et selon une formule secrète à la papeterie de la Banque de France qui se trouve à Vic-le-Comte (63). La fibre de coton donne un papier plus résistant à l'usure que la traditionnelle fibre de bois.
Plus sérieusement, l'argent c'est avant tout un moyen de change. Il apparaît sous la forme de billets ou de pièces de monnaie que l'on remet à une société ou à un commerçant en échange de biens et de services ou d'obligations. L'argent est donc en même temps un intermédiaire lors des échanges.
L'inflation.
Lorsque les prix augmentent, et l'argent perd de sa valeur, on appelle cela un phénomène d'inflation.
Plus des deux tiers des 54 pays d'Afrique impriment leur monnaie ailleurs, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Parmi les principales entreprises sollicitées figurent le géant britannique de l'impression de billets de banque, De La Rue, la société suédoise Crane et l'entreprise allemande Giesecke+Devrient.
En Chine, mille ans avant notre ère, une nouvelle technique est inventée pour échanger : la monnaie. On fabrique des petites pièces en argent et en or. Des métaux dont tout le monde connait la valeur pour pouvoir vendre et acheter n'importe quoi.
La BCE et les banques centrales des pays de la zone euro sont habilitées à émettre des billets en euros. En pratique, seules les banques centrales nationales (BCN) procèdent à l'émission et au retrait physiques des billets (et des pièces) en euros.
Il n'existe pas de billets de 1 000 euros car la Banque centrale européenne n'en émet pas.
Les billets de 500€, dont la production a été arrêtée en mai 2016, ont toutefois cours légal : ils peuvent être utilisés pour régler des transactions1 et déposés sur les comptes en banque.