4. Sunnites et chiites ne jeûnent pas de la même façon. Les sunnites et les chiites ne cessent pas leur jeûne au même moment. Les musulmans sunnites cessent leur jeûne dès que le soleil n'est plus visible à l'horizon (même si le ciel est encore clair), tandis que les chiites ont plus de patience.
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
Les chiites croient que Mahomet a désigné Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le guide spirituel des musulmans, selon la mission divine révélée à Mahomet.
C'est à cette fitna (« discorde ») que remonte la division des musulmans entre chiites et sunnites. Théologiquement, le chiisme repose sur deux principes fondamentaux : le dualisme et la dualité. Le dualisme consiste à faire de l'histoire le théâtre d'une lutte perpétuelle entre amis et ennemis de Dieu.
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Muḥammad ayant épousé sa fille et ses successeurs.
Les chiites se flagellent jusqu'au sang
Pour commémorer sa mémoire, les chiites se flagellent ou se frappent la tête jusqu'au sang. Puis, ils fondent en larmes en écoutant le récit de sa mort.
Celle-ci prend fin en 680 à Kerbala, lorsque les troupes Omeyades tuent Hussein, fils d'Ali. Depuis, chiites et sunnites réalisent chacun leurs propres pèlerinages. Les premiers ont pour obligation de se rendre à La Mecque une fois dans leur vie (le pèlerinage est même l'un des cinq piliers de l'Islam).
Tout chiite est sensé se rendre à la Mecque une fois dans sa vie, mais aussi sur les tombes des imams. Les cinq piliers de l'Islam, la profession de foi, la prière, la charité, le jeûne et le pélerinage, sont partagés par les deux courants, mais présentés différemment dans la foi chiite.
le concept de la walaya en témoigne ; Cela signifie «amitié» ou «proximité» entre Dieu et l'imam que la fidélité du croyant à l'imam – d'où la forme chiite de la profession de foi musulmane : « Il n'y a de dieu que Dieu, Mahomet est l'Envoyé de Dieu, et Ali est l'Ami (wali) de Dieu. » Reconnaître l'imam c'est ...
Pour les chiites, l'homme est libre et responsable de ses actes. Le clergé est inexistant chez les sunnites alors qu'il est très hiérarchisé chez les chiites. L'iman est chez les sunnites un fonctionnaire nommé pour conduire la prière communautaire, alors qu'il est le chef de la communauté chez les chiites.
Ibn Saba' est donc considéré par les théologiens sunnites comme le fondateur de l'islam chiite, bien que la cause de son extrémisme est considérée par les chiites comme une accusation sans fondement.
Une exaltation religieuse symbolisant la résistance et le sacrifice, aux antipodes de l'orthodoxie sunnite, qui n'hésite pas à la qualifier d'"hérésie". Pour s'éviter les persécutions des sunnites majoritaires, les chiites vont alors plonger dans la clandestinité.
Selon ce qui ressort des sources et d'allusions coraniques, Abu Lahab serait un notable qui craignait que la réforme de Mahomet ne brise la stabilité sociale et économique de La Mecque. Selon des traditions divergentes, il aurait jeté des pierres sur Mahomet, ou l'aurait maudit.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Le sunnisme
Les sunnites ont quatre écoles de pensée, l'école hanafite, l'école malikite, l'école chaféite et l'école hanbalite.
Ils représentent aujourd'hui 10 à 15 % des musulmans. Cette branche de l'islam est née des querelles de succession qui ont suivi la mort de Mahomet. Mais c'est la conversion, au XVIe siècle, de l'Empire iranien au chiisme qui leur a donné un bastion.
La chahada est constituée d'une phrase brève, Achhadou an lâ ilâha illa-llâh, wa ashadou ana muhammad rasûlu-llâh, qui se traduit par Je témoigne qu'il n'y a de Dieu que Dieu et que Mohammed est son prophète. La profession de foi est murmurée à l'oreille d'un nourrisson et lors de la mort d'une personne.
L'alévisme, le soufisme et le chiisme duodécimain considèrent Ali comme le détenteur des secrets divins et de la signification ésotérique de l'islam qui lui seraient transmis par Mahomet. Script ambigramme, où Mahomet محمد à l'envers est lu comme Ali علي, et vice versa.
La prière. Les deux doctrines reconnaissent que la célébration de cinq prières est d'usage, bien que les chiites tolèrent que seulement trois soient faites. Lors des ces prières, ces derniers insistent sur leur appartenance à la communauté d'Ali.
Le salafisme se veut « pur » et considère comme seule source du « vrai islam » le Coran et les traditions du prophète, la Sunna. Il s'agit du courant de l'islam sunnite qui connaît la plus grande expansion dans le monde musulman, mais également en Europe.
Il semble toutefois vraisemblable d'avancer que 99 % de la population algérienne croyante est musulmane sunnite malékite, le 1 pourcent restant étant constitué principalement d'ibadites, de chrétiens (aussi bien catholiques qu'évangéliques), de juifs, de chiites et d'ahmadis.
Impact économique. En 2019, le hajj et la oumra ont représenté 12 milliards de dollars de revenus pour l'Arabie saoudite, soit environ 7 % de son produit intérieur brut. Le tourisme religieux est la deuxième source de revenus du royaume saoudien (après le pétrole).
Ce pourrait-être à la suite du conflit entre Mahomet et les juifs locaux médinois que la Kaaba mecquoise a été désignée comme direction de substitution. Le Coran s'intéresse au pèlerinage mecquois en l'an 6 de l'hégire pour des raisons politiques. L'abrahamisation de la Kaaba est une dépossession.
Le pèlerin est tenu de faire sept tours (CHAWT), à chaque passage devant la pierre noire il sera comptabilisé un CHAWT (un tour). Le pèlerin doit faire les trois premiers tours tout en hâtant le pas (AL-RAML) : ceci ne se fait que dans TAWAAF EL-QOUDOUM), puis il marche pour les 4 derniers.