1. Un homard adulte femelle peut pondre jusqu'à 100 000 œufs, selon sa taille. La femelle porte les œufs fécondés à l'extérieur de son corps, sous la queue, pendant une période allant de 9 à 12 mois. Les œufs sont accrochés aux pattes natatoires.
Entre le thorax et la queue, le homard est pourvu de deux petits crochets. Si les crochets sont mous et souples, il s'agit d'une femelle. S'ils sont durs, ronds et pointus, c'est un mâle. Une fois cuit, le homard femelle se reconnaît au corail à l'intérieur de la chair de la queue: il s'agit en fait des oeufs.
Le homard européen peut atteindre l'âge de 50 ans.
Pour cela, elle urine, mais attention, un homard ça urine par la tête, là où sont logées ses deux vessies. Pschiiiit, un jet d'urine chargé de phéromones, qui part jusqu'à deux mètres en avant, le homard mâle est instantanément mort d'amour.
Ces nerfs-là doivent aussi envoyer leurs signaux au «système nerveux central» ou à ce qui sert de cerveau à l'animal; s'ils ne le font pas, c'est la preuve que les «messages» de ces nerfs sont inconscients, mais ces connections existent chez le homard.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Le homard a un cerveau qui ressemble au nôtre, il est intelligence et particulièrement sensible... enfin une bonne décision en Suisse!
La plus épaisse, dite « marteau » ou « pince broyeuse », lui sert à briser la carapace de crustacés. Avec la plus fine, dite « ciseau » ou « pince coupante », il découpe la chair de ses proies. Comme elle est plus rapide que la pince broyeuse, le homard l'utilise aussi pour se défendre ou attraper des petits poissons.
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.
De multiples prédateurs
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.
Le homard est un animal nocturne. Pendant le jour, il reste dans sa cachette qu'il aménage en poussant les sédiments vers l'extérieur à l'aide de ses pinces. Ou bien il dort, se réveillant au coucher du soleil.
Normalement, le prix baisse lorsque les débarquements de homard se font plus nombreux. Mais les règles du jeu ont changé, analyse M. Lamont. Le taux de change avec les États-Unis et la forte demande en Asie contribuent à un prix élevé.
Croissance. 85 mm / 4 ans ; 1kg à 6 ans. Peut vivre 20 années.
Le tomalli est une substance verte et tendre qu'on retrouve dans la cavité du homard. Il assume les fonctions hépatique et pancréatique et, tout comme le foie d'autres animaux, il sert de filtre naturel aux contaminants.
Le corail est composé d'oeufs de crustacés en formation, que l'on trouve dans la partie supérieure du céphalothorax des homards, ainsi que dans une partie de l'abdomen. Avant cuisson, le corail est de couleur verte et prend une belle couleur rouge après cuisson.
21 mai 2008 – Ce ne sont pas tous les amateurs de homard qui apprécient le tomalli du homard, mais ceux qui le mangent devraient limiter leur consommation, recommande Santé Canada. Le tomalli, cette substance verte qui se retrouve dans la cavité du homard, assume les fonctions du foie et du pancréas.
Le homard curry le plus cher du monde - Samundari Khazana ("fruits de mer au trésor") - 3.200 $. Il est préparé à partir de Devon (crabe), de truffes blanches, de caviar, de feuille d'or, d'un homard écossais enveloppés dans l'or et de quatre œufs de caille.
Le meilleur homard est européen : on le trouve du nord de la Norvége à la Méditerranée. Il fréquente les zones rocheuses jusqu'à 120 m de profondeur. Il est d'un bleu sombre. Le homard "breton" des côtes du Finistère, est le plus apprécié pour sa chair fine et parfumée.
Cette coloration rouge est due à la présence d'astaxanthine, un pigment orangé de la famille des caroténoïdes.
Seuls l'estomac (qui se trouve à l'arrière de la tête) et l'intestin (la veine noire qui fait la longueur de la queue) ne sont pas comestibles. Sinon, la chair, les œufs, le foie, le gras et le sang du homard peuvent être consommés.
Quant au prix, il varie en fonction de la saison et des variétés, mais tourne en général autour de 30 ou 40 € le kilo pour un crustacé de qualité. La langouste est en général plus chère que le homard, puisqu'elle est plus rare.
Vous pourrez savourer le crustacé au fur et à mesure que vous le décortiquerez ou vous pouvez choisir d'enlever toute la chair avant de la manger. Sachez également qu'il est possible de manger la tête du homard. Certains amateurs se délectent aussi de l'appareil digestif du crustacé, situé juste derrière sa tête.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
1. Le homard est-il bien vivant à l'achat? Il doit absolument l'être. On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.