Pour limiter les inégalités sociales, au delà des différences de revenu et de patrimoine, l'Etat dispose de deux moyens principaux : la redistribution horizontale et la lutte contre les discriminations.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
mobilisation des politiques publiques de droit commun en faveur des habitants des quartiers prioritaires ; programmation annuelle des actions en faveur des habitants des quartiers prioritaires dans le cadre des contrats de ville ; Instruction des demandes de subvention et contrôle des structures financées.
À ce jour, la loi reconnait plus de 25 critères de discrimination. Ainsi, défavoriser une personne en raison de ses origines, son sexe, son âge, son handicap, ses opinions... est interdit par la loi et les conventions internationales auxquelles adhère la France.
Afin de réduire les inégalités, l'État a mis en œuvre de nombreux services (éducation, défense, transports…). C'est précisément l'impôt, dont celui sur les revenus, qui permet de financer l'ensemble de ces services.
La décentralisation : transfert de certaines compétences de l'État aux collectivités locales ou territoriales. Régions, départements et communes peuvent alors prendre des décisions au niveau local. Un pôle de compétitivité : regroupement d'entreprises, de centres de recherche et d'universités, encouragés par l'État.
Les moyens utilisés par les pouvoirs publics en matière de justice sociale. Les pouvoirs publics disposent de trois types d'outils pour agir en faveur de la justice sociale : La fiscalité et la protection sociale, La fourniture de services collectifs, La lutte contre les discriminations.
De fortes inégalités au sein d'une société ont tendance à y faire grimper le taux de criminalité. Explications : « Dans une société où les revenus sont majoritairement très bas, le coût d'opportunité d'un acte violent, un vol par exemple, sera plus bas et le gain espéré plus élevé », constate Anda David.
Au sein d'une même région ou d'une même ville, on peut aussi voir des différences marquées entre différents territoires ou quartiers, que ce soit en termes d'opportunités économiques ou de qualité de vie. Ces inégalités dites « territoriales » constituent un problème politique, social et économique important.
Pour inverser la tendance, le Gouvernement s'est fixé un objectif : ramener à moins de 10% les écarts de réussite scolaire entre élèves. Deux réformes ont été menées de front : la refonte de la carte de l'éducation prioritaire et celle de l'allocation des moyens pour toutes les écoles et tous les collèges de France.
Réduction des inégalités : la redistribution est deux fois plus ample en intégrant les services publics. Le niveau de vie des ménages est affecté par les transferts publics, positivement à travers les prestations qu'ils reçoivent et négativement par les prélèvements dont ils s'acquittent.
L'impôt progressif réduit les écarts relatifs
C'est le cas notamment de l'impôt sur le revenu. Le taux de prélèvement s'accroît en fonction du revenu. L'impôt progressif réduit à la fois les inégalités absolues et les inégalités relatives.
Si l'on passe de 22 à 14 % de personnes pauvres dans la population, c'est grâce au soutien apporté aux personnes qui disposent de ressources modestes, par exemple les salariés au Smic à temps partiel, une partie des chômeurs et des familles monoparentales.
L'efficacité de la politique sociale
L'intervention sociale de l'État permet de réduire les inégalités de revenus issues de la répartition primaire. Ainsi, le rapport interdéciles, qui était de 16 avant redistribution des revenus, s'établit à 5,5 après redistribution.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
L'Etat peut contribuer à la justice sociale en mettant en place des mesures favorisant l'égalité des chances (I), pour autant l'un des meilleurs moyens pour assurer l'égalité des chances est de réduire les inégalités de situation, notamment en redistribuant les richesses (II).
En les renchérissant, elle contribue à limiter les pollutions et les atteintes à l'environnement et représente ainsi un moyen de modifier le comportement des acteurs, conformément au principe du « pollueur-payeur ».
Selon le rapport, quatre mesures ont été intégralement mises en œuvre. Il s'agit de la revalorisation de la prime d'activité, la mise en place de la complémentaire santé solidaire (CSS), le renouvellement de la CSS pour les allocataires du revenu de solidarité active (RSA), le déploiement de 400 points conseil budget.
Avec la construction européenne et la décentralisation, l'État n'est plus le seul acteur de l'aménagement des territoires. On identifie le rôle des collectivités territoriales, des communautés de communes et des territoires de projet, de l'État, de l'Union européenne.
L'aménagement a pour but de réduire les inégalités entre les territoires. Les acteurs de l'aménagement cherchent ainsi à développer les transports dans les zones les plus reculées, à généraliser l'accès à Internet, à permettre à tous de pouvoir accéder à des infrastructures de santé.
Un aménagement du territoire réussi s'ouvre aux populations concernées, protège les paysages, préserve les ressources, réduit les embouteillages, met les populations à l'abri des aléas naturels – et contribue de façon globale à une qualité de vie élevée dans les Alpes.