Les humanistes placent l'humain au centre de leurs préoccupations. Ce dernier est également leur principal sujet d'études scientifiques. Les intellectuels de cette époque utilisent l'expérimentation et l'observation pour étudier et découvrir le monde dans lequel ils vivent.
L'humanisme et la méthode scientifique influencent beaucoup la philosophie de la Renaissance. Les inventions enlèvent le monopole de l'Église sur les savoirs et l'Homme développe une nouvelle forme de relation avec Dieu, une relation plus personnelle. Il doit alors trouver son salut dans sa propre piété.
Pour lui, les sciences ont un statut éminent dans l'histoire moderne, mais c'est dans un cadre humaniste, par l'emploi d'instruments des sciences de l'homme, qu'il réfléchit aux valeurs sociales et morales qui doivent nécessairement accompagner cet essor moderne des sciences.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Les humanistes ont plusieurs principes : d'abord, ils mettent l'homme au centre du monde et en donnent une image positive. Ils insistent sur l'importance de l'éducation. Ils critiquent la façon dont la religion est enseignée et en proposent une pratique plus personnelle.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Ce mouvement de réforme dérive de l''humanisme qui s''exprime au XVIème siècle et qui se caractérise par un retour aux écrits anciens. Ce mouvement appelé la Réforme a surtout trouvé écho en Europe du Nord et le ressourcement religieux qui en découle donne naissance au protestantisme.
Dans l'art, l'humanisme a influencé à la fois les sujets et la manière dont les artistes abordent leur travail. Les artistes se sont nourris de références à la mythologie et à la littérature classique. L'art grec et romain de l'Antiquité revient sous les deux des projecteurs.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.
La devise des humanistes ? Un esprit sain dans un corps sain. Pour retourner aux textes, encore faut-il les comprendre. Les humanistes sont des linguistes : latin, grec, français…
Mais la science peut déshumaniser l'homme de façon plus totale encore — lorsqu'elle ne violente plus seulement sa liberté, mais l'amène à se nier elle-même. Certains esprits se laissent éblouir par les certitudes contrôlables que leur fournit la science, par le caractère inattaquable des lois qu'elle formule.
L'humanisme chrétien considère les principes humanistes tels que la dignité humaine, la liberté individuelle et la primauté du bonheur humain comme essentiels et compatible avec l'enseignement de Jésus. Les valeurs humanistes sont quant à elles justifiées par l'idée que Dieu a créé l'humain libre et digne de son amour.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
L'intérêt pour les auteurs anciens
Les humanistes veulent tout savoir, tout connaître. Pour eux, la connaissance des auteurs de l'Antiquité est indispensable et c'est pourquoi ils montrent un intérêt renouvelé pour les œuvres de la littérature grecque et latine.
Une nouvelle vision de l'Homme
Les intellectuels ne se satisfont plus du savoir enseigné dans les universités dirigées par le clergé. Ils redécouvrent donc peu à peu les textes anciens grecs et romains, largement oubliés pendant le Moyen Âge. L'Antiquité devient leur modèle et ils souhaitent sa « renaissance ».
La perspective humaniste met l'accent sur le fait central qu'il y a un ensemble de droits abstraits que chacun revendique contre tout autre, et ce en vertu de leur humanité commune et non de leur appartenance à une structure institutionnelle en particulier.
« Le terme "humanisme" renvoie, dans la pensée commune, à une culture, celle des hommes du XVI e siècle, culture qui s'opposerait dans ses fondements mêmes et son esprit, à la culture du Moyen Âge. C'est là l'un des éléments qui ont contribué à forger l'image sombre de la période médiévale.
L'humanisme est un terme inventé au XIXe siècle pour décrire l'idée de la Renaissance selon laquelle l'étude directe des œuvres de l'Antiquité était une partie importante d'une éducation complète (mais pas la seule).
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.
la crise religieuse de la seconde moitié du XVI° - Réforme (pour une part issue de l'humanisme) et contre-réforme - déchaînant passion, violences et intolérance va marquer provisoirement- pour un siècle- l'échec des idées humanistes de tolérance, de raison et de libre arbitre.
Les humanistes ont l'amour de l'Humanité pour valeur fondamentale. Il ont foi en l'Homme et souhaitent rendre l'Humanité meilleure grâce à la diffusion des savoirs. Les humanistes intègrent la politique à leurs réflexions, et ont pour but de créer une société idéale.